mercredi, octobre 31, 2007

Ce fameux mariage...

Je n’ai pas écris encore sur le mariage que j’ai eu en fin de semaine, celui de ma sœur. Désormais unis devant Dieu, Caroline et Pascal, le père de ses deux garçons et son conjoint de longue date, nous ont conviés à célébrer avec eux ce grands moments. C’est un peu dommage, je n’ai pas eu encore des images de cet heureux événements, mais ça viendra bien vite, je le pense bien.

J’ai été un peu surpris dans l’événement, quand je suis arrivé chez mes parents vendredi. Je n’avais pas bien saisi l’ampleur de sa signification, du fait que je ne voyais pas concrètement ce que ça signifiait non seulement pour ma sœur, mais aussi pour mes parents. Uniquement pour l’organisation, l’exemple qui me vient à l’esprit est l’aménagement de la maison, pour recevoir les invités après le mariage, ou encore quand mon père me parle de l’habit qu’il s’est loué pour cette grande occasion. Moi qui avait décidé que je pouvais me présenter avec ma vareuse d’armée noire, par-dessus ma chemise et ma cravate… bien sûr, j’ai emprunté un veston à mon père, qui heureusement fait la même taille que moi.

Ça faisait drôle, de se retrouver uniquement notre famille la veille de l’événement, les quatre, sans Pascal ni les neveux. C’étais mieux ainsi, selon le rite voulant que les futurs époux ne se voient pas la veille. Nous nous sommes donc préparés le lendemain matin, chacun y allant de ses recommandations de dernière minute. J’ai donc hérité de quelques tâches et surtout, j’ai pu constater que je suis dû pour m’acheter d’autre linge qui fait moins punk. C’est à ce moment qu’on a vu ma sœur dans sa superbe robe, qui lui allait si bien. Mes parents également, rayonnant de fierté devant leur fille, prête pour ce grand événement. Ainsi, nous sommes partis la famille ensemble, vers la petite église Sainte-Jeanne d’Arc de Lévis, où s’est déroulé le mariage.

Si ce n’étais pas de cette pluie interminable et abondante, j’aurais pu écrire que la journée a été parfaite. La cérémonie s’est déroulée rondement, il fallait voir l’entrée des futurs mariés dans l’allée de l’église, de même que la présentation des alliances par Vincent, du haut de ses cinq ans, les a apporté à l’avant sur un petit coussin. Beaucoup d’émotion pour tout le monde, notamment au moment où les futurs époux ont prononcé leurs vœux. Nombreux ont été les amis des deux familles présentes, je pense aux amis et collègues de ma sœur, de même que la « gang » de mes parents, qui ont été sincèrement émus. Moi aussi, tien…

Nous avons eu droit à un cocktail chez mes parents, avec mousseux, vin et bière. Tout pour nous préparer à la soirée que nous avons eu avec les nouveaux époux, au château Frontenac. En effet, nous avons été invités à un souper au restaurant de l’endroit, probablement la seule fois où j’irai manger dans ces murs, surtout dans le salon privé où nous avons été conviés. Quelle bouffe! Enfin, la soirée s’est achevée pour tout le monde avec un digestif, à la chambre Caroline et Pascal se sont offert. Du grand luxe, pour une fois si spéciale

Mine de rien, une fois passée cette soirée, j’aurais pu me dire « enfin, je vais me reposer un peu dimanche… ». Ben non, il fallait que Down, un de mes groupes mythique, passe au Métropolis ce dimanche-là, où il a fallu que je retourne rapidement à Montréal. Un voyage qui a d’ailleurs duré une heure de plus, mon chauffeur d’Allo-Stop a appris à Laurier Station qu’on avait oublié un passager, à Sainte-Foy, suite à une confusion. Puis, comme ça arrive à chaque fois, avant d’aller voir un show avec Judyth, il est de bon ton de se payer de la bière quand elle est à un meilleur prix, aux Foufounes électriques, juste à côté…
Vous comprendrez qu’après deux soirées aussi intenses, je n’ai pu aller à la pratique de mon groupe, lundi soir…crevé, je vous dit…

Message d’intérêt public

Histoire de faire votre part contre l’engagement militaire canadien dans le monde, alors qu’on ne fait rien de bien concret pour combattre la pauvreté, je vous invite à visiter ce site. Ça pourra peut être contrebalancer la prestation de notre ministre des affaires étrangères canadien, le déshonorant Maxime Bernier, dans sa distribution de Jos Louis aux soldats de son pays, alors que la population afghane n’arrive pas à se nourrir convenablement. C’est dans cet esprit que je vous suggère d’apposer votre nom sur cette pétition…

Dans le même ordre d’idée…

Quand l’un fait dans les petits gâteaux, les autres tente d’embellir leur image en Irak. Mark Fiore le rappelle, dans cette animation très drôle sur les logos et leur impact…
(cliquez sur l’image…)




lundi, octobre 29, 2007

Crevé, le gars...

Ce soir, je suis épuisé. La fin de semaine m’a eu, je ne me suis pas reposé du tout, surtout avec le spectacle de Down hier soir. J’ai dormi pensant à peine quatre heures et je me suis endormi à mon poste, à quelques reprises…vous comprendrez que je m’en tien ce soir à vous présenter les résultats de mon petit sondage personnel, sur la commission Bouchard-Taylor, devenue très populaire depuis quelque temps.

Ma question était : Pensez-vous que la commission Bouchard-Taylor va donner des résultats concrets et positifs? Je l’ai posé le 24 octobre, avant le brouhaha qu’a causé le projet de citoyenneté du Parti québécois.

« NON Personne ne le désire vraiment. » Bastien

« Avec les 2 intellectuels zoufs qui président et la peuplade de 450 et de 819 et de 418 et de 514 zoufs qui y assistent, ça va donner des résultats concrets et zoufs. Ça sert uniquement au arabashing à date. » Patrice

« Traiter les autres de zoufs, c'est pas du bashing çà? Évidemment, des intellectuels au Québec, on aime pas çà! La commission Taylor-Bouchard est à l'image du problème qu'ils essaient de résoudre: deux solitudes incapables de se comprendre... » Julie A.

« Il y a déjà eu des résultats positifs. Après une décennie de négation, le peuple québécois peut enfin se poser la question de ce qui constitue être québécois en 2007. La condition première de cette citoyenneté est la connaissance du français. » Éric

« Radotage partout où la commission va ! La diversité est partout dans le monde, autant apprendre à vivre avec bordel ! Quel gaspillage! Les gens viennent au Québec, c'est leurs choix, fuck les extrémistes minoritaires ! Répondre à une provocation… » Judyth
(je reconnais bien là le franc parler de Judyth…)

« J'ose encore espérer que les commissaires vont offrir au gouvernement des moyens de résister au tsunami islamophobe qui souffle sur le Québec et qui nous mène à des gouvernements Dumont et Harper majoritaires, et des années de guerre en Afghanistan. » Benoît

« Oserais-je qualifier cela de démagogie autosuffisante? Oui... on dirait qu'on a toujours besoin de chercher, de trouver, de la marde pour la brasser pis animer des passions extrémistes de part et d'autres? » Julie A.





Heu...toute sorte de choses!

Je réalise ce matin l’ampleur de ce que je dois raconter, après avoir laissé entendre que j’avais devant moi toute une fin de semaine remplie en événements. Évidemment, c’est le mariage de ma sœur qui a été le clou du moment, et pas qu’un peu… puis le spectacle du groupe Down, hier soir. À ce moment précis, je n’ai pas en main tout ce qu’il faut pour vous faire part de ce moment très important dans la vie de ma famille, surtout quelques immortalisations de ces minutes. Je dois dire que j’ai été très impressionné (et le mot est faible) par cet événement, qui m’a permis d’apprécier encore une fois les talents d’organisations de ma sœur et de mon beau-frère, sans compter l’apport de mes parents à cet heureux événement. Un mariage, ça se doit d’être raconté avec quelques images, choses que je n’ai pas encore en main, mais ça ne saurait tarder.

Je devais revenir très bientôt sur cet événement, aussitôt que j’ai un peu plus de temps devant moi. Serait-ce pour la prochaine soirée? Je ne le sais pas, je dois aller pratiquer avec mon groupe, même si à cette heure, ce n’est pas officiel…

En attendant, je laisse ces images du groupe Down, l’excellent groupe metal que je suis allé voir avec ma chum Judyth au Métropolis.

À+!





jeudi, octobre 25, 2007

En attendant d'avoir le temps de vous écrire un peu plus...

J'essayerais de venir sur le site, quand mes activités de la fin de semaine me laisseront un peu de lousse. Entre autre, samedi, je dois assister au mariage de ma soeur...
Ma mère m'a envoyé cette histoire, une parmi tant d'autres qui circulent sur le Net. Celle-ci, je la connaissais et je tenais à vous en faire part, dans ce contexte où l'illuminé d'Hérouxville en mène trop large à mon goût.
À+!

Cette scène a réellement eu lieu dans un vol de la compagnie British Airways entre Johannesburg et Londres.Une femme blanche, d'environ 50 ans, s'assied à côté d'un homme noir. Visiblement perturbée, elle appelle l'hôtesse de l'air.
L'hôtesse : Quel est votre problème, Madame?
La femme blanche : Mais vous ne le voyez donc pas? Vous m'avez placée à côté d'un noir. Je ne supporte pas de rester à côté d'un de ces êtres dégoûtants. Donnez-moi un autre siège, s'il vous plaît !!
L'hôtesse : Calmez-vous, presque toutes les places de ce vol sont prises. Je vais voir s'il y a une place disponible.L'hôtesse s'éloigne et revient quelques minutes plus tard :
Madame, comme je le pensais, il n'y a plus aucune place libre dans la classe économique. J'ai parlé au commandant et il m'a confirmé qu'il n'y a plus de place dans la classe exécutive. Toutefois, nous avons encore une place en première classe.Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l'hôtesse de l'air continue :
Il est tout à fait inhabituel pour notre compagnie de permettre à une personne en classe économique de s'asseoir en première classe. Mais, vu les circonstances, le commandant trouve en effet, qu'il serait scandaleux d'obliger quelqu'un à s'asseoir à côté d'une personne aussi répugnante.
L'hôtesse se tourne vers l'homme noir et lui dit :
Donc, Monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main car un siège vous attend en première classe.
Et tous les passagers autour, qui, choqués, assistaient à la scène, se levèrent et applaudirent...

mercredi, octobre 24, 2007

Ah, ces patrons qui nous aiment!

Hier soir, j’ai renoué brièvement avec mon unité syndicale, celle de Renaud-Bray, dont je suis toujours membre, malgré mon renvoi en juillet dernier. Tant que mon cas ne sera pas soumis à la décision d’un arbitre, je demeure membre de mon syndicat. Bien sûr, je ne fais plus partie de l’exécutif mais quand même, je demeure au courant de ce qu’il se passe dans l’entreprise de mon ex-bon patron.

Évidemment, plus ça change… à l’assemblée d’hier soir, en écoutant mes ex-collègues, j’ai constaté que les mêmes faits demeurent, l’entreprise n’a pas amélioré ses relations avec notre unité. On demeure toujours la même bande d’ingrats dont il faut soumettre, avec des politiques de travail frisant l’absurde. Le règlement de l’équité salariale n’est toujours pas obtenu, après des années, l’entreprise cherche à imposer le même règlement ne prévoyant aucun réajustement, malgré les évidences. Quelqu’un, quelque part, doit se mordre les pouces pour avoir eu une plus grande considération salariale envers une personne en particulier, allez savoir pourquoi, qui doit avoir un talent fou au volant de son camion… J’ai évoqué l’autre fois l’arrivée du code des politiques internes de l’entreprise, dont nous sommes tenus de suivre à la lettre, avec son lot d’incongruités. Je l’ai eu entre les mains, c’est vraiment fascinant de voir comment elle considère notre maturité et notre professionnalisme…bien sûr, il aurait été préférable de consulter nos représentants syndicaux, avant de créer une autre source d’irritation pour tout le monde, mais encore là, le sacro-saint droit de gérance semble être la réponse pour tout, dans cette boîte.

Au moins, j’ai appris que la direction a accepté de régler mon cas avec un arbitre que nous avons proposé…nous en étions à je ne sais plus combien de propositions refusées de sa part.

Par ailleurs, j’en ai su une autre, sur le Big Brother de mon ex-employeur. Renaud-Bray s’intéresse de près aux écrits de ses employés, sur MySpace et FaceBook. Pour justifier un ou des salaires consacrés à cette tâche, suite au « succès » de mon renvoi, les sites sont systématiquement fouillés, pour retrouver les employés ayant commis le même genre de « déloyauté » qui m’a valu qu’on me jette dehors. Dans un des numéro de Jobboom, consacré à ce phénomène, plusieurs employeurs utilisent ce stratagème, pour asservir davantage leurs employés et les soumettre à une « omerta ». C’est le revers du cas de la compagnie Enron, laquelle avait soulevée sur Internet son lot de soupçons de ses employés, inquiets de la tournure que prenait l’entreprise, avant les révélations incroyables qui a précipité sa chute et la perte des économies de milliers de personnes. Désormais, on dirait que ce genre d’entreprises incapables de dialogue avec ses employés cherchent à les faire taire, de la même façon dont j’ai été victime.

Une autre librairie…même combat!

J’ai appris également hier que les camarades de l’autre grande unité d’employé(e)s de librairie du SEPB 574, l’unité Chapters-Indigo (la succursale de la rue Sainte-Catherine ouest, à Montréal), ont voté à 71% pour donner un mandat de grève à leur comité exécutif. Les négociations semblent traîner en longueur avec leur employeur, qui semble peu intéressé de régler rapidement. Il semblerait bien que la direction de Chapters-Indigo soit au diapason avec notre employeur, sur la façon de voir notre travail. Il est évident qu’on doit être sous-payés, malgré nos qualifications, parce que le commerce au détail se doit de maintenir des salaires très bas. Pour eux, la bonne parole est la suivante : « C’est ainsi, faites avec! », pendant que les actionnaires de ces entreprises se remplissent les poches avec la plus-value des ventes. Toujours la même rengaine.

Par ailleurs, on est tout de même surpris d’entendre la Fédération des Chambres de commerce observer avec appréhension la performance de l’économie du Québec, en lui accordant la note C-, lors d’une conférence tenue lundi dernier. Étonnant quand même, lorsqu’on voit les abonnés des conférences de l’Institut de la Vérité Divine de l’Économisme triomphant de Montréal (IEDM), acquis au néo-libéralisme, s’inquiéter des bas salaires octroyés parmi les emplois récemment créés….ben voilà, ça se réveil, ce beau monde! Laisser les gens dans la précarité et avec tout juste de quoi pour ne pas trop se plaindre, ce n’est pas la formule gagnante pour obtenir un maximum d’investissement des employés. Il y avait pourtant un dénommé Ford, un constructeur d’automobiles du même nom, qui avait réalisé cela quelque part dans les années 20, que des employés bien rémunérés donnaient un meilleur rendement au travail. Il s’était fait cracher dessus par ses pairs, les patrons, qui n’en revenaient pas qu’il puisse adhérer à une vision qualifiée de…communiste! Si l’exemple de Ford peut être utile au beau monde des chambre de commerce, à savoir que la lutte à l’inflation, par l’octroi de bas salaire, a atteint ses limites depuis longtemps…

En parlant de l’IEDM…
On m’a envoyé ce petit vidéo-maison, réalisé avec les moyens du bord, sur la grande institution du savoir en canne qu’est l’IEDM. Ça vaut la peine de s’y attarder, les gars des Alarmistes ont un sens de l’observation très aiguisé…

lundi, octobre 22, 2007

L'imam qui sourit, l'imam qu'on expulse.

J’ai été des spectateurs de « Tout le monde en parle », dimanche soir, spécialement pour entendre l’imam Omar Koné, pour mieux connaître le religieux et l’homme. Je n’ai pas été déçu par son passage à cette émission parfois éprouvante pour ses invités. À quelques reprises, il m’est arrivé d’entendre le religieux musulman d’origine malienne, qui a choisi de venir s’installer au Québec, après avoir tombé amoureux de notre pays. Je l’avais vu dans un débat sur la laïcité, avec comme participants Bernard Landry et Me Julius Gray. Remarquable, cet homme simple et d’une grande sagesse, même si à ma grande surprise, je suis plus vieux d’une année que lui (il a 36 ans!). Il ne manquait pas d’humour non plus, quel contraste avec l’image que certains ont fait des religieux musulmans. Après avoir entendu de sa bouche la position que je connais de l’Islam, une religion qu’on diabolise à tort et à travers ces derniers temps, j’espère que l’impression qu’il a laissé va peut être influencer quelques méfiants. L’Islam est une religion universelle, qui est au Québec comme partout ailleurs, il est primordial que l’on la connaisse davantage, avant de s’en tenir aux préjugés rapportés par les populistes et les médias qui les attisent. Une honte, quand je les vois faire, ces ignorants et ces bigots, dans ces images prises lors des auditions de la commissions Bouchard-Taylor et rapportées par l’émission Infoman. Certains, on le dirait bien, aimerait revenir à une autre époque…

Je demande d’ailleurs pourquoi les recherchistes de TLMEP n’ont pas invité plus tôt l’imam Koné, la semaine dernière, plutôt que d’inviter un provocateur comme l’imam Saïd Jaziri, désormais loin de notre contrée. Jaziri, au contraire de son coreligionnaire, n’était pas du genre à avoir le sourire facile. C’est d’ailleurs lui qui, lors de la tourmente qui a suivi la publication des caricatures du prophète Mahomet au Danemark, a appelé à une manifestation publique à Montréal appuyant les fatwas. L’imam autoproclamé d’origine tunisienne, bien que parlant pour un islam que bien peu de musulmans se réclament, a réussi à attirer l’attention trop souvent, laissant l’impression à bon nombre de Québécois que les musulmans sont comme lui, ou du moins l’image qu’il portait de lui-même, intolérant, insensible et peu avenant. Je comprend bien pourquoi des centaines de Québécois musulmans ont adressé des courriels à Guy A. Lepage et son équipe, pour leur adresser quelques remontrances. Inviter l’imam Koné a été une excellente réponse de leur part.

Comme mon ami Arthur, je crois que l’expulsion de Jaziri va faire de lui un martyr aux yeux de ses fidèles et surtout aux siens, mais au bout du compte, ça va en rester là. Bien que radical et porté vers l’extrémisme, Saïd Jaziri n’a pourtant rien à voir avec le type de religieux que la Grande-Bretagne a elle-même expulsé. Ceux ci, les Abu Qatada, Abu Hamza et consorts n’était rien de moins que des supporteurs de la guerre sainte. Ceux là, ce sont de véritables bandits. À ce que nous savons de Jaziri, il en était pas rendu à ce point là. même s’il avait déjà été condamné pour un acte de violence en France, on n’en sait pas plus sur les raisons qui l’ont amené à se réclamer du statut de réfugié. La radicalisation de son discours, surtout contre les autorités de son pays d’origine, semblait plus à servir d’alibi pour rester au Canada. S’il avait voulu se réclamer de Al-Qaida, ou je ne sais quel autre groupe du même acabit, on ne se poserait pas trop de question sur sa présence au Québec : allez, ouste! Mais là, je ne sais pas si ses prêches étaient aussi enflammées que celles proclamées par les fous de Dieu du « Londonistan » et de la mosquée de Finsbury Park.

Dans mes archives sur Youtube, j’ai retrouvé ce reportage de CNN. Évidemment, c’est tendancieux, c’est même plutôt amateur, mais ce document présente bien ce qu’on entend par « radical », ce qui est loin de ce que nous avons connu ici. Bon, on me dira « il faut bien prévenir… », ouais, peut être… mais avant qu’on entende ici un discours en public comme ceux tenus par les Talibans du « Londonistan », même si on parle maintenant d’un « Montréalistan », on en est encore loin!




Et si la meilleure façon d’éviter cela, c’est encore l’accueil, l’apprentissage mutuels avec les nouveaux arrivants, leur intégration dans le respect, toute chose dont on semble avoir méfiance dans certains coins du Québec…

dimanche, octobre 21, 2007

Les mots dits!

Intéressant tout de même, ces règles de la vie parlementaire au Québec. Cette semaine, le Premier ministre Charest s’est fait rappeler à l’ordre par le président de la chambre, pour avoir utilisé une expression, ou plutôt une épithète, pour qualifier le chef de l’Opposition officielle. Celui-ci, le chef de l’Union nationale créditiste (ADQ), Mario Dumont, a été décrit comme une « girouette nationale ». Bien que cette image me semble très appropriée à son vis-à-vis, le Premier ministre ne peut plus utiliser cette expression, ni aucun de ses collègues députés, peu importe la fonction qu’il occupe en chambre. Non seulement on ne peut plus dire d’un politicien qu’il est une « girouette nationale », mais même le qualificatif de girouette est proscrit. C’est bien dommage, d’autant plus qu’il faudra plus d’imagination à notre PM, dont ce n’est pas la force, pour désigner son adversaire préféré.

Pourtant, il faut l’admettre, ce titre peu enviable n’est pas le plus méchant que l’on puisse attribuer à un politicien, surtout s’il s’agit de Mario Dumont. Quand on observe la variété de positions que son parti tout neuf a pu défendre, on a l’impression qu’il s’agit de tout, puis son contraire. Une girouette, ce n’est rien. Une autre qualité que l’on ne peut plus attribuer en chambre, c’est l’évangélique « sépulcre blanchi », pour désigner un type qui s’en tient mordicus à des idées surannées et qui se scandalise de n’importe quoi. Je trouve que ça vaut mieux que « grande gueule ». C’est vrai, ça en bouche un coin, à un député d’arrière-ban du parti adverse, généralement un avocat sans trop de culture générale, qui ne fait que gueuler des insanités trop inaudibles pour se faire expulser. À voir la quantité de novices à l’ADQ jouant ce rôle, il est tentant d’envoyer d’autres termes peu glorieux envers eux, lorsqu’ils arrivent avec une énormité, devant des politiciens aguerris constituant le gouvernement.

Imaginez la scène, en l’absence de règle de langage stricte à l’Assemblée nationale. Vous avez un ministre des travaux publics, qui se fait harceler pour quelque chose comme l’effondrement du viaduc de la Concorde. Un député de l’Opposition officielle le questionne :
-Monsieur le Président (les députés ne s’adresse pas la parole directement, mais par le biais du Président de l’Assemblée), le ministre est en train de mentir à la population, en faisant le bouffon, afin de cacher la vérité sur les magouillages dont son parti est visiblement mêlé, lors de l’attribution du contrat de construction. Qu’attend-t-il pour répondre, devant le risque qu’étire inutilement le ministre, en faisant preuve de la corruption dont le gouvernement crains d’être mêlé? ».

Avec une question pareille, un député risque de se fait indiquer la sortie directement par le Président, s’il persiste à maintenir ces propos. Certes, des drôles pourraient se targuer d’avoir un langage véritable et réel à l’Assemblée, plutôt que la langue de bois, mais je doute que nous avons besoin d’un tel langage, en démocratie.

Tout de même, je préfère avoir des débats civilisés, que des scènes de ce genre…








Ces images rappellent cette émission imbécile, « The Jerry Springer Show », où tout le monde se tapait dessus, après avoir révélé avoir couché avec l’un ou l’autre, ou les deux, avant de se faire séparer par les modérateurs, enfin…

Hier soir…

J’ai eu une belle soirée avec mes ex-collègues de ma succursale, lors d’une petite fête chez Julie et Laurent. J’ai gardé le lien avec eux, même si je ne travaille plus là-bas et que je m’ennuie de cet emploi. Plusieurs ont d’ailleurs quitté Renaud-Bray, dégoûté de la façon dont leur travail est considéré par l’employeur. On m’a appris que l’ambiance est plutôt morose et que le roulement des employés s’est accéléré. J’imagine que la succursale Fleury a rejoint la moyenne du roulement des autres succursales.

Ça vous surprend, que j’ai la nostalgie de mon ancien boulot? Ben oui, je m’ennuie des livres, c’est pas mal plus palpitant que de prendre des commandes de bouffes et de cigarettes, pour des dépanneurs. Depuis mon renvoi, je ne suis pas allé souvent dans une librairie, j’ai perdu le fil des nouveautés et des nouvelles culturelles. Côté musique, ça ne fait pas tellement de différence, depuis l’implantation de Radio Renaud-Bray dans les succursales, on n’avait pas une bonne idée de ce qui est intéressant…

Ces temps-ci, je lis les romans que mon amie Célyne m’a prêté, une série appelée « Club Van Helsing », qui a succédé à la série « Le Poulpe ». Cette série avait fait connaître nombre de bons auteurs, dont Didier Daenickx, Jean Bernard Pouy et Martin Winckler. C’est violent, le sang gicle, les personnages sont hors normes, tout pour me plaire…

http://www.clubvanhelsing.com/


vendredi, octobre 19, 2007

Enfin vendredi!

Je viens de me lever, en me disant qu’à la même heure, demain, je vais dormir paisiblement…

En guise de détente…

Pour tous les amis qui travaillent dans un bureau, coincé dans un cubicule, devant un ordinateur et qui rêvent de grands espaces, je vous laisse ce petit vidéo évocateur, envoyée par Mélanie, une de mes amie et ex-collègue de Renaud-Bray.



Ça pourrait donner des idées à Big Brother, qui est payé pour me surveiller, en attendant que ma cause soit entendue par un arbitre, si son bon patron peut se décider à accepter que je revienne à mon poste, dans l’éventualité qu’il perde sa cause…

mercredi, octobre 17, 2007

Lendemain de spectacle= soirée tranquille!

Encore une soirée mémorable au Métropolis, hier soir. J’ai annoncé plus tôt, à 5h45, que j’avais la chance d’aller voir en spectacle gratuitement, encore une fois par le biais de Judyth, le groupe Queens of the Stone Age. Popularisé par leurs succès radiophoniques, je n’ai pas été étonné d’apprendre, un peu avant le début du show, que la salle affichait « complet ». Wow, pour une fois, j’allais voir un groupe plus populaire que mes préférés. Pour tout dire, le groupe compte désormais un fan de plus.

Les deux groupes en première partie, Biffy Cliro et The Black Angels, ont été à la hauteur du travail qu’on leur a demandé. Surtout, je retiens le nom du second groupe, une révélation sur scène, mais aussi un puissant flash back d’une autre époque. En effet, quand le groupe a commencé, j’ai pu placer le nom d’un autre groupe depuis longtemps disparu, de la scène de Québec. Je crois que c’est bien la première fois que j’entend un groupe dont la musique est similaire à celle d’un groupe obscur, qui aurait pourtant mérité d’être mieux connu. Le groupe de Québec s’appelait Stir Before Using et jouait un rock dur et atmosphérique, à mi-chemin entre les premières productions alternative des années 80 et Black Sabbath. À ce que je sache, ils ont enregistré un démo, mais la vie du groupe a été éphémère, entre les années 1993-94. Il avait l’avantage d’être appuyé par une voix féminine ensorcelante, ce que n’ont pas les Black Angels. Néanmoins, le groupe du spectacle d’hier s’est fort bien tiré de son défi, soit intéresser les nombreux fans de QOTSA.

Ils n’ont pas été déçus, ces fans, nous non plus. Une solide équipe, derrière le charismatique chanteur Josh Homme, nous ont démontré tout un savoir faire technique, habillement nourri d’une vibration qui a littéralement enflammé le public. Je peux en témoigner, car moi et Judyth avons eu le privilège de voir le spectacle du haut d’une des deux loges, près de la scène. Rien du spectacle ne nous a manqué, ni sur scène ni dans la foule, dont l’ardeur de la mêlée générale ne s’est pas ralentie une seule fois durant la soirée.



Ces amis autoproclamés…

Dernièrement, sur le site Blogue.ca, une chronique nommée « La société parfaite de Monsieur J. » a fait son apparition. Son auteur, inspiré probablement par la montée de la droite conservatrice et rétrograde au Québec, s’est probablement dit qu’il était temps de s’exprimer, même si les idées qu’ils proclament sont d’une autre époque, dont la droite avec laquelle nous sommes habitués de traiter ne s’y reconnaît pas vraiment. Ce monsieur J. se présente comme un défenseur des riches, ceux à qui nous devons beaucoup, dont l’établissement de la civilisation. En effet, monsieur J. va jusqu’à défendre le colonialisme, qualifie les cultures amérindiennes de « barbarie », dénonce la compassion et l’humanisme, au profit d’une idéologie hybride rassemblant le capitalisme pur et l’impérialisme. Ainsi, « la société parfaite » ressemble à s’y méprendre à l’image démoniaque de la société capitaliste que cultive une certaine extrême-gauche, pour rassembler les plus inquiets sous sa bannière. Je vous laisse en juger par vous-même.

Curieusement, l’auteur m’a placé dans sa colonne « amis ». C’est peut être vrai, dans la mesure où quand je m’oblige à lire cette chronique, j’ai l’impression qu’elle est écrite pour me faire réagir. J’ai tombé dans le panneau, j’ai donc laissé des commentaires acerbes, en soulignant le fait que le jupon de la provocation dépassait. Le plus drôle, c’est quand j’y pense, j’ai déjà tenu ce rôle, il y a trois ans.

À l’été 2004, lorsque la station CHOI-fm, où sévissait Jeff Filion et consort, a été près de perdre sa licence du CRTC, une mobilisation sans précédent pour la région de Québec a mené à la création de plusieurs groupes de défense de la station, dont un forum des fans de CHOI, les ci-devants « X ». L’un d’entre eux, un dénommé Thompson, s’est mis à jouer les analystes politiques sur son forum, en suivant ce que son idole déclarait le matin, avec une moyenne de trois fautes d’orthographe par ligne. Cette catégorie de démagogues en herbe se sont mis à déraper, à dénoncer une société québécoise menée par une coalition de dangereux gauchistes et de profiteurs du système, au dépend des créateurs de richesse, etc. C’est à ce moment qu’est apparu sur le forum des fans de CHOI un autre excité de la liberté du capitalisme, Lucien Lavoie. Celui-ci s’est mis à en mettre davantage, allant jusqu’à décrire sa société idéale, qu’il avait emprunté à ses lectures des auteurs libertariens. Une société menée uniquement par les lois du marché, entièrement privatisée, dans laquelle nous ne retrouvons plus de grands groupes, mais seulement des petites communautés vouées à se livrer une âpre compétition, les unes contre les autres. Pour ceux qui ne s’adaptent pas, un mot d’ordre : « Malheur aux vaincus! ». Ainsi, on recrée les conditions des Etats-Unis du Far west, avec sa justice privée, sa loi du plus fort, ses communautés indépendantes les une des autres, dans la défiance et l’intimidation, ainsi que tout l’arbitraire que cette mentalité impose. Plusieurs lecteurs ont été attirés par ses propos, certains s’en sont méfiés. D’autres ont réalisé qu’au-delà de la volonté de sauver le droit de parole de Filion, ils n’appuyaient pas tous ces dérapages, encore moins celui de ce type, Lavoie, qui a écrit des insanité sur les pauvres, qu’on devrait laisser à leur sort et vous imaginez bien le reste…

Lucien Lavoie, c’était moi. J’avais endossé le rôle d’un hargneux, qui a décidé de reprendre à la lettre la pensée objectiviste de Ayn Rand, mélangé avec la démagogie libertarienne que l’on retrouve au webzine Le Québécois libre et les livres des auteurs du même acabit, pour la plupart parus aux Éditions Varia, avant son rachat en 2005 par un membre de la famille Bourgie. Je me suis amusé à provoquer les « X », en leur proposant de former un nouveau parti de droite, qui serait non seulement voué à imposer à la société un capitalisme intégral, en démantelant tous les acquis de la Révolution tranquille et en créant une contre-révolution, pour aller plus loin que l’Angleterre sous Margaret Thatcher ou encore les États-Unis de Ronald Reagan et des Bush père et fils. Un exemple pour le monde entier, rien de moins!

Je ne m’attendais pas à relire ici un genre d’émule, sûrement involontaire…je reviendrais sûrement sur le sujet, ça m’intrigue beaucoup, cette chronique…

mardi, octobre 16, 2007

Queens of the Stone Age

Après le travail ce soir, je vais me diriger aux Foufs, pour rejoindre mon amie Judyth. Le chanceux qui vous écrit présentement va aller voir le spectacle du groupe Queens of the Stone Age, au Métropolis, en bénéficiant de ce qu’on appelle la « guest list ». On va pouvoir profiter de la musique de ce groupe au nom si particulier...

Pour vous en donner une idée du spectacle que je vais voir:


lundi, octobre 15, 2007

Ces politicailleurs qui nous font honte!



Vous en aviez sûrement eu vent de cette nouvelle, j’en ai parlé dans un texte précédent, cette semaine. Il s’agissait des passages parallèles des ministres conservateurs Maxime Bernier et Bev Oda, de même que le député libéral Denis Coderre, en Afghanistan. Soucieux de se donner une quelconque importance et montrer leur solidarité avec les Afghans et les soldats canadiens basés là-bas, ces politiciens ont eu plutôt l’air minables, par leurs gestes et leur allure. Denis Coderre, histoire de se donner un air d’aventurier, a laissé son rasoir et sa crème à raser chez lui et est apparu avec une barbe de quelques jours… l’hôtel de luxe où il a logé, à Bagdad, était pourtant très bien coté! Quant au ministre Maxime Bernier, probablement le politicien étant à mes yeux le moins sympathique et le plus malhonnête à siéger au parlement d’Ottawa, son show avec les Jos Louis va rester dans la mémoire comme étant l’exemple le plus frappant de son absence de jugement. Ça paraît, quand on est issu de l’Institut de la Grande Vérité Économique de Montréal (IEDM). Distribuer des milliers de petits gâteaux, achetés à l’entreprise Vachon, installé dans son comté, était du plus mauvais goût (et je ne parle pas des petits gâteaux!). Il se trouve qu’à l’extérieur des bases militaires occidentales, l’aide humanitaire ne se rend que très partiellement, le contrôle territorial mené par les Talibans ne semble pas avoir tellement changé, depuis leur chute en 2001. Mais heureusement que le ministre Bernier a veillé au grain, nos soldats ont apprécié…

J’ai donc posé cette question et je la pose à vous, chères lectrices et chers lecteurs. Qui a eu l'air le plus con entre ces deux politiciens? Denis Coderre qui est en Afghanistan, pour y préparer la venue de son chef, ou encore Maxime Bernier, lui aussi en terre afghane, qui est allé distribuer des Jos Louis aux soldats basés là-bas?


« Hein!? Des Jos Louis? Wow! Quel beau geste! Quant à Denis Coderre... ben c'est Denis Coderre... n'importe où il a l'air d'un con... que ce soit en Afghanistan ou ailleurs... Alors ma réponse... euhm... Bon, la shot des Jos Louis, c'est dur à battre... » Julie A.

« Coderre, pour cette raison : http://archives.radio-canada.ca/IDCC-0-16-786-4720/sciences_technologies/visiteurs_ciel/ » Anne-Marie

« Coderre à cause de son début de barbe et du fait qu'il a déclaré que la position de son parti ne changerait pas à la suite de sa "mission". Alors c'était pour quoi faire? Réponse: c'était pour la carrière de Coderre, qui se prépare à le remplacer. » Benoît

« Entre 2 cons, il faut choisir le moindre... Well, au moins Coderre s'essaie en étant dans l'opposition, alors je vote Bernier. » Patrice

« Je vote pour Maxime Bernier, une strip-teaseuse a toujours été plus efficace qu'un politicien pour le moral des troupes. » Bastien

« Denis Coderre???....hein? quel chef??? Max Bernier?? ah ! le gars avec Mme Oda......oui oui....lui qui a donné des Jos Louis......! Ké cé qui sont allés faire là, vraiment représenter le Canada, les Afghans en reviendront pas c'est sûr! » Judyth

J’attend vos réponse, n’hésitez pas à les laisser dans les commentaires!

Petite fin de semaine, mais quand même…
…je suis allé faire un tour sur la rive-sud, autrement que pour le travail. Contrecoeur, je n’y avait jamais mis les pieds, j’ai eu droit à l’invitation de Louise, une copine rockeuse qui m’a amené faire un tour. J’ai pu constater que certains films ont été tourné là-bas, sans aucun doute, l’endroit s’y prête très bien, comme les champs de blé et l’usine monstrueuse qu’on a pu voir dans Saint-Martyr des Damnés. Le soir, je suis allé avec Judyth au party de financement de Dead Cats Films, un collectifs de vidéastes amateurs, où il y avait d’autres camarades. Je pensais au départ que nous aurions droit à quelques extraits de leurs films, diffusés sur Youtube et ailleurs, mais on s’est contenté de se payer de la bière et rigoler. L’endroit, les Pas Sages, un bar de la rue Rachel, s’apprêtait bien aux événements du genre et le service était très bien. Aujourd’hui, je suis allé à l’assemblée annuelle de l’association de comté Québec solidaire pour Rosemont. Pour une fois, je ne ferai pas partie du comité de coordination, je pense que je n’ai pas trop la forme, depuis que je travaille à Boucherville. Il m’est donc difficile de prendre des tâches supplémentaires, dans un contexte où je passe plus de quarante heures au travail…mais c’est certain qu’en cas d’élection, je vais répondre « Présent! ».
En passant, pour vous donner une idées des productions de Dead Cats :

jeudi, octobre 11, 2007

Rires québécois...

Hier soir, en fouillant un peu dans le site Youtube, j’ai trouvé ce monologue savoureux d’Yvon Deschamps, enregistré au début de l’été, je crois. Un Deschamps en très grande forme, comme vous allez le voir…



L’autre mal-aimé, au Québec.

Devant la succession de sondages catastrophiques sur le PLQ et son chef, Jean Charest, je n’ai pu résister. J’ai posé cette question, sur le site connu : Jean Charest va-t-il demeurer chef du PLQ jusqu'aux Fêtes?

« V’la une question hyper-hypothétique. Donc, p'tête ben qu'oui, p'tête ben qu'non! Plus sérieusement, il n'y a rien dans les statuts du PLQ qui pourrait le forcer à quitter, par contre il pourrait toujours démissionner de son poste. Un remplaçant? » José

« Charest est là pour rester...du moins pour l'instant....et au-delà le temps des fêtes ! » Patrick

« Bien oui, Charest est là pour un bout de temps. Il faudrait débarquer complètement les libéraux pour qu'ils se débarrassent de lui. C'est un parti de pouvoir, tant et aussi longtemps qu'ils occupent le pouvoir ils ne casseront rien. » Éric

« Charest c'est un monstre d'immobilisme et un grand opportuniste et jamais il ne prendrait une décision comme démissionner de son poste a moins d'avoir de quoi de mieux qui l'attend. Oui il va rester. » Claude

« Comme Éric l’a dit. » Patrice

« Tout ce que je peux dire, c'est que s’il part, je prendrai une bonne cuite... » Marlène

« Oui. Parce que personne n'est assez fou pour vouloir prendre sa job maintenant. Ils vont attendre qu'il perde une autre élection. » Benoît

« Dion va quitter avant, Mulcair a été élu dans Outremont. C'est tellement beau, on va pas pleurer pour cet enfoiré de Dion...et moi qui vote NPD, on a enfin un député au Québec! » Jean-François

« Jean qui? » Julie A.


mardi, octobre 09, 2007

Rires canadians...

Mon amie Marie-Claude, qui est parfaitement bilingue, m’a envoyé ce monologue d’un humoriste torontois d’origine indienne, que j’ai adoré. Je tenais à partager avec vous ce moment…



Le mal-aimé

J’ai posé cette question, l’autre jour, sur le site connu. Elle m’a donné plusieurs réponses savoureuses.

La question : Stéphane Dion va-t-il rester chef du PLC encore longtemps?

« Je dirais jusqu'aux prochaines élections. Il a gagné la course à la chefferie, mais pas le cœur des québécois, même s'il se dit "vert" (seul point positif au tableau). » Marie-Claude L.

« Bien là. Je vois pas pourquoi il devrait partir. Il a juste à attendre les élections et le peuple Québécois va lui montrer la porte!!! » Marlène G.

« Je pense qu'on va avoir des élections fédérales cet automne. La survie politique de Dion dépendra des résultats de son parti. Le meilleur cas concevable serait un gouvernment libéral minoritaire. Alors il pourrait s'accrocher. Sinon: la porte! » Benoît R.

« La politique électoraliste canadienne et québécoise a du plomb dans l'aile ces dernières années... Si Dion se réajuste pas d'ici les probables élections automnales, il risque de se faire poignarder dans le dos par ses adversaires libéraux... » Patrice V.

« Je ne pense pas. Il y a quelque chose d'un peu hautain chez lui qui ne touche pas le peuple quebecois. » Pascale B.

« J'espère juste pas.....on est mal barré de part et d'autre... Selon Céline Hervieux-Payette..oui !!! » Marie-Claude M.

« Je ne pense pas! Il est tres froid et loin des gens et je ne trouve pas qu il est un tres bon communicateur. Au moins, Jean Chretien avait le merite de nous faire rire par ses niaiseries. Lol » Mélanie L.

« Stephane qui? » Julie A.




Crétin!!!

Il y a un politicien que j’apprécie encore moins que les autres, c’est l’actuel ministre des affaires étrangères, Maxime Bernier. Voici ce que rapportait la Presse canadienne :

KANDAHAR, Afghanistan - Le ministre canadien des Affaires étrangères, Maxime Bernier, a conclu une visite éclair en Afghanistan, dimanche, en reconnaissant que le pays demeurait un endroit dangereux.

M. Bernier a cependant insisté sur le fait que des progrès avaient été réalisés, se disant fier du travail accompli par les soldats canadiens dans ce pays d'Asie centrale.

"C'est difficile. Oui, je le reconnais", a-t-il déclaré à des journalistes sur la piste du terrain d'aviation de Kandahar, juste avant qu'il ne monte à bord de l'avion qui devait le ramener au pays en compagnie de la ministre de la Coopération internationale, Bev Oda. (…)

Lors de leur séjour, Mme Oda et M. Bernier se sont par ailleurs entretenus avec le président afghan Hamid Karzaï, à Kaboul. Ils ont également rencontré des soldats canadiens dans un restaurant situé sur la base aérienne de Kandahar. Puis, ils ont distribué des gâteaux Jos Louis, de Vachon, dont les installations sont situées dans la circonscription de M. Bernier, aux troupes qui se trouvaient sur une base située 40 kilomètres à l'ouest de Kandahar.

Vous avez bien lu…quand on sait que plusieurs soldats ne reviendront pas, ou encore reviendront avec de grave séquelles psychologiques, que l’armée canadienne refuse de reconnaître, c’est d’une indécence inouïe!

lundi, octobre 08, 2007

Il y a quarante ans, Ernesto « Che » Guevara…

Comme beaucoup de gens aujourd’hui, particulièrement en Amérique du Sud mais aussi un peu partout à travers le monde, la mort du grand révolutionnaire au visage mythique est souligné et je fait de même sur ce blogue.




dimanche, octobre 07, 2007

Se changer les idées.

Après une semaine que je qualifierai de Rock’n’Roll, avec mon passage à la Régie du logement et des problèmes récurrent au travail, je me devait de prendre des distances avec mes préoccupations. Un passage aux Foufs s’est donc imposé vendredi soir, à l’invitation de Judyth. Hier, après une journée de quasi-calme plat, hormis un peu de ménage, je suis allé voir un film avec Françoise, ma camarade de QS, au Quartier Latin. Pour ceux que ça peut intéresser, Odette Toutlemonde est le petit film typique, gentil, drôle, un peu iconoclaste. L’auteur du livre et du film, Éric-Emmanuel Schmitt, a réussi une production pas très loin de ce que pouvait nous amener un film comme Le fabuleux destin d’Amélie Poulin. C’est ce que j’avais besoin, pour décrocher de cette semaine.

Il m’arrive encore de penser à cette journée de mercredi, où j’ai fait face à mon ancien proprio. Quand je pense à ce type, Robert C., je ressent de la colère mais aussi une certaine perplexité, devant un tel individu. En dehors de mes fantasmes de violence que j’ai nourri envers lui (là, je ne vous en dit rien, vous n’aimeriez pas ça…), je ne peut que rester sidéré, envers une telle avidité chez une personne. Tout, chez ce type, semble être motivé par l’argent. En repensant aux minutes que j’ai dû passer dans la même pièce, avec cette ordure, j’ai réalisé que non seulement ce type est venu se défendre de m’avoir spolié d’une somme d’argent, mais aussi m’en réclamer. Je verrais plus tard, dans ce mois, si ce type est venu mentir à la RLQ pour s’en mettre un peu plus dans les poches. C’est l’avare qui pense que, même lorsqu’il doit prendre une marche, ça doit lui rapporter du fric… Il est tellement avide qu’il en est devenu très laid, selon une vue personnelle que je qualifie d’objective…

À propos de mon dernier envoi…

Certains on remarqué que le 4 octobre, je n’ai laissé que les mots « FREE BURMA! » afin de souligner mon appui à la révolte populaire en Birmanie. C’est Didier, un camarade dont je n’ai pas eu souvent de nouvelles, qui m’a envoyé un courriel concernant un mouvement des rédacteurs de blogues. Le 4 octobre, nous devions laisser ces mots, pour dénoncer la juntes militaires au pouvoir là-bas, depuis trop longtemps.

On n’entendais parler que très sporadiquement de ce pays, plutôt discret, avant que les moines bouddhistes commencent leur action de masse. En dépit de la restriction de la liberté de parole et de presse là-bas, il apparaît que le pays, appelé aussi Myanmar depuis 1989, n’a pas été inquiété par le Conseil de sécurité de l’ONU. Peut-être que cette junte, aussi liberticide et répressive que l’on puisse imaginer, dérange moins que certaines autres dictatures. On a les tyrans que certains préfèrent, d’autres sont insupportables, mais ils demeurent des despotes, peu importe leur nature. C’est pourquoi je trouve que les États-Unis, en condamnant la clique des généraux birmans, cherchent moins à leur nuire directement qu’à influencer sur la géopolitique de la région. C’est pourquoi la Chine, alliée de ce pays, et la Russie, voisin pas très lointain et observateur attentif dans les circonstances, se sont abstenus de suivre le gouvernement américain dans cette mise au ban du Myanmar, somme toute très symbolique.

En Iran, il n’y a pas de gays…

C’est l’ubuesque président iranien qui l’a dit, Mahmoud Ahmadinejad, lors de son passage aux États-Unis. Vraiment n’importe quoi. En fait, il indiquait clairement que ceux qui restaient encore, selon lui, avaient été pendus…
Mark Fiore a fait une animation là-dessus :
(cliquer sur l'image!)

mercredi, octobre 03, 2007

Match nul.

C'est aujourd'hui que je devais aller à la Régie du logement, à la Pyramide Olympique, sur la rue Sherbrooke. Après deux ans et demi d'attente, j'allais peut-être obtenir justice, bien que je me doutais pas de l'issue dont ma cause allait m'amener.

Je suis allé travailler ce matin, pour au moins trois heures, afin de travailler avec mes camarades dans le chaos qu'a amené l'ajout de plus de six cents client, essentiellement des restaurants. Hier, c'étais la suite ininterrompue des appels de clients affolés, craignant de ne pas obtenir leur commande ou encore, celle des plaintes pour l'heure tardive de l'arrivée de la marchandise. Une cliente m'a même rapporté que le chauffeur qui lui avait amené sa marchandise ne parlait ni français, ni anglais... ouais, je pense qu'on a des choses à peaufiner, dans l'entreprise...

Ces trois courtes heures m'ont permis de parader au bureau en chemise-cravate... alors là, je ne vous dit pas les commentaires élogieux. J'avais pourtant prévenu que ça allait être exceptionnel, étant donné mon passage à la RLQ dans l'après-midi. Enfin, à moins qu'on m'impose une règle stricte en matière de tenue vestimentaire, je ne pense pas abandonner le port du t-shirt. Quitte à continuer à me faire appeler « Rock Star », pendant encore longtemps, par mon superviseur!
Au moins, j'ai remarqué que je savais matcher les couleurs et les motifs de façon plus intelligente que mon crétin d'ex-proprio, ce vieux plouc de Robert C., avec qui j'ai fait la gaffe de rester trop longtemps dans son appartement du boulevard Saint-Michel. Bien que ça n'a aucune importance, j'ai peut être des goûts punks très discutables dans ma tenue vestimentaire mais au moins, je ne tente pas de matcher des couleurs laides sur une cravate achetée il y a quinze ans, avec une chemise à carreau couleur vomi. Il a eu la décence de ne pas porter son hideuse casquette en cuir pourrie, qu'il portait été comme hiver. De plus, pour compléter le tableau pas trop reluisant de cet individu, il a le physique tout droit sorti des sinistres caricatures antisémites que les Nazis se servaient, pour leur propagande anti-juive en Allemagne, avant la guerre. Le nez, les yeux, la posture, les mains, tout! Comme si ce n'était pas suffisant, ce type est tellement obsédé par l'argent qu'il m'a déjà piqué une crise monumentale au téléphone, parce que mon chèque était arrivé trop tard dans le mois. Comme je suis resté six ans et demi dans l'appartement, il n'a pu l'augmenté à sa guise, malgré le peu d'entretien qu'il a fait à son bloc. Il a bien fait changer les fenêtres dans la période où j'habitais là, mais il n'avait même pas fait compléter la finition à l'intérieur. L'appartement voisin, bien que plus petit et moins pratique, coûtait plus de cent dollars de plus par mois, du fait qu'il avait changé trois fois de locataire, pendant mon séjour.

Raconter ce qu'il s'est passé aujourd'hui serait un peu long et inutile. Je dirais simplement que j'étais moins bien préparé que mon ex-proprio, dont j'ai appris que sa qualité de « landlord » était son sa seule occupation. Il a trouvé le tour de se plaindre qu'il a du se déplacer de Sainte-Adèle à Montréal, pour plaider sa cause...J'ai donc eu un peu de misère à continuer, lorsque la crapule a sorti un argument en béton, pour réfuter ma cause. Cependant, je vais vérifier cet élément de sa défense, dans les prochaines semaines. J'ai la vague impression qu'il a produit un faux document...aussi, il ne pourra prétendre obtenir d'autres montant de ma part, comme il l'a prétendu aujourd'hui. Il est tellement gratteux qu'il a laissé tomber la possibilité...

Après l'audition, l'ordure s'est dépêché de quitter la place, peut être qu'il n'avait pas apprécié ma façon quelque peu haineuse de le regarder. J'ai bien eu envie de lui botter le cul, mais comme je suis un bon garçon poli et respectueux, je me suis abstenu de mes fantasmes de vengeance. Je pense les avoir exprimé en partie ici même...

L'ADQ et son virage vert : des témoignages!

J'ai posé la question à mes amis d'un site connu, afin de leur demander leur avis sur l'événement qui a retenu l'attention au Québec en fin de semaine dernière. Ma question était la suivante : La conversion écologiste de l'ADQ vous semble-t-elle crédible?

Voici les réponses :
« Pour moi, ADQ et crédible dans la même phrase relève déjà de l'oxymore... Est-ce que ça répond à la question? » Julie-A.

« TELLEMENT! » Rafaël (évidemment, c'est de l'ironie, il est militant de QS...)

« Ah! Nous sommes tellement vert que les billets US cachent tout notre programme électoral... » Rico

« Absolument, as-tu vu la vision du parti vert, c'est hyper à droite. Le néo-écologisme, c'est des bourgeois qui veulent que ce soit vert autour d'eux parce que le gris c'est laid. » Bastien

« En affirmant que les préoccupations environnementales ne doivent JAMAIS entraver les grands projets et le développement économique, Dumont a montré qu'il se fout complètement de l'écologie et ne veut que corriger le manque de crédibilité de sont parti ». Benoît

« ... » Patrice



lundi, octobre 01, 2007

Ces fin de semaine pas reposantes...

Je reviens de travailler ce soir, avec la sensation de n’avoir pas dormi de la nuit dernière. C’est presque le cas, j’ai sommeillé pendant trois heures au maximum et de la façon dont je cumule les fautes de frappe en écrivant, je sens que je ne resterais pas éveillé très tard…

C’est à 1h00 que je suis arrivé chez moi ce matin, de retour de Québec et surtout de mon repêchage de hockey, au pub Saint-Louis, en face de la traverse à Lévis. Comme par les autres fois, ce fut une grande séance de bitchage collectif entre amis et connaissance, tout le monde a eu droit aux railleries des autres pour tel ou tel joueur, reconnu comme les roi des brochets parce qu’il joue pour le Canadien ou encore, qu’il a passé le cap des 35 ans. J’ai choisi en douzième sur les 17 participants, pour la première ronde. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que Sidney Crosby a été choisi en premier, par El Side, gagnant du choix initial, par le tirage au sort. En passant, il est connu, le Side : il fait partie de Blinded By Faith, un groupe metal qui commence à être sacrément connu en dehors du circuit québécois. C’est Gauvin, dit « El Chiâleux » (y’a des surnom qui disent tout…) qui a choisi Jaromir Jagr à son tour, puis mon ami Math, chanceux devant l’Éternel, affectueusement appelé « El Coéffeur » (c’est une longue histoire…) par la gang, qui a choisi son traditionnel Joe Thornton, son joueur préféré. À mon tour, j’ai choisi Eric Staal, des Hurricanes de la Caroline.

Voici mes choix au repêchage :
1. Eric Staal, Hurricanes de la Caroline
2. Michael Nylander, Capitals de Washington
3. Ray Whitney, Hurricanes de la Caroline
4. Daymond Langkow, Flame de Calgary
5. Tim Connoly, Sabres de Buffalo
6. Jason Arnott, Predators de Nashville
7. Cory Stillman, Hurricane de la Caroline
8. Mike Sillinger, Islanders de NY
9. Brian Campbell, Sabres de Buffalo
10. Marc-André Bergeron, Islanders de NY
11. Guillaume Latendresse, Canadiens de Montréal
12. Jiri Hudler, Red Wings de Detroit

Pas mal, non? Bon, on verra bien, mais je n’ai pas choisi les membres des Hurricanes pour rien, ils m’ont été très profitables les autres années et mieux encore, ils ne se blessent pas. J’ai encore nommé mon équipe « l’Armée Rouge » et j’ai participé à l’activité coiffé de mon célèbre béret soviétique, celui que détestent tant les Adéquistes du groupes…

Ma soirée de repêchage a été écourtée tout juste après mon dernier choix, quand mon père est venu me chercher au Pub pour m’amener à Sainte-Foy rejoindre mon lift organisé avec Allo-Stop. J’ai embarqué avec un David, un jeune gars dans la vingtaine, qui n’a pas tardé à me prendre pour cible dans l’auto, quand je me suis assis à l’arrière : mon béret avait fait son effet sur lui…

La montée s’est avérée périlleuse, le David en question s’est mis à me harceler de ses vérités acquises à l’école des sciences de la gestion de l’UQÀM, les même niaiseries que nous assènent les Facal et Elgraby dans les journaux de Quebecor. Je me suis défendu, en essayant tant bien que mal de conserver mon calme, la bière ingurgitée au Pub ne m’aidait pas tellement qu’à être très prompt à répondre. C’est vrai que je risquait quand même de rendre le voyage pénible aux deux autres passagers, une jeune fille assise à l’arrière avec moi et un artiste au cheveux gras à la place du co-pilote. Ça ne m’est pas arrivé très souvent d’être pris avec un néo-libéral exalté de sa religion, dans un espace aussi exigu que celui d’une voiture.

C’est en entrant dans Lotbinière, sur la 20, que David a dévoilé son jeu : il voulait me faire parlé et il a réussi. Il fallait simplement qu’il exagère quelques traits typiques du néo-libéral condescendant et voilà, j’étais tombé dans le panneau. Comme je m’en doutais, il est un social-démocrate…et le frère de ma copine Audrey, la littératrice dont je vous ai vanté les œuvres dans le texte précédent. Le monde est donc petit…

Le reste du voyage s’est très bien passé, comte tenu du début et du fait que j’ai manqué d’arriver trop tard au rendez-vous, le bureau d’Allo-Stop avait changé de bâtiment, entre mes deux passages à Lévis. On s’en est rendu comte à la dernière minute, moi et mon père…

La veille…

On a eu droit à une belle réunion en famille, avec celle de ma sœur et de Pascal (mon beauf’), avec les ti-minous Vincent et Thomas, mes neveux que je vous présente ici. Ma mère a préparé un excellent souper et mon père a présenté, sur la télé, ces innombrables photos de son passage avec M’man à Paris, il y a deux semaines. Fiou! C’est incroyable ce qu’on peut en visiter des lieux, en dix jours! Si ça adonne et que j’ai quelques photos en main, je vous montrerais quelques lieux qu’ils ont vu…