dimanche, décembre 30, 2007

Quelques prévisions politiques pour 2008...

Je me suis amusé à faire quelques prévisions pour l’année qui s’en vient. Non pas comme Stéphane Laporte et ses multiples palmarès, mais sur quelques éléments d’actualité et leurs développements, compte tenu de leur évolution. Sur le coup, je n’en avais pas retenu plusieurs, mais en y réfléchissant un peu plus, j’ai imaginé quelques développements possibles pour chacun. Comme je suis aux antipodes de toute forme d’ésotérisme, je ne prévois que des événements dont l’issu ont des ramifications avec le présent. Bien sûr, on ne peut mettre de côté que des événements inattendus viennent bouleverser la donne. L’exemple de l’assassinat de Benazir Bhutto plus tôt cette semaine en est un sinistre exemple. Ou encore, qui aurait prédit, à pareille date l’an dernier, la poussée électorale de l’ADQ? Ce même parti, que je voyais disparaître de sa belle mort, advenant une défaite de son chef, dans son propre comté...

Ces prévisions demeureront sur ce blog, immuables dans ce texte (que je m’y prenne, à aller modifier le texte et crier « je vous l’avais bien dis ») Ça sera intéressant de vérifier, l’an prochain, si ces prévisions se sont avérées réalistes. On verra bien ce que mon flair a comme efficacité… allons-y!

Vous ne le souhaitez peut-être pas, mais il y aura bien des élections fédérales cette année, peut-être même cet hiver. Les trois partis de l’opposition, voyant l’essoufflement du gouvernement et son incapacité de rentabiliser ses décisions au plan électoral, verront à le faire chuter au moment opportun, au vote de l’adoption du budget par exemple, comme plusieurs le pensent. Même avec des moyens considérablement réduits, les libéraux vont tenter le tout pour le tout, en espérant tabler sur l’insatisfaction de la population envers les politiques environnementales tout à fait inadéquates du gouvernement Harper. Les stratèges libéraux verront également ce que vaut leur chef, après des débuts laborieux à la tête du parti. Dépendant des résultats, Stéphane Dion joue déjà son avenir. Je prédis même le résultat : encore un gouvernement conservateur minoritaire, avec quelques députés en moins, au profit des libéraux et des néo-démocrates. Quant au Bloc québécois, il verra sa part de députés fléchir quelques peu, mais ils vont quand même bien s’en tirer. En fait, je doute fort que les conservateurs obtiennent plus de députés que la dernière fois, grâce au vote adéquiste. Pourquoi? C’est une évidence : ce n’est pas le même parti politique, ni le même chef de parti! Comme on a pu le constater, c’est une question de conjonctures favorables dont a bénéficié l’ADQ et le Parti conservateur, dans l’espace d’une année, mais je doute que cela puisse se répéter à nouveau. L’effet de nouveauté estompée, les conservateurs devront chercher autre chose, pour se promouvoir au Québec. Ce n’est certainement pas avec leur bilan environnemental, ni avec la mission militaire canadienne qu’ils pourront espérer un écho favorable aux urnes. Tout au plus, ils peuvent espérer un ralliement du vote fédéraliste dans certains autres comtés du Québec, mais l’heure n’est pas à la confrontation sur la question nationale.

Aura-t-on des élections au Québec, ce printemps? La réponse nous vient directement du « cheuf » de l’ADQ : ben non! À ce sujet, deux événements aura marqué l’automne. Le premier est la tentative ratée des adéquistes de renverser le gouvernement, sur le vote du budget. La raison? « On est un parti d’opposition, alors on s’oppose » dira le chef de l’Opposition officielle, Mario Dumont. Si ce dernier ce plaint de la couverture défavorable qu’il obtient des journalistes montréalais, il devrait également se plaindre de lui-même et de son entourage. N’importe qui aurait viré le conseiller qui lui a suggérer de retourner en campagne électorale cet automne, simplement pour essayer d’obtenir la majorité. Quand on a observé les difficultés des Belges à obtenir un gouvernement fonctionnel, on se dit qu’avec le gouvernement Charest, on n’est pas si mal loti. Le second événement a été le désir d’aller aux urnes, sur la question d’abolir les commissions scolaires. Cette fois, le chef de l’ADQ a démontré un manque incroyable de recul et de sagesse, en reprenant une cause issue des tribunes téléphoniques et des cartons de L’IEDM. Pour sauver environs huit millions de dollars et refiler des responsabilités aux municipalités, dont la plupart se débattent pour équilibrer leur budget, l’ADQ était prête à aller en élections…et faire dépenser l’État de 80 millions de dollars, le coût total d’une élection générale. Pour un parti politique se réclamant du « gros bon sens » et de l’austérité budgétaire, il a très mal paru.

En fait, la présence de l’ADQ comme parti de l’Opposition officielle a fait bien paraître le gouvernement, tant celui-ci a manœuvré tout à son aise avec des critiques aussi inexpérimentés qu’impulsifs, dont le caractère brouillon n’échappe à personne. Mon ami Raymond me faisait remarquer l’autre jour que les débats à L’Assemblée nationale avait pris une toute autre tournure, depuis que 41 députés adéquistes font face au gouvernement Charest. Il faut voir les ministres libéraux se lever, avec un sourire aux lèvres, et répondre sans aucune difficulté à des critiques pas foutus de formuler des questions cohérentes. Non seulement on pourra dire que les députés de Dumont aura permis un retour en force du gouvernement Charest, mais aura permis au Parti québécois de se ressaisir, avec le retour de Pauline Marois. Celle-ci aura effectué dans l’esprit de plusieurs la reprise de la défense de l’identité nationale, quand elle a voulu instituer la question du « Nous », dérobant ainsi ce qui a permis à Dumont de convaincre nombre de nationaliste à voter pour lui. La preuve est la suite de sondages soulignant la lente descente de l’ADQ dans les intentions de vote et la remonté du PQ. Enfin, la continuité du « one-man show » que constitue l’omniprésence de Dumont sur toutes les tribunes, au détriment de ses acolytes, relégués dans des rôles de faire-valoir. Cette analyse de Radio-Canada est d’ailleurs très révélatrice, sur cette continuité de l’ADQ à agir comme un tiers-parti. D’ailleurs, le succès électoral de l’ADQ, contenu à la performance de la campagne de son chef, risque d’être également son talon d’Achille. Tant et aussi longtemps que le parti relève que de la personnalité de son chef, dont les revirements idéologiques l’ont fait très mal paraître cet automne (rappelons-nous les épithètes « girouette nationale » et « vire-vent » que lui a attribué Jean Charest), il ne pourra assurer une rupture avec ce que nombreux de ses membres souhaitent, dont la majorité semblent plus campés à droite que Dumont.

Et s’il y avait des élections, pour une raison qui nous échappe maintenant? J’ose prédire un troisième mandat de suite pour les libéraux, majoritaire cette fois-ci. La conjoncture si favorable à Mario Dumont (que j’appelle « l’alignement des astres ») ne se répètera pas la prochaine fois. Une mauvaise performance des libéraux, une direction erratique du PQ avec André Boisclair, une très bonne campagne électorale nationale de Mario Dumont, encouragé par un contexte favorable (la question des accommodements raisonnables, rappelez-vous de l’épisode d’Hérouxville) ne peuvent se répéter précisément une autre fois. L’ADQ n’a d’ailleurs pas été élu pour former le gouvernement, malgré cela…

Il en reste pas moins que « l’adéquisation » des questions politiques va se poursuivre, notamment lors des prochaines commissions parlementaires. J’ose espérer que le simplisme des solutions adéquistes, quand celles-ci existent, apparaîtra tel qu’il est. Tout remettre au privé et l’abolition des structures vont finir par se révéler pour des réponses dénuées de profondeur, au mieux pour des réactions de tribunes téléphoniques ou au pire, issue de l’économisme triomphant à la droite de l’ADQ.

Et chez nos voisins du Sud…

Il y aura des élections aux États-Unis, peu importe ce qu’il se passera là-bas, pour trouver un successeur au pire président de l’histoire de ce pays, George W. Bush. Je suis d’avis que le prochain président ne ressemblera pas à son prédécesseur. Maintenant, il reste à savoir qui seront les candidats des deux principaux partis que plusieurs qualifient de « parti unique bicéphale », tant l’horizon de la politique américaine est bloqué par ces deux appareils. Dans onze mois, que choisiront les électeurs? Je suis d’avis que ça se passera entre un démocrate passant pour un anti-Bush, et un républicain qui essayera de faire oublier le bilan désastreux de la politique intérieure de l’administration sortante. À cette date, je pense que ça se passera entre Barak Obama, dont l’appui populaire dans les classes ouvrières et les communautés ethniques feront la différence, dans le parti démocrate, et John Mccain, qui risque de se faufiler entre l’ex-maire de New York Rudolf Giuliani et le candidat de la droite chrétienne Mike Huckabee. C‘est la raison, plus que la figure, qui fera pencher les républicains vers un candidat modéré, moins marqué à droite. Malgré cela, on remarque la propension des candidats à se réclamer de Ronald Reagan.

Dans un tout autre ordre d’idée…

J’ai loué le troisième volet de « Pirate des Caraïbes », hier soir, préférant le confort de mon salon à une sortie intéressante improbable dans les bars. Comme plusieurs, je suis resté quelques peu sur ma faim. J’avais trouvé les personnages rafraîchissant dans les deux autres films mais cette fois-ci, le scénario décousu m’a laissé sur mes attentes. Je me suis surpris à décrocher, tant je ne retrouvais pas le côté humoristique du premier opus. Je me suis gardé une autre suite de film pour ce soir, «28 semaines plus tard ». J’avais bien aimé le « 28 jours plus tard », de 2003, réalisé par Danny Boyle, celui-là même qui nous avait offert le merveilleux « Trainspotting » en 1996.

Pour ceux qui n’avaient pas vu ce premier film, voici la scène de départ très réussie, qui a fait date dans le cinéma d’horreur…

samedi, décembre 29, 2007

Si ça pouvait être vrai...

Aviez-vous vu le film « V for Vendetta »? Dans le film, le héros inconnu, V, portant un costume de Guy Fawkes, inspire les habitants d’une Angleterre devenue une dictature totalitaire à se conscientiser et à se révolter contre un pouvoir injuste. Dans ce vidéo, on reprend son discours…mais on l’adapte à une situation que nous connaissons malheureusement que trop bien…



Si ça peut donner à réfléchir, en ces temps de réjouissances...

jeudi, décembre 27, 2007

Retour de Noël.

Comment s’est passé votre réveillon? Avec ma famille, nous avons eu une très belle soirée de Noël, la joie de nous retrouver tous ensemble réuni, chez ma sœur, a servi de « magie », s’il en existe vraiment pour cet événement. Outre notre famille, en plus de mon beau-frère et mes neveux, il y avait un ami de ma sœur, qui a pris ma relève pour le Père Noël, cette année. D’après ce que j’ai pu constater, il a été très crédible, les yeux de Vincent et Thomas brillaient de joie, après le choc du réveil à 21h30, pour voir arriver le gros barbu en rouge. J’espère avoir les photos de mes neveux sous peu, afin de vous montrer à quoi ressemblait leur émerveillement, devant le Père Noël et ses cadeaux…
À ce sujet, je ne peux que me féliciter d’avoir fait mouche, avec le cadeau que j’ai offert à ma mère. Vous avez peut être le souvenir de ce chanteur d’opéra britannique, découvert cette année par l’émission « Britain’s Got Talent ». J’avais fait mention de Paul Potts cette année, dans un texte précédent, l’été dernier. Depuis sa victoire à ce prestigieux concours, Potts a réalisé un album, « One Chance », dont j’ai offert une copie à ma mère Elle avait entendu parler de lui, mais sans s’attarder davantage. Elle a donc eu énormément de plaisir à écouter (et réécouter inlassablement…) cet album. Il est très bien fait, cet homme a une voix très harmonieuse, très musicale, dont on ne se lasse pas.








De mon côté, j’ai reçu quelques pièces de vêtement pas punks du tout, avec lesquels je vais avoir l’air du monde, pour une fois (hi hi hi!), un beau livre de photographies de guerre et une photo de mon filleul, que j’ai bêtement oublié chez ma sœur. Sans aucun doute, j’ai été gâté, encore une fois…je l’avais déjà été amplement, le mois dernier, mais bon…




Bref retour à Boucherville

Mon nouvel employeur a fermé ses portes pour deux semaines, comme à son habitude à chaque année, pour les vacances des Fêtes. Comme je viens tout juste d’arriver à cet endroit, je n’ai malheureusement pas droit à la rémunération de ces deux semaines. Je m’était donc offert à travailler pour mon ancien employeur et reprendre le collier là-bas. Ça n’a pas été très facile ce matin, d’une part parce que j’avais déjà perdu certaines habitudes de travail. Les deux semaines d’apprentissage de mon nouvel emploi ont demandé beaucoup. De plus, hier soir, je suis allé au spectacle des Fêtes d’Éric Lapointe, au Métropolis, avec Judyth et Mike. Nous avions eu des billets de faveur, comme ça nous arrive souvent. Je suis donc rentré un peu tard, suite à ce spectacle très festif, placé sous le signe de l’alcool et la fête des excès, si j’en crois ce qu’on fait les spectateurs… tout un public, celui de Lapointe!

Pour revenir à cette journée, elle a été loin d’être reposante. Sans doute, je ne regrette pas de ne plus être définitivement à l’emploi de cette entreprise, la vente de bouteilles de liquide lave-vitre, ce n’est pas la chose la plus palpitante qu’il soit. De plus, je n’apprécie toujours pas la présence d’un certain cadre, un pauvre type dont l’entreprise maintien à ses fonctions dans l’entrepôt, avec qui j’ai eu des mots en septembre. L’individu s’était adressé à moi de façon très irrespectueuse, en me reprochant de faire la sieste durant ma pause, sur le lit de camp du semblant d’infirmerie de l’endroit. J’ai remarqué qu’il a cette manière très détestable et autoritaire des « petits chefs » de s’adresser aux gens. Le genre de type qui ne devait pas avoir de l’autorité sur qui que ce soit. Lorsque je partirai de façon définitive de cet endroit, je me promet de lui dire, de façon plus révérencieuse, que je n’ai pas 17 ans et même à cet âge, on ne s’entretien pas avec les gens de cette manière imbécile.

Crainte au Pakistan
Je ne peut avoir que de l’appréhension, pour la suite des événements au Pakistan. L’assassinat barbare dont l’ancienne première ministre Benazir Bhutto a été la victime, de même que la vingtaine de personne qui l’accompagnait, ne peut que faire craindre le pire, dans ce pays voisin de l’Inde, de l’Afghanistan et pas très loin de L’Iran…Sans vouloir parler d’escalade à venir, étant donné la tension très forte au sein de la population, en proie à des violences intestines, les prochains jours devraient être cruciaux, pour l’avenir de la région. Et au cas où vous l’ignoriez encore, le Pakistan est une puissance nucléaire…





lundi, décembre 24, 2007

Joyeux Noël... et paix sur la Terre!

Une de mes amies m'a envoyé ce vidéo, avec la chanson très connue de John Lennon. Ça exprime bien mon état d'esprit, pour ce Noël...




samedi, décembre 22, 2007

Ouf! Quelle semaine!

Je n’ai pas fait preuve de constance, ces derniers jours, pour écrire quelques trucs sur ce blogue. Non pas que mes soirées ont été très occupées, loin de là, si on fait exception de jeudi soir. Avec mon nouvel emploi, je reviens très fatigué à chaque soir. Une journée à apprendre et à essayer de retenir telle ou telle fonction n’est pas des plus aisé, de même que le nom d’environs deux cent personnes… Judyth m’impressionne, quand je la vois retenir par cœur le numéro de chaque employé! De mon côté, les différentes façons d’envoyer des paquets de toutes sortes et la procédure qui les accompagne me donne parfois des maux de tête. Hier encore, j’ai réalisé que je ne pouvait pas envoyer une lettre par poste prioritaire, le logiciel me le permettant m’était complètement inconnu… Deux semaines pour apprendre ce que je dois faire, ce n’est certainement pas suffisant, enfin…

Jeudi soir, nous avons eu notre party de Noël des employés. Mon nouvel employeur n’a pas lésiné sur la dépense, ça été une réussite. De plus, il y avait un thème à cette fête, nous étions convié à se déguiser selon l’époque Rockabilly. Nous avons donc adopté sensiblement le look rétro, version Grease. Pour les gars, ça été relativement facile mais pour les filles, il fallait un peu plus que d’arriver en jeans, en t-shirt moulant et en espadrilles Converse. C’est pourquoi nous avions sur place une équipe de coiffeuses, pour mes collègues de travail, de même que des tattoueurs, pour décorer les bras des intéressés de façon temporaire. En apéritif, nous avons eu des bouchées de snack-bar, soit smoked-meat, mini-pizza, croquettes de poulet, etc. Ensuite, nous avons profité d’un excellent buffet, avec vin à volonté. Enfin, pour digérer le tout, nous avons dansé sur du rétro, joué par un orchestre invité pour l’occasion.

J’ai adoré ce party, mais je ne vous dit pas le lendemain de veille pénible que j’ai eu. J’ai bien aimé le vin servi au table, de même que la bière Heineken… Anticipant une journée tranquille, je ne m’attendais pas à en avoir plein les bras, comme hier. Il y avait tellement de choses à envoyer que j’ai tout juste eu le temps de finaliser le travail, avant l’arrivée de l’employée de la Poste. Avec une bonne gueule de bois, je ne vous dit pas la joie que j’ai eu à travailler en cadence accélérée…

Mon employeur ferme ses portes pour les deux prochaines semaines, c’est donc les vacances pour tout le monde… sauf moi. Je pars aujourd’hui pour Lévis, jusqu’au 26 décembre. Ensuite, je dois retourner travailler pour mon ancien employeur, Distagro, à Boucherville. Je me suis offert à travailler encore quelques jours pour cette entreprise, après avoir anticipé que je n’aurai aucun revenu après les Fêtes, si je restais chez moi à attendre le 7 janvier. Je vais donc renouer avec les ventes de produits essentiels, comme la gomme à mâcher, les cigarettes et le liquide lave-vitre…enfin, ça ne sera que six jours de travail. Pour un premier temps des Fêtes sans le travail en librairie, ça me semble quand même plus reposant : cette période de travail en magasin a eu l’effet de me faire haïr la musique de Noël! Mes anciens collègues doivent d’ailleurs se taper cette musique à longueur de journée, avec Radio-Renaud-Bray. Autrefois, au moins, on avait le contrôle sur ce genre difficilement vendable…

Ça me rappelle la première année où j’ai travaillé pour la librairie Garneau, à Place Versailles, en 1998. Dans ce temps-là, les dirigeants du centre commercial avaient décidé de mettre de la musique de Noël dès le mois de novembre…soit la même vingtaine de chansons, diffusées en boucle. Je ne vous dis pas les abominations que j’ai pensé, envers le centre commercial et les auteurs de ces platitudes. En plus, comme nous étions une équipe relativement réduite, nous devions travailler douze heures par jour, sauf les samedi et dimanche, heureusement…Cette année-là, quand je suis allé chez mes parents, je suis allé jusqu’à demander à ma mère qu’elle s’abstienne de mettre des CD de Noël tant que je serais dans la maison…

L’autre fois où je me suis mis à haïr la musique de Noël, c’est la dernière année où nous étions sous la dictature de la directrice avec laquelle j’ai eu tant de problèmes, à la succursale de la rue Sainte-Catherine ouest. J’ignore si elle avait exigé cela pour nous faire suer, mais Martin, notre chef-disquaire, avait eu ordre de mettre uniquement de la musique de Noël les deux dernière semaines avant les Fêtes. J’ai appris très rapidement que nous étions les seuls à avoir eu cette consigne, les autres directeurs n’obligeaient pas leurs employés à entendre ces rengaines. Pas étonnant que la direction de Renaud-Bray l’a remercié de ses services, le mois de janvier suivant, quelle belle ambiance de travail nous avons eu après son départ!

Noël!

Je pars vers la maison familiale tout à l’heure avec Frank, qui est également originaire de Lévis. Cette année, on fête la naissance de Jésus chez ma sœur. Je ne sais pas si je vais faire le Père Noël, pour donner les cadeaux à mes neveux cette année. Mon interprétation du bonhomme rouge m’avait valu les félicitations de tous, l’an dernier, le petit Vincent en avait eu les yeux ronds, quand il m’a vu arriver dans l’entrée, avec un sac poubelle rempli de ses cadeaux.
Pour rire un peu, voici ce que j’avais de l’air, déguisé ainsi…





Un vrai bouffon

Comme notre ami Arthur, s’il y a bien un politicien que je n’apprécie guère, c’est bien Justin Trudeau. Le futur candidat du Parti libéral du Canada, dont certains soulignent l’ambition de devenir calife à la place du calife au PLC, y est allé avec une déclaration imbécile, en refusant de reconnaître le concept de nation québécoise. On peut comprendre de sa part cette recherche de se faire valoir comme un Pierre-Elliott Trudeau bis, à défaut d’être quelqu’un avec des idées originales. Son statut de vedette « people » en Ontario et ailleurs l’oblige aussi à poser en grand défenseur de l’unité canadienne, comme ces bons canadiens-français tels qu’ils les aiment dans les colonnes du National Post et de la Gazette. Mais cette façon de s’opposer à son propre chef, Stéphane Dion, lui-même peut suspect de flirter avec la cause souverainiste, en niant ce que tous les partis fédéralistes ont reconnu, c’est carrément stupide. Quand nous apprenons ensuite qu’il a viré de bord quelques jours après que cette information soit rendue publique, nous voyons quel genre de pauvre type il s’agit, un être sans envergure, qui profite de son nom pour admirer les photos de lui-même dans les journaux et magazines.



Et finalement, pour rire un peu…

Cet excellent monologue d’Yvon Deschamps, sur les « Zethniques », pour souligner la fin de la commission Bouchard-Taylor.

mardi, décembre 18, 2007

L'inquiétant "tazer gun"...et son utilisation.

Mon ami Rico m’a fait parvenir ce vidéo d’un groupe d’activistes aux États-Unis, un pays dont les multiples corps de police ont en leur possession le pistolet électrique, mieux connu sous le nom de « tazer gun ». La discussion sur l’utilisation de ce moyen de « défense » de la police, supposé être employé qu’en dernier recours, est déjà très loin. Comme vous le constaterez, les auteurs du vidéo ne parlent pas de son emploi lors d’arrestation de suspect, mais de toute personne qui « apparaît suspecte », aux yeux des officiers de police. Je retiens particulièrement l’image de l’arrestation de la manifestante, du contestataire dans l’auditorium et le discours du télé-évangéliste, sur ce qu’est l’Islam pour lui… et ce que peut signifier un discours pareil, pour un policier moindrement fanatique.


dimanche, décembre 16, 2007

Ah, comme la neige a neigé...

Je reviens de pelleter la neige tombée devant ma porte, depuis ce matin. Un bon exercice digestif, tout en prenant l’air frais et vivifiant qui nous arrive de l’ouest. Je me sens réanimé, après avoir passé la journée entre deux eaux, le comas et la léthargie, suite à mes petits excès d’hier.

On a fêté le 33e anniversaire de Frank, mon guitariste et ancien coloc. Sa blonde lui avait préparé une surprise et une fête digne de ce nom, avec un buffet et même des prix de présence. On s’est bien amusé au karaoké, où mon interprétation de « Faith », de George Michael, m’a valu un triomphe! Nous avons également joué au jeu « Loup-Garou », une excellente façon de se divertir, tout en en suscitant des controverses… c’est un jeu où chacun assume un personnage, dans un village. L’un de ces personnages et un loup-garou, mais personne le sait, sauf le maître du jeu. Le but pour les spectateurs et de démasquer le loup-garou, avant qu’il ne dévore tout le village…et c’est là que le fun commence, quand des démagogues de mon genre se mettent à réclamer la mort de l’un ou l’autre, pour des soupçons souvent futiles…

On devait pratiquer aujourd’hui, mais l’état général de tous, de même que le temps nous ont découragé. J’ai donc passé la journée ici, tranquille…

Après une semaine à mon nouveau travail…

Je sens que je vais me plaire, dans mes nouvelles fonctions. Bien sûr, ce n’est pas l’emploi le plus intellectuel mais quand même, le fait de côtoyer des amis et de gens qui me ressemblent me permet de voir les prochains mois avec optimiste. Je suis déjà connu de la majorité, étant donné ma place au courrier. Cette semaine, comme c’est la dernière avant les Fêtes (le bureau sera fermé jusqu’au 7 janvier), ça devrait être assez occupé. Notre party de bureau aura lieu vendredi, déjà…

Comprendre George W. Bush…
Vous voulez connaître le double-langage de l’actuel président des États-Unis? Voici quelques réponses



jeudi, décembre 13, 2007

À envoyer à John Baird et à Stephen Harper…

J’ai reçu, de la part de mon amie Marie-Claude, cette lettre ouverte envers nos dirigeants les plus controversés sur la scène internationale. Bien qu’indépendantiste, j’utilise le terme « nos dirigeants », parce que c’est eux qui sont actuellement au pouvoir et nous imposent leurs vues. J’écris bien sûr à propos du Premier ministre Stephen Harper et surtout sont ministre de l’environnement, John Baird, le ministre le plus anti-environnementaliste que l’on puisse retrouver parmi les autres ministre responsables de ce ministère, depuis sa création. À la conférence de Bali, nous voyons comment ce ministre, obéissant à son chef, fait tout en son pouvoir pour saboter le processus qui aurait au moins eu le mérite de faire changer les chose, à défaut de renverser une situation quasi-inéluctable, le réchauffement planétaire causé par la pollution atmosphérique.

Comme vous le constaterez, cette lettre, écrite par Mathieu Laplante, un résident de Montréal, utilise un langage cru et très dur mais à mon humble avis, pour se faire comprendre par de pareils politiciens, c’est le seul langage qui peut être utilisé à leur égard. La nouvelle concernant la présence de représentants de l’industrie pétrolière, dans l’équipe accompagnant le ministre Baird à Bali, m’a convaincu de la manœuvre anti-environnementale et purement capitaliste du gouvernement conservateur. Au nom de la « croissance » et de la mondialisation de l’économie, comme il ne cesse de le proclamer, ce gouvernement est prêt à l’impensable, le sacrifice de l’avenir de la planète. Ainsi, cette attitude du gouvernement Harper a amené les autres ministres de l’environnement, de même que tous les autres observateurs, à percevoir le Canada comme un pays qui se fout éperdument des changements climatiques, au nom de la « création de richesse ».

À son invitation, je vous suggère d’envoyer cette lettre aux deux politiciens vendus aux intérêts pétroliers que sont messieurs Harper et Baird. Évidemment, il serait bon de changer la signature, au bas du document…

Bonjour!

Si vous suivez un peu l'actualité vous n'êtes pas sans
savoir que notre guignole servant de premier ministre
de Harper fait le cave et honte au canayiens à Bali
pour la conférence sur les Accords de Kyoto et l'après
Kyoto! Ce trop plein m'a poussé à écrire une lettre à
ce glacon de droite que voici. Je vous invite à la
lire, à modifier ce qui ne vous convient pas (j'y vais
un peu fort!) et l'envoyer à Harper et son ministre du
massacre de l'environnement, John Baird.
(…)

Pour ceux qui se disent : "Bah de toute facon c'est
juste de la grosse marde la politique, pis ça sert à
rien de faire ça", ben c'est justement parce que
personne ne s'intéresse à la politique qu'on en vient
à avoir des crétins comme Harper au pouvoir. Alors
bottons nous le derrière et GUEULONS!

Je vous encourage également à écrire à Line
Beauchamps, la ministre de l'environnement au Québec,
pour la féliciter de ne pas attendre après le Canada
pour entreprendre des démarches pour respecter les
accords de Kyoto. Rappelez-lui également de s'engager
à respecter ses paroles, pour ne pas que ça fasse
juste jolie!

Je vais lui écrire de quoi ben vite aussi...

Voici les emails à nos bozos :

Harper : pm@pm.gc.ca
Baird : baird.j@parl.gc.ca

Et la lettre :


Monsieur Harper,

Ni la langue française, ni la langue anglaise ne
contiennent de mots qui sauraient exprimer la
frustration, l'indignation et la honte que je ressens
actuellement par rapport à la position de votre
gouvernement face aux Accords de Kyoto.

La calotte glaciaire du Pôle Nord a diminué
drastiquement, nous avons vécus les 10 années les plus
chaudes jamais enregistrées sur la planète au cours
des 14 dernières années, nos forêts boréales se
meurent, les ouragans sont de plus en plus violents
partout sur la planète... Que vous faut-il M. Harper
pour vous convaincre de l’urgence d’agir, et laisser
de côté vos enfantillages de gamins de cours d’école?

Lorsque j’entends des arguments du genre si les
États-Unis, la Chine et l’Inde ne signent pas
d’accords, nous ne signerons pas non plus, j’ai
l’impression d’entendre un enfant de 4 ans qui ne veut
pas prendre son bain si les autres enfants ne le font
pas. Ma nièce de 5 ans est plus mature que cela.

Le Canada a toujours été un leader, un modèle et un
exemple en matière environnementale sur la scène
internationale et non ce que vous êtes actuellement en
train d’en faire : un suiveur à reculons.

J’ai eu la chance et le grand privilège de voyager sur
notre belle planète au cours des deux dernières
années, principalement en Asie. Il m’a d’abord été
difficile d’admettre d'être Canadien lorsqu’on me
demandait d’où je venais, me sentant d’abord et avant
tout Québécois. Mais j’ai rapidement pris fierté à me
dire Canadien, voyant la belle et splendide réputation
que le Canada s’est bâti à travers le monde. J’ai pu
également voir différents projets subventionnés par
l’ACDI, et je peux affirmer que tous ces projets
étaient respectueux de l’environnement et des coutumes
locales et n’avaient pas comme unique but le
développement économique au détriment des démunis.
Vraiment, je suis devenu fier d'être Canadien.
Partout, en visitant, j’ai fait ma part et ai
travaillé à faire honneur à notre pays en respectant
les coutumes locales, et en évitant de juger et
condamner plusieurs comportements qui me semblaient
aberrants.

Mais aujourd’hui le Canada vit un moment sombre de son
histoire car vous et votre ministre de
l’environnement, John Baird faites déshonneur à notre
beau pays sur la scène internationale. N’oubliez pas
M. Harper que vous et votre gouvernement avez été élus
minoritairement à la Chambre des Communes et que votre
position ne ressemble en rien à celle de la majorité
des Canadiens. J’en profite ici pour saluer les
ministres de l’environnement de l’Ontario et du Québec
qui ont manifesté haut et fort leurs désaccords face à
votre position, vous faisant ainsi un pied de nez pour
rester poli et ne pas dire un doigt d’honneur.

Le Canada, étant le plus grand producteur de gaz à
effet de serre per capita, a beaucoup à faire en terme
de réduction de CO2. L’environnement n’est en AUCUN
cas un obstacle au développement économique. Il la
transforme. Regardez aujourd’hui quels pays sont en
avance en matière environnementale : L’Allemagne et
les Pays Scandinaves. Est-ce une coïncidence s’ils
sont de grandes puissances économiques, avec des
indices de pauvreté très faible? Je ne crois pas. Oui
les accords de Kyoto créeront des dizaines de milliers
de pertes d’emplois dans le domaine des combustibles
fossiles, mais en créeront des centaines de milliers
d’autres en efficacité énergétique, en gestion des
forêts, en agriculture locale, en bio-combustibles, en
recherche, en énergies renouvelables. Quoiqu'en disent
certaines personnes, vous êtres un homme intelligent
M. Harper et je suis bien certain que vous êtes déjà
au courant de tous ces faits. Alors quoi? Auriez-vous
des amis œuvrant dans le domaine du pétrole albertain
M. Harper? Ou auriez-vous peur de perdre vos électeurs
de l’ouest?

La croissance économique telle qu’on la connaît n’est
rien d’autre qu’un avion prêt à s’écraser. Comme la
chute est longue, on a l’impression qu’il vole, mais
son destin est inévitable si la trajectoire n’est pas
corrigée : l’écrasement. La correction de la
trajectoire passe par l’inclusion des facteurs
environnementaux dans les équations économiques, et
donc des Accords de Kyoto et de l’Après-Kyoto. Cessez
d’attendre après le voisin et commencez à
travailler pour le futur. Les voisins suivront tôt ou
tard voyant que ça fonctionne et ne voulant pas être
la risée de la communauté internationale. Si vous ne
voulez pas faire partie du problème, faites partie de
la solution.

M. Al Gore suggère dans son film An Incovenient Truth
de voter pour des candidats qui proposent des
changements concrets face aux changement climatiques,
et c’est ce que je vais faire. C’est décidément ce que
je vais faire.

En terminant M. Harper, je voudrais vous remercier car
votre position lamentable, honteuse, pitoyable et
pathétique m’a enfin intéressé à la politique fédérale
et m’a motivé à faire entendre ma voix.

Veuillez agréer, M. Harper l’expression de mes
sentiments de frustration et de honte les plus
sincères.

Mathieu Laplante, Montréal, QC

J’ai aimé cette caricature…

Suite à la baisse des intentions de vote envers l’Union nationale créditiste (ADQ), cette caricature a été publié dans le journal Le Soleil… pas mal, non?



lundi, décembre 10, 2007

Première journée à ma nouvelle job.

J’ai passé près de manquer mon arrivée à ma nouvelle job, ce matin, en voyant mon autobus passer devant moi. Heureusement, l’autobus de la même ligne, passant dans le sens inverse, va à une autre station de métro, plus éloignée de chez moi mais plus près de mon lieu de travail. C’est donc en courant que je suis arrivé dans les locaux de mon nouvel employeur.

Ça m’a fait curieux de reprendre le chemin vers l’ouest de la ville, pour aller travailler, sans que ça soit dans l’obscurité. À 6h30 la semaine passée, j’étais dans l’autobus; cette semaine, c’est à cette heure que je me réveille. L’animation du centre-ville me manquait, depuis que mon ancienne succursale de Renaud-Bray, sur la rue Sainte-Catherine ouest, près de la station Guy-Concordia, a fermé ses portes en juin 2006.

Ma job est simple : je m’occupe de l’envoi et de la réception de tout le courrier, de même que de la papeterie. Les bureaux sont occupés par environs deux cents personnes, mon rôle n’est pas de faire de la figuration. Pas pour rien qu’Éric, le gars que je vais remplacer (et qui m’entraîne pour la fonction pendant les deux prochaines semaines) m’a dit que l’on ne voyait pas passer ses journées…De plus, je dois remplacer la réceptionniste durant ses pauses. Je dois donc avoir l’air moindrement présentable et laisser faire les t-shirts de groupes metal, ou du moins les dissimuler le temps de ce remplacement…et la réceptionniste, ben c’est ma chum Judyth! Ça ne sera pas gênant d’apprendre la job, quand c’est une vieille copine qui fait ce boulot depuis plusieurs années…

Une bonne surprise m’attendait encore ce matin. Ma rémunération augmente encore légèrement, faisant en sorte que je m’éloigne de mon statut d’employé pauvre, telle que je l’étais chez Renaud-Bray, après plus de neuf ans de service. Autre élément non négligeable, c’est mon espace de travail, dans lequel je suis autonome. On nous laisse ainsi une certaine marge, afin de pouvoir être efficace. Je profite également du savoir-faire accumulé par les deux personnes ayant occupé le poste avant moi. Sans aucun doute, j’ai eu une opportunité en or....

Parlant d’autonomie…

Mes anciens collègues m’ont rapporté la nouvelle lubie de mes anciens patrons. Soucieux de ne pas voir les employés boire de l’eau dans n’importe quel contenant, les dirigeants de l’entreprise obligent donc leurs employés à boire leur eau dans un seul modèle de bouteilles toléré par eux… des bouteilles qui arborent le logo de Renaud-Bray! Déjà, mes collègue se plaignent du goût de plastique de leur eau, lorsqu’elle est contenu dans ces bouteilles. Misère…





dimanche, décembre 09, 2007

Philanthropie trompeuse.

J’ai avalé de travers, cette semaine, lorsque je lisais La Presse à la cafétéria de mon lieu de travail, lors de ma pause dîner. Ce n’étais certainement pas la première fois que ça m’arrivais, la lecture de ce journal peut susciter chez moi bien des réactions, tout dépendamment du degré de l’insignifiance de certains de ses éditorialistes. Lysiane Gagnon, Alain Dubuc, Mario Roy, André Pratte émettent des commentaires trahissant le gel de leur réflexion, figée dans les préjugés de la classe sociale qu’ils défendent, la petite-bourgeoisie, faisant en sorte que lire leur prose risque de me gâcher une partie de ma journée. Cette fois-ci, ce ne fut pas un texte de l’un d’entre eux, mais bien une lettre ouverte de quelqu’un d’autre, Sylvain Rivest. J’ai copié ce texte à partir de la Cyberpresse pour que vous puissiez saisir l’ampleur de la grossièreté de son commentaire.


Les vrais «Robin des bois»
Sylvain Rivest

L'auteur est président de la campagne de financement de Centraide-Lanaudière.

Je désire réagir aux gestes posés mardi par des «Robin des bois» à Montréal. En feuilletant les journaux, j'ai été stupéfait devant les gestes qu'ils ont posés. Entrer chez les riches, voler et redistribuer! Je ne suis pas certain que ces gestes feront avancer la cause du partage de la richesse entre les mieux nantis et les plus vulnérables. Je m'avancerais plutôt à dire qu'ils ont fait un tort incroyable à la cause du partage.

Des «Robin des bois», il y en aura plein les rues aujourd'hui à l'occasion de la Grande guignolée des médias. Et il y en a plein à l'oeuvre en ce moment dans le cadre de la campagne de financement de Centraide.

La grande différence entre ces «Robin des bois» et nous, c'est que nous ne volons pas aux riches. Nous agissons avec respect, courtoisie et confiance mutuelle afin que ces «riches» nous confient une partie de leur richesse, sachant très bien qu'elle sera dirigée vers les plus vulnérables de notre société.

Vous désirez faire un coup d'éclat, un vrai coup d'éclat. Remplissez vos autobus jaunes à ras bord, débarquez en horde chez les riches et allez leur dire merci. Un merci sincère de partager leur savoir, leur temps et une partie de leurs revenus en faveur des plus vulnérables. Ce sont des partenaires extraordinaires, qui nous accueillent afin de développer un partenariat pour faire de cette société un monde meilleur.

Les vrais «Robin des bois» ne font pas autant de bruit, mais sont drôlement plus efficaces!

J’ai réagi de travers, non pas parce que j’étais de ceux qui on tenté de s’introduire dans ces hôtels et ces restaurants luxueux, pour s’emparer de quelques plats et les distribuer aux affamés du secteur. J’étais au travail, je ne pouvais donc pas participer au Commando-bouffe, mais j’aurais bien aimé être du nombre. Que l’action de ces militants apparaissent controversée, je le comprend bien. La propriété privée a atteint un tel degré de sacralisation qu’une action comme celle-ci devient un véritable blasphème. L’action militante, dans le moment de l’année où les riches se donnent bonne conscience, avec la Guignolée et les autres événements de charité avant les Fêtes, vient jeter un pavé dans la mare tranquille des bonnes intentions. Je ne peux qu’approuver le geste.

Le président de la campagne de Centraide, pour sa région ravagée par les fermetures d’usine et une pauvreté discrète, vécue dans la honte, ne semble pas avoir saisi le sens de cette action. Le commando-bouffe visait surtout à dénoncer l’idée même de la charité. Je ne crois pas que personne ne souhaite vivre de la charité des autres, à part quelques très rares itinérants ayant choisi de vivre ainsi. Il semblerait que monsieur Rivest préfère évidemment la jouissance de « donner généreusement » qu’une lutte efficace contre la pauvreté. Comme me disait un de mes amis, il y a quelques années de cela, en qualifiant l’effet pervers de l’action missionnaire, « Il y a bien de ces cœurs généreux qui aiment tellement les pauvres, au point de travailler pour qu’il en restent toujours à aimer…. ». C’est le fond du problème, que les militants du commando-bouffe on cherché à présenter publiquement, avec leur action. La charité ne règle rien, c’est temporaire et les mêmes personnes pauvres se verront reléguées aux oubliettes, avant la fin du mois, lorsque les médias ne feront plus cas de leur détresse.

Les campagnes de charité, avant les Fêtes, c’est l’esprit de la « solidarité » des riches. Contrairement à des politiques de partage de la richesse, telle que la lutte contre l’évasion fiscale des entreprises et le travestissement de celles-ci en fiducies familiales libre de toute imposition, on met de l’avant le principe bien égoïste du « solidaire, si je le veux ». Laisser une partie de la population dans la dèche, chômeurs, assistés sociaux, travailleurs pauvres ou à statut précaire, itinérants, dépendant du don momentané des nantis, c’est bien là cette illustration de cette solidarité des riches que l’on nomme la philanthropie. Ce n’est qu’un baume sur une plaie béante, une fausse solution perpétuant les inégalités et l’injustice sociale. C’est ridicule de voir ces mêmes grands patrons venir poser à la Guignolée, le cœur et le chèque sur la main, alors que ce sont les mêmes qui viennent hurler contre la hausse du salaire minimum, par le biais de leurs associations, comme le CPQ. Encore cette semaine, quand on a suggéré que les entreprises donnent un congé payés à leurs employés, en cas de tempête, lorsque le trajet au travail devient périlleux, on les a vu se déchaîner dans les médias contre l’idée.

Quand ce monsieur Rivest suggère aux militants d’aller dire « merci » aux même personnes qui ont contribué à maintenir et à renforcer les inégalités, il est évident qu’il n’est pas au courant de ce que ça signifie, être pauvre. On l’a bien lu, ça ne le concerne pas, cette honte de devoir vivre selon le bon désir de la charité du riche. Tant qu’à y être, il aurait du écrire « dire merci…et leur embrasser ces mains généreuses ».
Je ne serait pas étonné de savoir que ce monsieur est lui-même un nanti et qu’il soit opposé à toute politique efficace pour l’éradication de la pauvreté. Ou même de le savoir abonné aux conférence de l’IEDM…




Dans un autre ordre d’idée…

Je suis allé au spectacle des Ghoulunatics et d’Arseniq 33, hier soir au Saphyr. Je ne pouvait me permettre de manquer ce spectacle, car ce fut celui d’adieu des Ghoulunatics, après treize ans de carrière. En effet, leur chanteur a préféré mettre fin à son aventure personnel, obligeant les autres membres du groupes à saborder leur formation, devant le fait de l’impossibilité de remplacer une pareille bête de scène. Car hier soir, en effet, on a eu droit à une performance hors norme, de la part de ce groupe.

Pour vous donner une idée de ce groupe, et surtout de l’ampleur de la perte pour la scène métal québécoise :

mercredi, décembre 05, 2007

Une fichue de bonne nouvelle!

Cet après-midi, j’ai eu le bonheur d’apprendre que la boîte X, installée au centre-ville de Montréal, m’avais choisi pour combler un poste. Vous ne pouvez pas savoir le bien que ça me fait de pouvoir gagner ma vie pas très loin de chez moi, dans un environnement plus près de mes intérêts personnels. En fait, je reviens près du monde de la culture, après avoir passé quelques mois à prendre des commandes de liquide lave-vitre et de cigarettes, dans les bureaux d’un entrepôt installé au parc industriel de Boucherville. Je sens que j’avais fait le tour rapidement, là-bas. Ce nouveau départ me semble très prometteur.

Je ne nomme pas mon nouvel employeur, comme je l’ai fait la dernière fois. Tant que la cause entre moi et Renaud-Bray ne sera pas réglée, je ne veux pas risquer de représailles de la part d’un des cadres zélés de l’entreprise, dont le fameux Big Brother qui surveille ce blogue pour mon ex-bon patron. Connaissant la façon dont certains dans cette entreprise m’ont fait une sale réputation dans le réseau, à un point tel que plusieurs cadres sont tombés des nues, lorsqu’ils m’ont connu davantage, je ne tiens pas à ce qu’un sale connard n’aille raconter des faussetés sur mon compte à mes nouveaux patrons. J’ai déjà payé assez cher, pour ma franchise.

Tiens, je ne t'oublie pas, Big Brother...



De la pub drôle…

J’ai reçu cette série de pub télé, pour une entreprise d’assurance. Ça vaut le coup d’y jeter un œil…