jeudi, janvier 31, 2008

Des politiciens, rien de plus…partie 2.

Une autre tuile s’est abattue sur le ministre Maxime Bernier, dont je pressens une éventuelle fin de carrière. Cette fois-ci, c’est sur son ministère dont on apprend les joyeuses manœuvres. La gêne, lorsque les journalistes ont obtenu un document sur l’état des droits de l’Homme en Afghanistan : presque entièrement censuré. Pas étonnant que le ministre a prétendu que les troupes canadiennes transféraient ses prisonniers aux autorités afghane, alors que cette pratique avait cessé depuis plusieurs mois. Peut être que ses fonctionnaires lui remet des documents noircis au crayon feutre. Le rapport Manley a peut être plu au premier ministre Harper, mais on dirait surtout qu’il tombait pile, on a pas cessé de parler de ce document, au lieu de ramener les bourdes de son ministre.

Puis il a fallu que ce soit l’attaché de presse de Stephen Harper, sans doute inspiré par sa définition très personnelle de ce que peut être de l’ingérence politique, lorsqu’il s’est mis à joueur les lobbyiste, auprès du cabinet du ministre Michael Fortier. Quand ce conservateur va jusqu’à déclarer « Ce n’est pas de l’ingérence politique, vous voyez, ça n’a pas marché! » et le premier ministre va défendre son employé en accusant libéraux et bloquistes d’acharnement, simplement parce qu’il est d’origine grecque… J’ai l’impression que nous voyons réapparaître un scénario dont les conservateurs avaient cru se libérer, soit celui du cafouillage et du scandales à répétition. Parlez-en aux militaires, dont l’état-major ne semble pas avoir apprécié d’avoir été utilisé comme une justification, devant l'état de la popularité de la mission en Afghanistan.

Parfois, c’est uniquement une question de communication, mais les conservateurs semblent avoir plus de problèmes à passer leur message. Quand un parti désorganisé comme le PLC semble reprendre du terrain, un peu partout au Canada, ça en deviens gênant…


Pendant ce temps, à Québec…

Le débat linguistique semble refaire surface, suite à l’enquête menée par le Journal de Montréal et la dissimulation du rapport Termote par l’Office de la langue française. Pas étonnant, c’est d’ailleurs le Talon d’Achille du Parti libéral du Québec. Prisonnier de son électorat anglophone, qui lui a déjà fait faux bond aux élections de 1989 en envoyant quatre députés du Parti égalité/Equality Party, les ténors du PLQ espéraient une remonté dans l’électorat francophone, par la satisfaction à la hausse envers Jean Charest et son entourage. Il faut bien le dire, cette crise va sûrement profiter au Parti québécois. L’Union nationale créditiste (ADQ) a bien tenté de tirer un certain profit, en essayant de rallier l’électorat qu’il a séduit l’an dernier, en demandant un gel du nombre d’immigrants accueillis en terre québécoise. Si ce parti voulait faire une percée sur l’île de Montréal, il vient de rater sa chance. On dirait que la recette qui a fait effet l’an dernier, celle de l’indignation, avec la question des accommodements raisonnables, semble ne plus fonctionner. Pour un parti sans trop de personnalité que celle de son chef, composé par des démagogues et des opportunistes de tout poil, ce n’est guère étonnant. Il faut davantage que des poussées émotives, si les partisans de l’ADQ espèrent voir leur parti autrement que dans l’opposition.

La semaine dernière, la ministre responsable de l’Office, Christine Saint-Pierre, semblait dépassée par les événements. C’est pourquoi son chef est venu lui-même à sa rescousse, en multipliant les déclaration rassurantes. C’est plutôt gênant pour madame St-Pierre, qui a manqué encore une fois de démontrer qu’elle n’était pas en politique pour servir de faire-valoir. Elle devrait savoir que cette question n’est pas à traiter à la légère, si elle espère conserver une meilleure image d’elle-même dans l’histoire.

Le dernier sondage paru dans la Presse a semblé démontrer que les libéraux ont encore du chemin à faire, avant qu’une majorité de francophones ne leur fasse confiance. C’est bien pour une rare fois, depuis cinq ans, que le premier ministre puisse avoir la confiance d’une majorité d’électeurs sondés. Pourtant, sait-il comment la question linguistique peut facilement faire fondre ce retour à la confiance? Les libéraux qui se rappellent des dernières années du gouvernement Bourassa devraient suggérer quelques idées à leurs chef. Il aura beau démontrer une gouvernance améliorée, il faudra plus que l’éloignement tangible d’avec les conservateurs, s’il veut avoir une plus grande popularité auprès des francophones.

Pour rire…

J’ai été pris d’un fou rire au travail, aujourd’hui, lorsque je suis tombé sur ce petit vidéo placé sur Youtube. Je comprend facilement l’amour que certains peuvent porter aux animaux, surtout s’ils élèvent un chaton et un chiot ensemble…

lundi, janvier 28, 2008

Ben bon pour lui!

Je ne suis pas du genre à me réjouir du malheur d’autrui, mais quand celui qui en cause fini par obtenir le salaire de son sale travail, on ne peut que réprimer difficilement une certaine réjouissance. C’est ce qui m’est arrivé, quand j’ai appris la condamnation de Vincent Lacroix, l’ex-PDG de Norbourg. Celui dont les manœuvres frauduleuse et malhonnêtes ont ruiné des dizaines de petits épargnants, majoritairement à la retraite, a obtenu douze ans de prison et 250 000 dollars d’amende. Ce soir, il doit réfléchir dans une cellule, loin de la vie luxueuse qu’il a mené, au dépend de travailleurs honnêtes. Ça ne ramènera pas leur argent perdu, mais les ex-clients de Norbourg présents lors du prononcé de la sentence ont applaudi. Personne ne va les blâmer, il va de soi.

À Québec, c’est un autre individu qui en a pris plein la gueule, vendredi dernier. Jeff Fillion ne l’a pas trouvé drôle, lorsque des huissiers sont arrivé à sa résidence et lui ont annoncé que son ex-employeur, Genex, avait intenté une motion de saisi contre lui. Pour un type qui a chercher à ruiner des réputations et s’est attaqué lâchement à des personnes inoffensives (je pense à ce couple âgé, dont Fillion trouvait la maison ridicule et qui a subi les quolibets des fans de l’émission), je ne peut que réprimer difficilement un sourire. Dans le matériel placé sous séquestre par les huissiers, on ne retrouve pas l’équipement électronique qui permet à Fillion de poursuivre ses basses œuvres. C’est pourquoi vous pouvez entendre ses diatribes contre son ex-ami Patrice Demers. Si vous avez du temps à perdre, bien entendu.

Difficile à croire, qu’un type comme Fillion ait pu posséder un tel patrimoine, en utilisant ses talents à faire un show aussi bas que son « Monde parallèle »…. Des actifs de plusieurs centaines de milliers de dollars, quand même…



Genex Saisie Fillion
envoyé par JSX2006



Le 18H Quebec - Saisie Genex Contre Fillion
envoyé par JSX2006

vendredi, janvier 25, 2008

Heureux hasard.

Avant-hier, à la station Berri-UQÀM, j’ai croisé une des lectrices de ce blog, parmi celles et ceux que je ne connaît pas personnellement ou encore, qui ne fait pas partie de mes amis rédacteurs de Blogue.ca. Ça fait drôle, de se faire reconnaître ainsi… moi qui imagine que j’ai peut être une quarantaine de lectrices et lecteurs réguliers, à tout casser. Dire que mes anciens patrons, chez Renaud-Bray, semblaient croire que j’avais des milliers de lecteurs, au moment de me foutre à la porte, en juillet dernier. C’est la raison qu’ils avaient trouvé, pour dire que je nuisais à l’entreprise et me montrer la sortie, comme un mal-propre... Toujours est-il que ça m’a fait plaisir. Encore l’autre jour, une autre lectrice m’a retrouvé sur le grand site de réseautage. J’en profite donc pour vous saluer, j’apprécie énormément votre habitude de me lire.

N’importe quoi, pour faire de la musique…

Mes potes Frefon et Luc m’ont fait connaître ce clip, l’an dernier, dans la même période où ils m’on fait découvrir la magie de Youtube. Aujourd’hui, c’est Shayo qui m’a rappelé cette intéressante performance : six batteurs et un appartement. Il faut être très ingénieux pour arriver à produire ce que vous allez entendre. Le clip a une durée d’un peu plus de neuf minutes, alors prenez le temps de l’écouter, en dehors du boulot…

mardi, janvier 22, 2008

Une voiture de l'avenir, je l'espère bien!

La dernière voiture que j’ai eu en ma possession est une Plymouth Sundance 1988, entre 1996 et 1998, juste avant que je déménage à Montréal et que je me convertisse définitivement au transport en commun. Je l’avais cédé à mon père, en échange d’une laveuse et d’une sécheuse à linge, pas mal plus utiles pour moi… la Sundance fut une bonne voiture, pas trop chère, pas très coûteuse en pièce et main d’œuvre lors des inévitables réparations. Elle a rendu l’âme en 2003, la carrosserie usée par les ans.



Je ne vois pas le jour où je devrai me procurer à nouveau une voiture, pourtant ça pourrait arriver. La prochaine fois, c’est décidé, ce sera une voiture écologique et non la moindre, la ZENN (Zero Emission No Noise). Mon amie Marie-Claude m’a fait parvenir ce reportage de Rick Mercer, l’Infoman des Anglos. Quelle fut ma surprise d’apprendre que la voiture est construite au Québec, à Saint-Jérôme…

Comme son nom l’indique, elle fonctionne de façon très silencieuse, grâce à son moteur électrique. Elle est aussi fiable que ces petites voitures que l’on voit un peu partout, un peu inconfortables et hors de prix, mais qui semble à mon avis la nouvelle génération de l’automobile, quand on reviendra de la surconsommation d’énergie et des VUS (véhicules utilitaires sport).

Ah, le jour où ces voitures seront majoritaires…c’est mon ami Arthur (Dan) qui sera content!

Parlant d’Arthur…

Il a choisi d’écrire sur ces sondages franchement réducteurs, parus dans les journaux de Quebecor et relayés par Canoë et le réseau TVA. Il paraît que les quatre générations en présence ne s’entendent pas sur tout, mais on a mis davantage l’emphase sur le bilan du baby-boom, dont les représentants laisseraient aux générations à venir une « carte de crédit pleine » et « un État trop lourd ». Je ne me suis pas attardé sur les conneries que j’ai pu lire, sur les accusations de ma génération « X » et la « Y » lancent au baby-boomers, il me semble lire les mêmes divagations de la jeune droite, représentée par Frédéric Têtu et consort, autour de cercles néo-libéraux ou ultra-conservateurs. Ce Têtu, dans ses textes, parlaient des « baby-tumeurs », pour condamner une génération qui aurait été la pire…comme si on se devait de condamner un groupe d’âge en entier! Ces sondages est une manière à peine plus légère, pour propager les mêmes jugements imbéciles.

Il y a longtemps que j’ai cessé de m’en prendre à une génération ou une autre, pour blâmer de telle ou telle situation. Au lieu de cela, j’ai préféré l’implication militante, avec des gens de toutes les générations. Plus souvent qu’autrement, j’ai eu plus de plaisir à côtoyer les plus jeunes et les plus vieux que ceux de ma génération, souvent moins nombreux que les autres à s’impliquer (du moins dans mes groupes d’affinités).

Activité pour samedi prochain

Le Forum Social mondial appelle à marcher samedi après-midi, au centre-ville de Montréal sous le thème «Le 26 janvier…LA NEIGE BRÛLE…partout au Québec ! »

Texte de l’appel :
Le 26 janvier est une journée internationale d’action, appelée par le Forum social mondial, pour manifester contre les politiques des gouvernements qui ont pour effet de diminuer les droits sociaux, d’entretenir un climat de guerre et d’être néfastes pour l’environnement.

Au Québec, des milliers d’hommes et de femmes manifesteront pour promouvoir les droits collectifs, l’environnement et la paix. Ce sera l’occasion de porter, de toutes les façons possibles, nos revendications sur la place publique.

À Montréal, une large coalition de mouvements sociaux, regroupant des organisations communautaires, écologistes, étudiantes, féministes, syndicales, ainsi que des groupes représentant des minorités, convie la population à plusieurs activités festives :

• À 16 h 30 : manifestation avec animation (rassemblement et départ au Carré Phillips)

• 17 heures : Réclame ta rue ! Réclame tes droits ! (angle Saint-Laurent et Sainte-Catherine). L’intersection sera temporairement fermée pour permettre quelques discours et une animation avec Kumpa’nia (troupe de percussionnistes ambulantEs), un cirque de rue, des danseuses du feu, etc.

• 17 h 30 : Festival des résistances et soupe populaire, à la Société des arts technologiques (1195, boulevard Saint-Laurent)

• 20 heures : Fête altermondialiste, à la Société des arts technologiques. Avec les DJ’s de CKUT Evan Light - Superultramega - Sealegs - Tashish - Nemo

C’est une invitation à toutes et à tous !

Pour les activités en dehors de Montréal, consultez le site suivant :
http://www.appelsolidaireduquebec.org/

lundi, janvier 21, 2008

Une danse bien de chez nous!

Qui disait que les communautés culturelles boudent le Québec, ou encore sont indifférents à leur environnement? Avec cette chanson, ce beat et cette danse, ça me démontre le contraire! Vous devriez avoir les paroles de cette chanson en tête pour des heures…



Qu'est ce que je vous disais?

60 ans!

Le drapeau du Québec, le fleurdelisé, fête son soixantième anniversaire aujourd’hui. Le 21 avril 1948, il flottait pour la première fois sur la tour centrale du parlement de Québec. Depuis, il symbolise ce coin de pays, avec tous ceux qui y sont nés, tout comme ceux qui l'ont choisi.

dimanche, janvier 20, 2008

Des politiciens, rien de plus...

Les habitués de ce blog connaissent mon intérêt à la politique et au politique. Je précise les deux sens du mots car ils ne signifient pas la même chose, au féminin et au masculin. Au masculin, le sens du mot « politique » a une signification reliés au fonctionnement des affaires publiques, selon la structure choisie par une communauté et son application. Le sens renvoi également aux idées, à la théorie. Au sens féminin, le mot politique s’approche davantage à celui que le commun connaît, soit la pratique des femmes et des hommes politiques, des partis politiques et de la militance. Il est lié aux luttes et au débats proprement dits. C’est ce que nous retrouvons à l’avant-plan de l’actualité.

Mon intérêt personnel est plutôt lié au premier sens. Ceux qui me connaissent entendent souvent mes rengaines sur le besoin de réaffirmer le collectif, dans un contexte où son contraire, le privilège accordé à l’individualisme, risque d’amener une lente atomisation de la société. Pourtant, je m’intéresse aussi à des événements sans doute anodins, qui en disent long sur les capacités réelles de certains élus à assumer le mandat qu’ils ont obtenus de la population. C’est ainsi que je demeure un démocrate convaincu, tant il est possible d’allonger ou de couper court aux carrières politiques de tel ou tel élu, selon la perception que nous avons de lui. Je pourrais être qualifié parfois de « potineur »…pourtant, que serait l’ambiance de la scène politique, s’il était peu ou pas possible pour nous de qualifier le travail des élus? J’adore également la satire politique, c’est pourquoi il m’arrive d’essayer d’en faire, sans grand succès. Dans un contexte où nous avons tellement de matière à pouvoir en faire, je me demande souvent pourquoi nous n’avons pas, au Québec, l’équivalent du Charlie-Hebdo ou du Canard Enchaîné en France, en dehors de l’excellent mensuel Le Couac, qui vivote depuis quelques années.

À défaut d’avoir du talent pour la satire, je rapporte souvent les faux-pas de quelques politiciens, dont je n’apprécie guère leur prétention à travailler pour la chose publique. Bien sûr, les réguliers de ce blog ont remarqué mes idées de gauche, d’où mes critiques plus fortes envers les conservateurs et autres personnalités liées au libéralisme. Ça serait faire un peu court, je ne peux faire que la part des choses, quand un tel personnage politique fait un bon coup, ou encore fait preuve de plus de jugement. Je me permet d’apprécier des politiciens, même au PLQ… mais rarement du Parti conservateur et de l’Union nationale créditiste (ADQ). C’est comme ça, ces deux derniers partis n’ont pas trouvé le tour de m’impressionner, contrairement à quelques élus libéraux (fédéraux ou provinciaux) ou péquistes. Loin de moi l’idée de promouvoir la carrière de quelques personnes, surtout si je ne serai pas porté à voter pour ces gens.

Ainsi, quand je regarde les débats à l’Assemblée nationale, je ne peux constater comment les libéraux ne peuvent faire autrement que de bien paraître, devant l’Opposition officielle qu’ils on en face d’eux. Encore l’autre jour, j’ai remarqué ce petit sourire de Jacques P. Dupuis, député de St-Laurent (et accessoirement le type contre lequel je me suis présenté en 2003, pour défendre la bannière de l’UFP), quand il s’est levé pour répondre à un adéquiste, ce dernier n’étant pas foutu de construire un argumentaire solide. Même un politicien dont je n’apprécie que très rarement les interventions, le Premier ministre Jean Charest, peut trouver grâce à mes yeux, quand il fait preuve de pragmatisme et de solidité. Le meilleur exemple que j’ai en tête est son éloignement des conservateurs, par sa critique acerbe envers la pseudo-aide du gouvernement Harper envers les travailleurs forestier et l’industrie forestière, conditionnel à l’adoption du budget. J’ai qualifié cette position des conservateurs de « prise d’otage », dans un contexte où cette attitude de basse politique est inacceptable. Charest a fait le bon choix, en s’opposant fermement au gouvernement fédéral. Ça semble être appréciable, si on regarde les résultats du dernier sondage. Au contraire, le chef de l’Opposition, Mario Dumont, soucieux de ne pas heurter son nouvel allié à Ottawa, a eu la bouche plutôt molle… Les électeurs des régions touchées devraient s’en rappeler, lorsqu’ils devront appuyer à nouveau le pseudo-héros du Québec rural.

Et celui-là, qu’est-ce qu’il est mauvais!

Je n’apprécie pas du tout le ministre des affaires étrangères, Maxime Bernier. Député conservateur de la Beauce, élu avec un score digne d’un libéral anglophone de l’ouest de l’île (pour ne pas écrire : digne d’un score de Saddam Hussein…), il est aussi l’ancien vice-président de l’Institut thatchérien de la Vérité Économique révélée et immuable (IEDM). C’est un dogmatique, convaincu du succès des mécanismes du libre-marché dans tous les aspects de la vie en société, y compris les relations humaines… Quand il a commencé sa nouvelle carrière politique, ce grand dadais, devenu une vedette au Québec, a été nommé à un ministère digne de ses compétences d’économiste et détenteur de la grande vérité immuable, le ministère de l’industrie et du commerce. Dès le départ, il s’est donc employé à réduire les règles de la télécommunications, afin de permettre, selon lui, une amélioration de la compétition dans ce secteur. En fait, ça a surtout aidé les joueurs existants, au détriment des consommateurs. Mais bon, quand on est ministre et qu’on détient la vérité…

Curieusement, son infaillible confiance envers les sacro-saintes lois du marché ne lui ont pas nécessairement attiré toute la sympathie du milieu des affaires. On a beau se réclamer du dogme, certains des plus influents financiers de Bay Street, la rue des affaires à Toronto, ne semblaient pas convaincu comme le bon ministre. C’est pourquoi le PM Harper, soucieux de répondre à ses électeurs les plus proches (ben oui, ceux-là…), a profité d’une remaniement ministériel pour promouvoir son ministre beauceron vers le ministère des affaires étrangères. En effet, quoi de mieux que ce ministère, pour récompenser un défenseur du libre-marché et en faire un missionnaire de cette vérité révélée, partout dans le monde. Surtout, on lui a donné le mandat de faire avaler au électeurs québécois l’obligation de maintenir les troupes canadiennes en Afghanistan.

Plus le temps passe, on sent que le ministre semble mal à l’aise dans son rôle, comme chef de la diplomatie canadienne. On se souviens de sa distribution de gâteau Jos Louis aux soldats stationnés à Kandahar, en octobre dernier, une façon des plus ridicule de se faire remarquer. Dès lors, on s’est demandé à Ottawa si on n’avait surévalué les capacité du grand Beauceron. Il avait beau avoir eu la plus grande majorité de tout le caucus conservateur, l’appui massif des fédéralistes de la Beauce et du milieu des affaires de la région, qui lui ont donné son appui sans condition, comme il l’avait fait à son père Gilles, en 1984 et 1988, cela ne lui a pas nécessairement donné toute les qualités. Il est possible que sa confiance aveugle envers l’économie au détriment de tout autre savoir, lui a valu certaines limites, comme dire que l’Ayatollah Khomeini est le chef d’État actuel de l’Iran en pleine conférence, en dépit de sa mort survenue il y a près de vingt ans.




La dernière nouvelle concernant le bon ministre Bernier est sa capacité de se transformer en carpette, telle que l’exige son poste de diplomate en chef. Un document servant à la formation des nouveaux diplomates contenait l’information voulant que les États-Unis et Israël sont du nombre des pays se servant de la torture… La nouvelle devenue publique, nous avons vu le ministre Bernier s’étendre de tout son long, pour nier ce qui semble être une évidence pour tout organisme défendant les droits de l’homme, mais pas nécessairement pour les membres de notre diplomatie. Il y aurait des vérités qui sont donc à taire, si on en croit la précipitation du ministre…

Avec cette dernière histoire, je pense bien voir une nomination prochaine pour le ministre, mais en dehors du cabinet. Un bon boulot très bien payé, avec assez de prestige pour lui permettre de sortir la tête haute, une pratique habituelle pour les PM, afin de se débarrasser des gênants sans perdre la face…

Enfin, on se le souhaite!

Si ce député n’existait pas, il aurait fallu l’inventer!

Celui-là, je souhaite de le réentendre souvent. Avec sa tirade récente, en entrevue à CJMF, il vient de prouver ce que RBO avait caricaturé lors du dernier Bye Bye : les députés de l’ADQ seraient une bande de faire-valoir de leur chef et doivent leur élection à celui-ci. Individuellement, ce n’est pas fort… Il s’agit bien sûr du député adéquiste de Montmorency, Hubert Benoît. Interrogé sur la prédominance de son chef, de Gilles Taillon et de Sébastien Proulx et du silence de tous les autres, lors de la période des questions à l’assemblée nationale, voici ce que le bon député a répondu :

« Il vaut mieux se taire et avoir l'air niaiseux que parler et prouver qu'on l'est »

Wow. Si j’avais imaginé cela, dans la bouche d’un député adéquiste, on aurait trouvé cela exagéré, comme humour…



Il ne doit pas être niaiseux tant que ça, le bon député. Avant de devenir député, il était conseiller financier. Il semblerait que son apprentissage dans sa nouvelle fonction soit plus longue…

Il y en a d’autres qui ont vite saisi le sens de leur nouvel emploi. Parlez-en à Simon-Pierre Diamond, lui qui a si bien manœuvré au dernier conseil général de l’ADQ, pour que les positions « vertes » soient battues… en passant, c’est lui le critique de son parti en matière d’environnement!

vendredi, janvier 18, 2008

Ouf! Enfin vendredi!

J’attendais ce moment depuis ce matin, quand j’ai commencé au boulot. Je n’avais pas bien dormi lors des deux dernières nuits et avec le rythme que j’ai dans mes journées, j’ai toujours du temps de repos à rattraper. C’est ma constance à écrire ce blog qui en souffre…

Hier encore, je n’ai pas vu le temps passer au travail. C’est dommage que je ne peux pas encore décrire mon lieu de travail, tant que ce Big Brother est payé pour rapporter mes écrits à mon ancien employeur. Toujours est-il que je n’ai rarement une minute de libre, hormis à mon heure de dîner. J’avais une réunion immédiatement après mon travail puis enfin, j’avais ce spectacle à aller voir au Lion d’Or.

C’est d’ailleurs sur ce spectacle que je voulais écrire un peu ce soir. Sœur d’une amie et ancienne collègue de travail, j’ai connu IZA par un des sites de réseautage. J’avais donc réservé ma soirée d’hier pour son lancement d’album. Sans aucun doute, la soirée a été réussie, le lancement s’est passé dans un enthousiasme contagieux. J’ai été étonné de me voir embarquer sur le feeling d’une musique plutôt éloignée de mes goûts habituels, mais avec une chanteuse comme IZA, c’est difficile de résister. Appuyée par un rock conventionnel, sans pour autant être banal, sa qualité de chanteuse et de « frontwoman » a fait d’elle une artiste qui sait se démarquer. De plus, je ne peux passer sous silence la réussite de sa promotion, sur internet. D’après ce que j’ai pu constater, j’étais parmi les nombreux spectateurs à avoir connu IZA par le biais du virtuel. C’est pourquoi le public m’a apparu si hétérogène, sans qu’on puisse identifier un groupe majoritaire. Sauf les fans d’IZA, bien entendu…

Mon enthousiasme demeure intact, 24 heures après le show. C’est pourquoi je vous invite à la connaître à votre tour. Pour une fois que je ne nécris pas sur un band punk ou metal… allez voir son site, ça en vaut la peine :
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=166202149

Pour vous décourager du MacDonald’s…

Rico, un de mes amis et un autre qui, tout comme moi, boycott les restaurants MacDonald’s depuis toujours, m’a envoyé ce vidéo… si vous voulez être étonné, ça en vaut la peine! Surtout, vous réfléchirez à deux fois, avant d’entrer dans une succursale du gros clown laid…





mardi, janvier 15, 2008

À propos de l'éventuelle guerre en Iran...

La lecture des événements ne me semble pas faire de doute : c’est fois-ci, c’est le grand coup des néo-conservateurs, contre un régime émergent, une puissance régionale dont les alliés de Washington ne veulent pas, dont l’Irak et l’Afghanistan sous occupation, mais aussi Israël. La pression semble forte, en cette année électorale, pour voir une action militaire décisive, malgré l’enlisement d’une partie des troupes américaines sur le sol irakien.

Les prémisses sont lointaines. Dès 2005, les indications en provenances de la Maison-Blanche ont mis de l’avant une possible intervention en Iran, pour les mêmes raisons que l’invasion de l’Irak et le renversement du régime baasiste. Cette animation, que certains d’entre vous ont déjà vu, remet précisément ces prémisses avant le geste final.




J’ai retrouvé la véhémente sortie du commentateur politique de la chaîne MSNBC, Keith Olbermann. S’il en est un qui a continuellement présenté la présidence de Bush selon ce qu’elle est, soit la pire présidence de l’Histoire américaine, par une argumentation très forte, c’est lui. Se faisant le continuateur de Edward R. Murrow de CBS, un présentateur de nouvelles dans les années 50 et 60, connu pour son opposition au maccarthysme, Olbermann a utilisé la même méthode que son modèle, envers George W. Bush. Soir après soir, il a vertement tancé le président et son gouvernement, autant pour ses politiques sociales, son errance dans la grave crise en Louisiane que la guerre en Irak et la dérive sécuritaire. Dans une intervention très typique de sa part, il met en garde ses auditeurs contre les mensonges de l’administration Bush, pour sa volonté manifeste de vouloir s’en prendre à l’Iran, peu importe le prix.



Le plus étonnant, cette intervention date du mois dernier. C’est curieux, l’administration Bush a manœuvré cette semaine, de façon à relancer ostentatoire les hostilités avec l’Iran. En dépit des basses manœuvres dans le détroit D’Ormuz, où un navire de la US Navy s’est fait menacer par des barbus en yacht, le discours qu’a livré Bush envers l’Iran et son régime, en les dépeignant comme une entité pire que l’Irak de Saddam Hussein, on est en droit de se demander non pas s’il va y avoir une guerre, mais quand celle-ci surviendra…

dimanche, janvier 13, 2008

Que veut George W. Bush?

Je me suis interrogé sur les motivations actuelles du président américain et de son équipe, suite à leur passage dans les territoires palestiniens occupés et en Israël, cette semaine. Sur le coup, ce voyage m’avait apparu comme une nouvelle lubie de George W. Bush : tenter de faire oublier un bilan désastreux de sa présidence, en obtenant ce que nul n’ose croire, soit une solution au conflit israélo-palestinien. En effet, sachant que sa dernière année comme président ne le réhabilitera pas davantage, aux yeux de ses chers concitoyens, on pourrait être tenté de croire que la création d’un État palestinien et la reconnaissance des frontières israéliennes par les États arabes, devenu possibles après quelques adroites manœuvres diplomatiques, feraient oublier les échecs de sa politique étrangère. Peu importe ce qu’en disent les néo-conservateurs, convaincus de la justesse de leur vision du monde, il y a bien peu de gens au États-Unis qui croient que le sort du monde est meilleur, depuis l’avènement de l’équipe de Bush au gouvernement.

En effet, Bush ne sera pas le seul dirigeant à faire de sa dernière année de pouvoir celle que les historiens et les politologues retiendront. On a eu un premier ministre canadien qui a tenté la même chose, en 1984. Pierre Eliott Trudeau, à la dernière année de son mandat, avait eu en tête de proposer un « plan de paix » aux chefs d’États du monde. Dans son évidente vanité, on a pu voir le premier ministre visiter les différents pays du monde, aux frais des contribuables, afin d’intéresser ses homologues à un nébuleux projet de paix mondial. Il cherchait sans doute à obtenir le prix Nobel de la paix, comme son prédécesseur, Lester B. Pearson. Alors qu’un électricien de chantier naval polonais nommé Lech Walesa l’avait obtenu l’année d’avant, en dirigeant un syndicat autonome, pourquoi pas lui? Ça ferait oublier à ses concitoyens la désastreuse politique énergétique, qui a aliéné l’ouest canadien à son parti et à sa mémoire, lorsque ces provinces ne pouvaient obtenir davantage de la manne pétrolière dès cette époque, retardant de quinze ans l’essor économique de ces régions. Pas de chance pour lui, cette année-là un sud-africain l'a obtenu, l’archevêque anglican Desmond Tutu, faisant oublier ses courbettes qu’il avait été faire à Ronald Reagan et à Margaret Thatcher…





Trudeau, dans un moment très représentatif...

Voir George W. Bush se déplacer pour aller voir le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, lui promettre l’impensable de sa part, alors qu’il vouait Yasser Arafat aux gémonies, c’étais quand même un grand moment. Mieux encore, lorsque le même Bush se met à condamner la colonisation sioniste en Cisjordanie, je me suis dit que sans doute, il tente sa chance pour le prix Nobel à son tour…tant qu’à faire dans le candide, aussi imaginer que lui et Condolezza Rice ont remonté les bretelles à Ehud Olmert, lui qui semble incapable de tenir tête à l’extrême-droite de son pays et lui empêcher de continuer le vol des terre palestiniennes. On pouvait rêver…

En fait, le désenchantement est venu avec cette autre nouvelle, lorsqu’un navire de guerre américain a reçu des « menaces » par des bouffons en canots à moteurs, dans le détroit d’Ormuz. Ça m’a aussitôt rappelé cet événement funeste, survenu il y a plus de quarante ans, que l’on a nommé l’incident du Golfe Tonkin. Un événement similaire avait mené à l’engagement militaire des États-Unis au Vietnam. Certes, il aurait été maladroit, de la part des stratèges militaires du Pentagone, de reprendre la même histoire, pour faire avaler à la nation l’ouverture d’un autre front, alors qu’en Irak on ne semble pas voir l’ombre d’une accalmie. Quand même, on a vu ce que l’on imaginait le pire à venir, soit la menace directe du président Bush contre la République islamique d’Iran, le lendemain de cet incident. C’est à cet instant qu’on a pu voir la signification de ce voyage, pour l’équipe Bush.

La création d’un État palestinien, les garanties inévitables à Israël, ce sont les préludes à une intervention militaire en Iran. La visite de Bush aux États et royaumes arabes de la région vont probablement concrétiser ce qui semble être une préparation du terrain, avant le conflit qui se dessine. Bien sûr, aucun État de cette région ne va appuyer les Américains à entrer en guerre contre l’Iran. C’est ce qu’on a pu entendre de leur part. Mais dans le contexte où Bush et son entourage vont s’employer à prouver que l’État iranien est un État voyou, voué à propager et encourager le terrorisme au Liban (par le biais du Hezbollah), en Afghanistan (en armant les Talibans), en Israël (par le biais du Hamas) et en Irak (en armant les insurgés chiites), on verra bien qu’un après l’autre, ces oppositions vont s’amoindrir…contre un échange qui va prendre tout son importance. L’obtention d’un État palestinien va être la monnaie de cet échange.

Il a été remarquable de voir le peu d’enthousiasme qu’ont affichés les principaux intéressés, à cette visite de George W. Bush en Palestine. La population palestinienne n’est pas dupe, au prise avec une situation intenable, entre une immense prison à ciel ouvert qu’est la Bande de Gaza et un état d’apartheid. Elle se voit réduite à servir dans un compromis ouvrant la voie vers une guerre en Iran, prise en otage par l’ambition des néo-conservateurs entourant le président Bush de venir à bout du pouvoir grandissant de l’Iran au Moyen-Orient.




Le prix Nobel de la paix à George W. Bush? Possiblement dans mes pires cauchemars, mais au rythme où mes cauchemars se réalisent dans le monde…

jeudi, janvier 10, 2008

Une autre excellente pub d’Amnistie Internationale.

Une de mes amies m’a envoyé cette pub, parue sur Youtube. Elle est une suite, si on peut dire, de l’autre pub que je vous ai fait connaître, avant les Fêtes.



Une façon honteuse de gouverner.

Stephen Harper aura beau avoir un gouvernement minoritaire n’ayant que deux ans d’expérience, je n’ai pas vu souvent des politiciens comme lui et ses ministres agir de façon aussi cynique. La dernière nouvelle concernant l’aide accordée à l’industrie forestière a été des plus navrantes : Ottawa est prêt à consentir le montant d’un milliard de dollars, à condition…que son prochain budget soit accepté. Il a lié le sort de son gouvernement au vote du budget, alors que les fonds sont actuellement disponibles. Rien n’obligeait le gouvernement Harper à agir de la sorte. Si ce n’est pas prendre les travailleurs de cette industrie en otage, je me demande à quoi sert cette expression…



mardi, janvier 08, 2008

Je suis attentif à ces élections primaires aux États-Unis, où les deux principaux partis politiques américains sont dans le processus du choix de leur candidat à la présidence. J’avais évoqué, l’autre jour dans mes prévisions, une possible confrontation entre le démocrate Barak Obama et le républicain John McCain. C’est ce qui se dégage des prévisions pour les primaires de ce soir, dans le New Hampshire. On pourra vérifier cela demain.

Un autre sujet de mon intérêt est ce candidat républicain, dont la poussée fulgurante dans les sondages en a inquiété plus d’un, dont moi-même… Il s’agit du candidat préféré de la droite religieuse, Mike Huckabee. Son franc-parler, son apparente bonhomie, son côté nettement peu conforme a contribué à clamer la crainte que ses convictions inspiraient au départ. Actuellement, il rallie cette droite évangéliste qui vote en bloc pour des candidats acquis aux causes qu’ils défendent : maintien de la présence religieuse dans les institutions publiques, opposition farouche à l’avortement et aux droits des gais et lesbiennes, appui inconditionnel à l’État d’Israël, répression de l’immigration illégale, appui à la guerre en Irak, etc. Son influence est telle sur la course à l’investiture républicaine que le candidat a déjoué tous les pronostics.

Max Blumenthal, ce journalistes indépendant qui s’intéresse à la droite occulte du parti républicain, a réalisé ce court vidéo, où les convictions les moins connues de Huckabee sont mises à jour…





Le côté « cool » de Huckabee : il joue de la basse électrique…

lundi, janvier 07, 2008

Ah, ce Sarkozy...

Le président « people » de la France, Nicolas Sarkozy, non content d’attirer les caméras pour tout et pour rien, même quand ça ne fait pas son affaire (rappelez-vous sa grosse colère contre les photographes cet été, qui ont osé prendre des photos de lui en bédaine, sur un yacht aux États-Unis…), a trouvé le moyen d’aller plus loin dans le caractère particulier de sa présidence. Le voilà maintenant au bras de Carla Bruni, ex-mannequin devenue chanteuse, très admirée des uns et des autres. La nouvelle de la fin de semaine dernière? Nicolas et Carla vont se marier…hé ben, y’en a qui sont vites en affaire!
Évidemment, ça ne pouvait en rester là, sur la planète Youtube. Voici ce que j’ai découvert, hier soir : une parodie quelque peu grivoise du succès de Bruni « Quelqu’un m’a dit », des Voyoucrates.





dimanche, janvier 06, 2008

Enfin la routine!

C’est demain que je retourne au travail, non pas chez Distagro, mais bien à mon nouvel emploi. Je dois être un rare être humain qui a hâte de retourner au travail… Il faut dire que les quelques jours où je suis retourner travailler pour Distagro m’a fait réaliser la chance d’avoir désormais un emploi beaucoup plus stimulant. J’ai surtout la conviction que je n’aurais pas resté davantage avec cet emploi à Boucherville. Je retiens quand même beaucoup de bien, surtout les camarades de travail. Je pense à Sonya, Jonathan, Cindy, Rumahny, Chantal C. et son rire, Josée, Émilie, cet éternel adolescent de Richard, Yoann, Claude-l’homme-hybride, Manon… heureusement qu’ils étaient là, le temps a été moins long, grâce à leur présence. J’essaie quand même d’oublier les moins bons moments, comme la fois où je me suis fait engueuler par ce connard inculte qui sert à emmerder les employés à l’entrepôt, parce que je piquait un somme sur le lit pliant du semblant d’infirmerie jouxtant la cafétéria, ou encore les fois où je suis sorti épuisé, avec les oreilles qui bourdonnaient des plaintes des clients…

Ces merveilleux hasards…

Hier soir, je suis allé voir ma vieille amie Marie, que je ne vois pas très souvent. Dernièrement, elle a rencontré un nouvel amoureux et non le moindre…il s’agit d’un des anciens membres de mon premier groupe punk, Pascal. Eux-mêmes se sont connus à cette même époque, il y a près de vingt ans de cela, quand Morbid Reality faisait les premières parties de groupes invités au bar le d’Auteuil. En se revoyant par hasard à Montréal, ils se sont trouvés d’autres affinités que des vieux souvenirs. Quand Marie m’en a parlé la semaine dernière, je ne le réalisais pas son bonheur autant qu’hier, lorsque j’ai vu ce grand sourire qui illuminait son visage, quand elle parlait de Pascal…

Le 400e anniversaire de la fondation de Québec

J’ai regardé de façon sporadique les extraits du spectacle inaugural des Fêtes du 400e, qui a eu lieu le 31 décembre à Place d’Youville, à Québec. Je ne peux me prononcer sur la valeur de ce spectacle, j’en ai vu que trop peu. Mais à Québec, quel tollé! On dirait que les gens se sont donné le mot pour critiquer violemment le show. Durant l’année précédente, on s’est mis à prédire un fiasco digne de l’autre rendez-vous manqué, Québec 1984. Avec les ratés du spectacles d’ouverture (feux d’artifices retenus à la dernière minute, cafouillage dans la sécurité, appréciation mitigé du spectacle sur scène) puis le renvoi du PDG de l’organisation des Fêtes, on peu s’attendre à ce que l’on revienne constamment avec ce souvenir déprimant, dans les médias tristement célèbres de cette région.

La station CHOI fm/Radio X, malgré son achat par Radio Nord, est demeurée la même radio-poubelle que nous avons connu. Pour augmenter leur cote d’écoute, ses animateurs ont créé un « comité fantôme des Fêtes du 400e », de façon à présenter cet événement de façon si négative que les auditeurs de la station ont développé une aversion envers lui. Le successeur de Fillion dans le diatribes sans fondement et la diffamation, Stéphane Dupont, semble s’être fait un point d’honneur à faire en sorte que les Fêtes soient ratées, en allant jusqu’à accuser de corruption l’ensemble du comité organisateur. Utilisant les insinuations comme André Arthur l’a fait tout au long de sa carrière radiophonique, Dupont a créé le lieu commun voulant que les membres du comité organisateur proviennent de la haute société de Québec (« les gens de la Grande-Allée », comme il les qualifie) et se sont créé des emplois fort rémunérateurs à eux et leurs proches.
Pas étonnant qu’un climat de méfiance règne en permanence, lorsqu’un projet d’envergure se met en branle…





jeudi, janvier 03, 2008

Une pub inconséquente.

J’ai avalé mon café de travers, ce matin, quand j’ai vu cette pub de Rudolf Giuliani, sur la page du blog de Richard Hétu de la grosse Presse. Ce n’est pas parce que mon foie marchait au ralenti (je ne suis pas allé au travail, je pense que j’avais besoin plus de repos que d’argent…), mais ces images m’ont révolté. Le candidat républicain, dont il semble avoir oublié qu’il a déjà été maire de New York, plutôt qu’un héros du 11 Septembre 2001, comme il semble répéter cette date comme un mantra, va très loin dans la peur. Regardez, ça en vaut la peine…


Avec cette pub, Giuliani veut non seulement rappeler quel rôle il a joué en 2001, mais prétend que tout naturellement, cette période fait de lui le choix naturel des obsédés de la sécurité. Sil avait fait preuve d’un peu plus de jugeote, ce donc il semble dépourvu, il aurait pu parler de son bilan, en tant que maire. C’est durant son mandat que les rues sont devenues plus sûres, dit-on. Loin derrière les candidats Huckabee, Romney et McCain, il a plutôt choisi de frapper fort, en jouant sur le pire sentiment en politique, la peur. On a l’impression qu’on a déjà vu ce film…



Les Républicains ont donc comme choix une belle brochette de candidats, très près idéologiquement de l’actuel président: un ancien pasteur baptiste fondamentaliste (Huckabee), un Mormon conservateur (Romney), un libertarien déclaré (Ron Paul)...espérons que de toute façon, leur parti se fera laver aux prochaines élections!

mercredi, janvier 02, 2008

Des extraits du ByeBye 2007, pendant que c’est disponible…

Avez-vous eu des moments que vous avez préféré, dans le Bye Bye 2007 de RBO? J’en ai retenu trois, qui ont apparus sur Youtube ce matin. Mais comme je m’attend à ce que les liens disparaissent très rapidement, faite vite, pour les visionner à nouveau…



Hérouxtyville



Un sketch savoureux. L’an dernier, quand nous avons appris l’existence de ce village de la Mauricie, Hérouxville, avec son code de vie promue par un obscur conseiller municipal, André Drouin, j’avais choisi d’en rire. C’étais il y a maintenant une année. Depuis, on s’est reparlé plus sérieusement, suite aux débats entourant les accommodements raisonnables, entre la reprise démagogique qu’en ont fait l’ADQ, durant la campagne électorale suivante, et les pitreries xénophobes entendues à la commission Bouchard-Taylor.

Plusieurs ont peut-être détesté le côté décapant de l’image du petit village. L’image de la consanguinité a peut être fait mal réagir plusieurs en région. Je suis d’avis que ceux qui ont mal réagi l’auraient fait de toute façon. RBO comptent de nombreux détracteurs, toujours les mêmes… Grosso modo, la réaction ressemble à « Maudite gang de Montréalais baveux du Plateau qui insultent les régions avec l’argent de nos taxes qui servent à payer leurs niaiseries j’ai hâte que Mario prenne le pouvoir pis leur coupe toutes les subventions à ces maudits artistes là me semble qui ont pas compris au mois de mars quand on a envoyé 41 députés de l’ADQ… ». On n’a pas fini de les lire, ces tristes sires…

La conne-mission Bouchard-Taylor


Un autre moment d’anthologie. Je regarde encore le sketch et je rigole comme la première fois. L’habitant qui menace de noyer ses chatons, la matante du 45-xéno et Guy-Paul Pleau, le prophète-poète, quels personnages!

Et avec le sketch de l'ADQ à l'Assemblée nationale (je n'ai pas retrouvé le sketch sur Youtube), j’ai été sidéré. Les bras levés très évocateurs, les contradictions de Mario relevées par son député qui se fait aussitôt expulser, le « si tu coupe dans le BS tape des mains » de la filée, j’ai applaudi…

Et vous, quels ont été vos sketches favoris?

mardi, janvier 01, 2008

Bonne année 2008!

Je souhaite une excellente année 2008 à tous mes lecteurs et lectrices, de même qu’à tous ceux et celles qui persistent à maintenir leur blog toujours divertissant.

Je vous promet une chose : essayer de vous dérider le plus souvent possible…

Et puis l’année commence très bien, j’ai adoré le Bye Bye de RBO, une excellente façon de revoir l’actualité de cette année 2007…dont je me souviendrais longtemps. Je l’ai regardé chez Pat et Mélanie, hier soir. Je m’apprête à le regarder à nouveau, ainsi que l’émission de fin d’année d’Infoman. C’est pourquoi je ne vous écris pas trop longtemps, ce soir. On se retrouve demain!