lundi, avril 13, 2009

À propos du conflit de travail au Journal de Montréal...

...je me suis amusé en concoctant ce petit montage, avec un film connu pour avoir servi à bon nombre de parodies...

dimanche, avril 12, 2009

Petit montage pour rire de "Loft Story".

Je me suis amusé dernièrement à faire des montages vidéo avec Moviemaker, de Windows. Ma cible a été l'émission de télé-réalité "Loft Story", où des "bozéjeunes" se débattent comme dans un aquarium, afin d'évincer les faux-amis avec lesquels ils doivent vivrent pendant quelques temps, dans un immense studio aménagé comme un loft. L'extrait que j'ai trouvé, parmi les nombreux autres parties éparses de l'émission disponibles sur Youtube, elle aurait pu être la caricature de l'émission si il ne s'agissait pas du portrait d'un des Lofteurs de la saison précédente, un dénommé Jason. Je me suis senti méchant et j'ai ajouté quelques remarques de mon cru...



Je continue mon blogue...

Les idées ne manquent pas pour écrire, mais le syndrôme de la page blanche demeure bien présent. Je vais essayer de palier à cela en émettant mes idées de façon sporadiques...

À+!

samedi, mars 07, 2009

En attendant que je me redécide à écrire régulièrement...

Bon bon, je l'admet, j'ai été paresseux... pourtant, les sujets de discussions n'ont pas manqué, houlala... mais ce soir, je ne sais pas trop, je me sens encore flemmard.

J'ai reçu ce vidéo, de Max Blumenthal, un courageux activiste qui va faire son tour chez les ultraconservateurs de son pays, les États-Unis. Cette fois-ci, il nous présente un chanteur de hip-hop dont l'influence provient des "shock jocks" tels que Michael Savage, le genre d'individu similaire à Jeff Fillion dans ses pires moments de délires fascisants. Hi-Caliber (Gros calibre... ça se passe de commentaire) en a long à dire à propos de l'arrivée de l'administration Obama, maintenant que celle-ci est à l'oeuvre. C'est sidérant. Vous remarquerez également ce type d'assemblée (Conservative Political Action Comitee) où ce risque Blumenthal... c'est pire que les caricatures!

mercredi, février 18, 2009

L’art de perdre les pédales.

J’ai été très satisfait de la décision de la fameuse Commission des champs de Bataille (organisme fédéral quelque peu étonnant, mais bon…) de laisser tomber ces idées saugrenues de « célébrer » la défaite de la Nouvelle-France par une reconstitution de la bataille des Plaines d’Abraham et un bal masqué… Même si le monsieur Juneau, un haut-fonctionnaire ayant clairement le mandat de promouvoir le fédéralisme canadien à Québec, a tenté de dépeindre largement les militants souverainistes opposés à ces projets d’extrémistes et de violents, je demeure convaincu que ce projet n’avait pas de raison d’être que politique et les opposants avaient le devoir de manifester leur désapprobation. Par le fait même, les journaux de Gesca et du Canada anglais ne pouvaient laisser passer une occasion comme celle-là pour casser du sucre sur le dos du mouvement souverainiste. Il y a des réflexes qui demeurent longtemps… on en a l’habitude.

Mais parlant de violence, voici un petit vidéo qui démontre une évidence. Oui, il existe des excités chez les souverainistes, mais aussi chez les fédéralistes… et ils sont pittoresques! J’ignore en quoi ce monsieur Pierre Roy, ardent fédéraliste de la région de Québec, représente son option politique, s’il est à la tête d’une organisation… mais il semblerait qu’il a une façon bien à lui de considérer le droit des citoyens à défendre leurs opinions…


Pour en savoir plus long…, cliquer ici.

vendredi, février 13, 2009

Petite répétition sur les caricatures…

Ça n’aidera pas à améliorer la perception qu’ont les électeurs envers le gouvernement Charest. Ce matin, le quotidien Le Devoir a publié cette caricature de Garnotte:



Or, le même journal a publié cette caricature de Garnotte le 13 avril 2005…


Je ne blâmerai surtout pas Garnotte de se répéter, j’aime beaucoup ses dessins et son humour, depuis les années où on pouvait apprécier ses œuvres dans la défunte revue CROC. Ceci dit, il en reste pas moins que ce gouvernement risque de s’ennuyer, cette année... même en étant seul au gouvernail, comme son chef se plaisait à le répéter, lors des dernières élections.

mardi, février 10, 2009

Étrange conception de l'honnêteté.

La lettre ouverte envoyée par M. Marcel Boyer, publiée par l'édition du Devoir du 10 février, est étrangement signée. L'auteur pas semblé bon d'en dire plus long sur lui-même, outre le fait qu'il soit un nouveau retraité de l'enseignement de l'Université de Montréal. Réfractaire s'engager envers un syndicat, ça se comprend. L'homme a enseigné pendant si longtemps sur l'importance de la liberté économique, on ne pouvait espérer de sa part qu'il adhère "librement" comme il le répète dans sa missive à son nouveau syndicat. Il a eu parfaitement le droit s'en plaindre dans les pages du Devoir.

Cependant, il aurait plus honnête de sa part de se présenter davantage. Monsieur Boyer cumule les titres et les prestiges, au bout de ses 35 années de carrière mais surtout, il aurait été intéressant qu'il précise qu'il agit toujours en tant que vice-président et économiste en chef de l'Institut économique de Montréal. Il est aussi impliqué au sein du C.D. Howe Institute et du CIRANO, deux autres think tanks également voués pour l'essentiel à défendre l'idéologie néo-libérale et surtout combattre les entraves de la liberté économique... Monsieur Boyer a donc passé sa carrière à proposer une économie où seraient absentes des entraves comme les syndicats, les législations sociales, la présence de l'État, etc. au nom de la sacro-sainte liberté d'entreprise et l'optimisation des mécanismes du marché.

Il est ironique de retrouver ici un économiste aussi prestigieux venir se plaindre d'une situation personnelle, alors que toute sa carrière, il s'est employé à dénoncer le syndicalisme. Se dissimulant sous l'appellation de "Forcé d'adhérer librement au syndicat à l'Université de Montréal", le voilà qu'il reprend de façon personnelle ses convictions idéologiques de toujours, histoire de s'attirer une certaine sympathie du public. L'homme a toujours obtenu facilement les tribunes, mais le voilà qu'il se glisse sous la peau du quidam, pour distiller son anti-syndicalisme. Serait-ce que l'IEDM n'a plus tellement la cote, maintenant que nous glissons inexorablement vers la crise économique la plus important depuis plus de trente ans, en partie grâce à la clairvoyance des économistes de la trempe de Monsieur Boyer?

Belle conception de l'honnêteté intellectuelle, de la part d'un économiste si prestigieux...


lundi, janvier 19, 2009

Il s'en va, enfin!

C’est sa dernière journée à la Maison-Blanche. Pendant qu’il fait le tour des employés, à moins que ce ne soit de ses appartements privés, il se dit qu’il a sûrement bien fait, comme il l’a fait durant son discours l’autre jour, son dernier à ses chers concitoyens. Dehors, on fait déjà la fête à son successeur, une fête avec pas mal plus d’enthousiasme que lors de son assermentation, sous la pluie et les injures en 2001. Il croyait avoir rétabli la confiance, dans ce qu’il est apparu l’événement de sa présidence, le 11-Septembre. 90% d’appui, c’est pas demain la veille que ça va être battu, comme record! Après, ça s’est gâté…

Il a prévu d’appeler tout le monde, les autres qui vont le couillonner après son départ, les Sarkozy, Brown, Merkel et ce clown de Berlusconi, les faux-culs qui l’ont suivi pour mieux reculer ensuite… il s’est gardé un peu plus de temps avec Poutine, le vrai boss en Russie, il a plus de chose à dire que son Medvedev. Idem pour Stephen, ah Stephen le Canuck! Ça au moins, il pourra toujours compter sur lui, pour garder un bon souvenir de sa présidence, tant qu’il restera bien en place… on ne le sait plus, avec ces Canadiens, voilà qu’ils se votent des gouvernements minoritaires à répétition, les voilà aussi mal loti avec leur constitution que les Israéliens.

Ça l’emmerde au plus haut point, ces festivités. On dirait que l’on ne va pas seulement fêter l’accession du premier Noir à la Maison-Blanche, mais bien son départ à lui! Tien, le soir que le Obama s’est fait élire, il y en a même qui se sont réjouit non seulement devant la Maison, mais même à l’intérieur. Il fallait les voir, ces hypocrites d’employés dans les couloirs, essayer de cacher leur envie de rire sans y parvenir… Aussi bien partir aussitôt l’assermentation à Crawford et se faire oublier un peu quelques, peut-être qu’on va garder un meilleur souvenir finalement, lorsque le Obama sera vraiment dans la merde avec ce qu’il laisse, l’Irak, la crise financière, l’Afghanistan qui s’agite encore… et les quelques petites lois que les démocrates vont découvrir, quand ils voudront appliquer « leurs » changements… hé hé hé, les boys au Congrès ont bien travaillé, à ce qu’il paraît, ça va lui rabattre le caquet, à Hussein Obama, il pourra toujours lui mettre ça sur le dos, pendant ce temps là il va être au frais, les amis de papa vont bien lui renvoyer l’ascenseur…

Pendant qu’il s’en va…

Un des problèmes que le 44e président des Etats-Unis va devoir affronter, c’est la sortie du dilemme irakien. Hier soir, j’ai regardé cet excellent documentaire, « No End in Sight », réalisé à la fin de 2007. Il n’a pas perdu un centième de sa pertinence ni de son actualité. Si vous voulez avoir un bilan très complet du désastre irakien, surtout de la façon dont ce fiasco a été mené, vous allez être servi…
(Si le vidéo ne marche pas, cliquer sur ce lien: http://video.google.com/videoplay?docid=-2317248665217598122&hl=fr )


Cradle of Filth…

Un petit mot pour dire que oui, j’y étais samedi soir dernier. On a eu une excellente soirée avec la bande de Dani Filth, Satyricon et Septic Flesh… voilà d’ailleurs quelques photos que j’ai pris de l’événement, au Métropolis comme d’habitude, avec mon avantage social en prime… ça ne m’a rien coûté pour entrer, yééé!














Satyr, de Satyricon.

Des spectateurs satisfaits!

mardi, janvier 13, 2009

L'autre visage du fanatisme.

Max Blumenthal, l'excellent documentariste indépendant dont j'ai déjà présenté l'an dernier, a réalisé un bref reportage sur une manifestation pro-israélienne à New York, tenue devant le consulat israélien. Les propos qu'il rapporte sont sidérants. Ça illustre très bien que le fanatisme n'est pas l'apanage d'un groupe ou un autre, dans le conflit israélo-palestinien.




Pour visiter le site de Blumenthal et lire toutes les explications:
http://www.alternet.org/story/119372

lundi, janvier 12, 2009

Le grand dégoût.

Je n’avais rien écrit depuis le 31 décembre, sans trop savoir pourquoi. Rarement l’actualité a été marquée ces derniers temps d’un sujet qui me tient à cœur, soit le sort réservé aux Palestiniens dans les territoires occupés. Nombreuses ont été les occasions pour décrire les sentiments qui m’habitent, lorsque je vois des images insoutenables des attaques militaires disproportionnées contre les Palestiniens de la bande de Gaza, cette terre de Caïn au bord de la Méditerranée. Peut être suis-je épuisé, tant je n’ai vu que des images tristes des morts et des blessés, très majoritairement des civils palestiniens (et quelques Israéliens), au point de ne plus vouloir écrire du tout. Ce n’est pas ça. Pas de la fatigue, je perçois quand même chez moi le besoin de communiquer, après tant de jours de silence sur ce blogue. Je n’ai trouvé la réponse que ce matin.


Le dégoût, c’est le sommet de l’indignation. Trois semaines de conflit armé et plus de neuf cents Palestiniens abattus, majoritairement des civils désarmés, des femmes er des enfants, sans compter les blessés, les enfants traumatisés, les dégâts matériels, la précarité de la vie des habitants, l’absence de tout confort… et je ne parle pas de l’arbitraire mené par la mitrailleuse sur la population de Gaza, exercé par des militaires, je ne parle pas non plus de l’utilisation de bombes au phosphore dans des zones habités, ni des raids menés par voie aérienne, peu susceptibles de faire la distinction entre miliciens et civils. Seulement le dégoût d’une guerre absurde.

Le dégoût, c’est de savoir que la population israélienne est manipulée par ces politiciens avides de pouvoir et de vengeance, dont les intérêts électoraux ont commandé cette campagne militaire insensée, afin de démontrer lequel ferait le plus pour rétablir la réputation d’invincibilité de l’armée, mise à mal depuis la campagne de l’été 2006 contre le Hezbollah au Liban. Une autre mission militaire destructrice, au nom du droit d’auto-défense d’Israël. Un droit légitime devenu hors de proportion, si l’on en juge le pays en ruine qu’est redevenu le Liban suite aux multiples frappes dites stratégiques. Comme je l’ai écrit l’autre jour à un ami, je ne crois pas les Israéliens plus vils et plus militaristes, je ne les vois pas plus fanatisés que d’autres nations. Je suis certains que les gens là-bas aspirent au bonheur sans nécessairement faire le malheur des autres. Pourtant, la population est derrière leurs chefs, car elle croit que la destruction du Hamas, l’organisation ayant pris le pouvoir à Gaza, est la seule solution pour aspirer à vivre en paix. Sait-elle tout ce qu’il se passe à Gaza? Je l’ignore. Il paraît que les Israéliens, comme leur congénères de la diaspora, croient à la désinformation systématique favorisant les Palestiniens. Et chez eux, comme aux États-Unis, comment ça se passe? On n’a qu’à se rappeler comment le gouvernement américain a fait croire à la population au devoir d’envahir l’Irak, sous un prétexte mensonger. Je n’ose imaginer la façon dont ça se passe là-bas.


Le dégoût, ce sont les raisons évoquées pour justifier ces nombreuses victimes collatérales. La plus répétée, telle un mantra, c’est l’utilisation de la population de la bande de Gaza comme « bouclier humain » par les militants du Hamas, comme si le Hamas a été implanté par une force de l’extérieur. Depuis le temps où le territoire est bouclé par les forces armées israéliennes, suite à l’évacuation des colonies juives, il n’a pas fallu longtemps pour que ce mouvement prenne le pouvoir, par les urnes d’abord puis par la force, lorsque le mouvement a évincé les représentations du pouvoir de l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie et dirigée par le Fatah, rival du Hamas. Dans un contexte où seul le Hamas apparaît comme pourvoyeur de services et défenseur du territoire dans une situation critique, nul doute que la population s’est tournée vers lui, faisant ainsi le jeu des militaires israéliens, justifiés ainsi de ne pas être trop regardant sur le nombre possible de victimes collatérales. Imaginez, un millions et demi de personnes entassées dans un territoire de 4 010 km2… si moindrement les militaires et les membres du gouvernement israélien s’étaient préoccupés du sort des civils palestiniens, auraient-ils déclenché ces opérations?


Dégoûtantes, les amalgames honteuses et ridicules fabriquées par les éléments de notre droite militante, très active sur Internet, qui associe les mouvements de sympathie à la Palestine comme étant favorables au Hamas, au Hezbollah, voire au fondamentalisme islamique. J’ignore où ils vont chercher leurs informations, c’est tout à fait délirant. Ces crétins vont jusqu’à évoquer « l’antisémitisme et l’antiaméricanisme de la gauche québécoise » pour justifier cette association impossible. Certes, lors des manifestations contre l’agression israélienne, on pu voir des individus tenter de recruter quelques militants supplémentaires pour les cellules locales du Hamas et du Hezbollah, mais c’est faire preuve d’une malhonnêteté imbécile lorsqu’ils font pareille indistinction des gens dans une manifestation. De même, je suis dégoûté par la haine manifesté autant par d’authentiques antisémites dans les manifestations, faisant des amalgames douteux entre l’État israélien et le IIIe Reich, que par les ultranationalistes israéliens ou juifs qui crient à la trahison et menacent de mort leurs coreligionnaires ayant choisi de contester les choix meurtriers du gouvernement israélien.

En somme, je ne suis pas prêt de sortir de cet état, tant les combats ne semblent pas vraiment s’apaiser…


Pour trouver un début de réponse…


Radio-Canada a diffusé samedi dernier un documentaire du plus grand intérêt, Hollywood et les Arabes. On a démontré dans ce document l’image pernicieuse, raciste et très dommageable qu’a entretenu et entretient encore le cinéma américain envers la population d’origine arabe, qu’elle soit arabo-musulmane ou arabo-américaine. C’est tout simplement sidérant : on a laissé l’industrie cinématographique déshumanisé ainsi des millions et des millions de personnes, de la même façon dont l’ont été les Noirs, les Japonais, les Juifs sous le IIIe Reich, les Amérindiens durant la grande époque des films western, etc.

Ce qui suit est un extrait du film :





http://www.reelbadarabs.com/