La première fois que j’en ai entendu, c’est justement à l’achat de ce premier album l’année de sa parution (en 1988…ben oui!), intitulé Reek of Putrefaction. En voyant la pochette, on s’attend effectivement à entendre du bruit : constituée de photos découpées de cadavres humains victimes d’accidents ou autre mort violente, elle n’a pas été reproduite lorsque l’album est paru en format CD, tant elle est franchement dégueulasse.
Et les titres! Alors là, comme les paroles, ils sont sortis tout droit de l’encyclopédie médicale. Des chansons au titre aussi évocateur que Manifestation of Verrucose Urethra ou encore Pungent Excruciation, avec ce son lourd et les blast beats répétitifs vont donner le ton du groupe. Pour la plupart, ce groupe sera perçu comme une plaisanterie, de par la pochette et la faiblesse de la production de l’enregistrement mais pour d’autres (dont moi), ce groupe ne pouvait faire autrement que de persister. Au sein du trio original, avec Jeff Walker (basse, vocal) et Ken Owen (batterie), on retrouve Bill Steers, qui à l’époque était également dans un de mes groupes-cultes, Napalm Death. Ce dernier m’a énormément influencé, même à leur début, mon enthousiasme pour d’autres groupes du même genre a été instantané.
Steer, Walker et Owen, il y a près de vingt ans de cela...
L’album suivant, intitulé Symphonies of Sickness, va reprendre les mêmes thèmes médico-légaux, avec une pochette aussi violente. Cette fois, on remarque une amélioration exponentielle de la production et du savoir-faire des membres du groupe. C’est aussi l’époque du premier vidéo-clip…
À suivre...
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