mardi, février 12, 2008

Deadwood.

Une des belles surprises que j’ai eu a été la série « Deadwood ». Produite par la chaîne HBO, cette série se passe à la fin des années 1870, dans une « ville-champignon », développée de façon clandestine, dans un territoire autochtone. L’endroit doit son développement autour de la prospection d’or. C’est sur les promesses de richesse et d’une vie meilleure que des hommes et des femmes s’installent dans cette ville, dont le mirage de la richesse s’estompe, pour faire place à une réalité rude et impitoyable.

Deadwood est basée sur le sempiternel amour des Américains envers la période du Far West, mais cette série est à mon avis plus que cela. Comme me l’a fait remarquer mon ex-collègue, celui qui a eu l’excellente idée de me faire connaître la série, il s’agit d’une illustration du développement su capitalisme, dans un contexte où il a été facile de le voir prospérer. Deadwood, bâtie sur des terres où la loi et l’ordre ne s’appliquent pas, permet à tous et chacun de pouvoir prospérer mais en réalité, par la présence de quelques mafieux, nombreux sont ceux qui perdent beaucoup au change, quand ce n’est pas la vie. Dans cette ville sans loi, les centres d’intérêts sont les tripots, où se perdent les richesses difficilement acquises des chercheurs d’or. Aller à l’encontre de cette exploitation est donc risqué…

Le plus intéressant de ce feuilleton est sans nul doute les personnages, dont quelques-uns ont réellement existé. Ainsi, nous retrouvons au début Wild Bill Hicock, venu se refaire au poker, accompagné de Calamity Jane, dépeinte comme une pocharde tourmentée. Plus tard, nous allons retrouver les frère Earp, Wyatt et Morgan, venus instaurer un semblant d’ordre. Déjà, celui qui s’est intéressé à faire régner un semblant de justice est un ancien shérif, Seth Bullock, dont la nature très droite l’amène à faire des choix difficiles. C’est ce personnage qui est central. Celui qui est son opposant, mais pas toujours, tant il a saisi cette nature chez Bullock, est le tenancier du saloon « The Gem », Al Swearengen, un des fondateurs de Deadwood et son pilier, de par sa très forte personnalité. Au départ, ce personnage nous apparaît repoussant, tant il apparaît sans morale et grossier. Pourtant, il en deviendra attachant, notamment après une douloureuse maladie et devant un menace pour la ville entière, en la personne de George Hearst, un magnat de l’or. Celui-ci s’installe dans la ville, dans le but de la posséder toute entière, à son seul profit. Il y en beaucoup d’autres très intéressant, dont le docteur Cochran, Trixie, Sol Star, etc.

J’ai commencé à regarder la troisième saison hier soir. La fin de la deuxième saison m’avait laissé sur un besoin de revoir ces personnages, surtout lorsque la finale laisse entrevoir les développements futurs, comme toute bonne série se doit d’avoir…

Ah oui, pendant que j’y pense… cette série s’est fait connaître par le langage incroyablement ordurier de ses protagonistes. Dire qu’ici, la série « Les Lavigueur : la vraie histoire », ce sont les courtes scènes de fesses qui ont fait jaser.

Pouvez-vous imaginer une scène comme celle-ci, dans notre chaste télévision nationale? Elle est devenue une scène..disons...ah, et puis jugez-en par vous même! Le second extrait est une très belle représentation des principaux personnages.



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