samedi, février 16, 2008

Toute une semaine!

Je n’ai pas laissé beaucoup de nouvelles de moi, ces derniers temps, même que je me suis fait un peu rare, sur mon blogue. Mon travail me demande quand même pas mal d’énergie. Le soir, la flemme me prend et je n’ai pas d’autre envie que de regarder la télé, surtout la série Deadwood, ou encore de vieux films que j’emprunte gratuitement à ma bibliothèque. Encore l’autre jour, je me suis fait plaisir et j’ai regardé On aura tout vu, une comédie avec Pierre Richard et Miou-miou, datant de 1976. Ça n’a pas trop mal vieilli, si j’en crois les nombreux moments où je me suis esclaffé.

Même quelques lignes à écrire me demandent une énergie que je n’ai pas toujours, surtout après avoir passé la journée à travailler sans arrêter. Il faut dire que je fait un genre de boulot essentiel, pour mon nouvel employeur. Après deux mois, j’ai assimilé pas mal ce que je dois faire, mais apparemment que je n’ai pas vu encore la cadence de l’été. Il paraît que je n’arrêterai pas une seule minute et ça va défiler à ma porte. J’ai bien hâte de voir ça, mes journée passent tellement vite, j’imagine mal comment ça sera, en cadence accélérée. D’une certaine manière, j’ai déjà vécu cela comme libraire, à chaque année, lors de la période des Fêtes. Maintenant, je parlerai des Festivals…

Ben oui, je vous l’annonce, mon employeur est l’Équipe Spectra. Mon boulot consiste à m’occuper de tout les envois postaux et par messagerie, de même que la papeterie. Une entreprise de cette ampleur a un besoin évident de papeterie et d’autres articles du genre. Certains qualifieraient mon boulot de « préposé aux Post-it », mais ce n’est pas aussi simple que cela. Il faut que je m’assure d’avoir ce qu’il faut, de façon à pouvoir fournir mes collègues sans les faire attendre. Très régulièrement, je dois faire des commandes de marchandises chez différents fournisseurs, ce qui demande du temps, pour trouver à la personne ce qui lui conviens. Ainsi, il n’est pas rare que mes collègue me surprennent, plongé dans un catalogue de Grand & Toy.

Une autre partie non-négligeable de mon travail est de remplacer la réceptionniste durant ses pauses-dîner et les quinze minute le matin et le soir. Cette femme est nulle autre que mon amie Judyth, ma « partner » des spectacles et des films d’horreur. Je me souviens, les premiers jours, je lui ai lancé « Me semble que j’ai manqué un bout, là… », tant j’étais étonné de me trouver à sa place, pour répondre aux milliers de coups de téléphone. Elle est à ce poste depuis plusieurs années, sa voix est devenu la voix de Spectra, du moins c’est la remarque de certains, lorsqu’il tombe sur moi, durant le remplacement.

Je peux dire sincèrement que j’aime ce boulot. Bien sûr, ce n’est pas l’emploi le plus intellectuel que j’ai connu, mais j’ai plusieurs avantages non-négligeable. Je travaille dans mon coin, je peux donc écouter toute la musique que je veux. TOUT ce que je veux, alors je me fait plaisir… Je peux également porter les fringues que je porte habituellement, mais je dois surveiller ce que je porte lorsque je remplace Judyth. Il existe encore des sous-ministres ou des vice-présidents d’entreprise un peu sourcilleux, lorsqu’ils se font accueillir par un type en t-shirt de Napalm Death ou Varukers, c’est bien normal… Mon emploi est directement au centre-ville, tout près de chez moi. C’est aussi un emploi directement lié au monde des arts et de la culture, outres les trois Festivals (de Jazz de Montréal, les Francofolies, Montréal en Lumières), l’entreprise chapeaute plusieurs activités dans le domaine de la musique, de la télévision, de l’animation et du cinéma. C’est peu probable de s’ennuyer dans ces conditions. Tout près de mon bureau, on retrouve deux agences d’artiste, Génération et YFB Diffusion. C’est ainsi que j’ai pu aller voir le show de Noël d’Éric Lapointe, le 26 décembre dernier, au Métropolis. Ah oui, j’oubliais : il y a moyen de piquer un roupillon, durant sa pause dîner. La cafétéria est très bien aménagée, on retrouve quelques divans et fauteuils dans un coin, où on me retrouve en train de dormir un peu, des bouchons dans les oreilles. C’est le bonheur… elle me semble loin, la fois où l’autre connard de chef d’entrepôt chez Distagro m’avait engueulé, pour avoir utilisé le lit pliant du semblant d’infirmerie, là-bas…

Présentement, on est à la veille du coup d’envoi du Festival Montréal en Lumière. C’est pourquoi je suis arrivé au bon moment, pour apprendre. Je ne devrais pas être submergé, lors de l’arrivée du printemps, pour la préparation des deux autres gros festivals…

En plein dans la gueule, W!

Vous savez comment j’apprécie les commentaires de Keith Olbermann, de MSNBC. Cette semaine, il a frappé fort. Ça vaut la peine de l’écouter dénoncer la dérive autoritaire de l’actuel président, même à moins d’un an de l’échéance de son mandat…


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