samedi, février 09, 2008

Manquer de classe...

J’ai brièvement perdu l’alimentation d’Internet avec le câble pendant plus d’une douzaine d’heures, hier soir et ce matin. J’ai téléphoné à mon fournisseur, Vidéotron, lequel m’a non seulement démontré que je n’étais pas un mauvais payeur (j’avais un peu oublié de payer ma facture les deux derniers mois, par pure négligence…), mais l’entreprise a envoyé un réparateur ce matin. Il a trouvé rapidement le problème et a été très professionnel. D’origine marocaine, il s’adressait au téléphone en arabe à son collègue, dans un mélange linguistique où les mots intraduisibles dans sa langue natale sont en français. On s’en est brièvement parlé ensuite, l’homme m’a confirmé que l’arabe marocain est truffé de plusieurs « francismes » (le mot n’existe pas, mais je l’invente maintenant, pour une explication claire…).

Je lui disais que mine de rien, j’étais un peu accro à Internet, perdre le lien, après être connecté depuis 2002, c’est difficile mais j’ai fait autre chose, hier soir. Je ne suis pas du genre à m'en faire. Le technicien est bien tombé, je ne suis pas un de ces freaks, comme celui-ci…



Hi hi hi! J'espère que le type n'est pas du genre cardiaque... mais quel crétin il fait!

Une petite histoire…
Cette histoire, je la dois au grand Mathieu, le grand Outaouaisien exilé à Québec, qui me l’a envoyé avant-hier…

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu.
Il lui dit Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer.

Dieu conduisit le saint homme vers deux portes.

Il ouvrit l'une des portes et permit au saint homme de regarder à l'intérieur.
Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux. Le saint homme saliva d'envie

Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l'air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillérée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche.

Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.
Dieu dit « Tu viens de voir l'enfer. »

Dieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l'ouvrit.
La scène que vit le saint homme était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant.

Le saint homme dit à Dieu : « Je ne comprends pas ».
« C'est simple, répondit Dieu, ça ne prend qu'une seule habilité. Ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons ne pensent qu'à eux-mêmes. »

Pas mal, non?

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Pas mal bonne, mais je l'avais entendu avant, et c'était un sage chinois ou quelque chose dans le genre, qui visitait l'enfer et le paradis. Je crois que c'étaient les baguettes qui étaient trop longues...

Adaptation culturelle ^^
Il y aurait tout une sociologie à développer autour des blagues...