lundi, mars 24, 2008

Boycottera, boycottera pas?

Ça y est, je plonge.

Hésitant sur l’efficacité du boycott des Jeux Olympiques de Pékin, tant les autres ont eu des effets assez limités (les Jeux de Montréal par les pays africains, ceux de Moscou suite à l’invasion soviétique de l’Afghanistan, ceux d’Atlanta par les pays de l’Est), je prend finalement le parti du boycott. La Chine soi-disant communiste, menée par un parti unique pseudo-révolutionnaire, a non seulement envahi un pays indépendant il y a quelques décennies, dont il cherche à assimiler en détruisant sa culture et en le colonisant, mais est devenu par le fait même un pays impérialiste. La multiplication de ses échanges avec les autres pays émergeants se font de façon inégalitaires et s’apparente à ce que nous reprochons aux entreprises multinationales. De plus, la production intérieure du pays est en parti réalisé dans un contexte de quasi-esclavage, avec un pratique de bas salaire et de travaux forcés de prisonniers politiques, menant à la perte de millions d’emplois à travers le monde victimes de la délocalisation des entreprises occidentales en territoire chinois. D’ailleurs, il faudrait se pencher sur l’effet pervers de cette production à bon marché, non seulement sur l’ensemble de l’économie, mais également sur l’environnement, tant la Chine (et l’Inde) ont passé sur un mode accéléré de leur production, menant ainsi à une surexploitation des ressources naturelles, dont le pétrole.

Ce pays n’est pas soumis par une démocratie, mais bien par une dictature policière, dont les échanges économiques grandissants ont renforcé davantage l’appareil de répression et les privilèges de la minorité dirigeante enrichie selon le principe du capitalisme d’État, plutôt que le bien commun. Les Jeux Olympiques devraient servir à se questionner sur la nature de nos échanges économiques avec des pays de cette sorte. Nos gouvernements occidentaux ont cautionné des actions contre des États pour beaucoup moins. Je pense à l’actuel blocus de Cuba, ou encore l’étouffement du Nicaragua sandiniste. De plus, le gouvernement chinois se rend coupable d’échanges soutenus avec le Soudan, dans le contexte de l’action meurtrière et barbare au Darfour, encouragé en sous-main par l’État soudanais.

On a laissé scandaleusement les gouvernements et les entreprises conclurent des affaires avec une dictature. Au nom de la santé économique et des affaires, on a laissé grandir une dictature monstrueuse à la puissance économique inégalée, dont nous pouvons craindre l’influence néfaste même sur nos politiques étrangères et intérieures, tant les gouvernements peuvent être tenté d’ajuster ces politiques avec un partenaire aussi néfaste. Profitons de cet événement, pour indiquer à la Chine qu'elle ne peut continuer dans cette voie éternellement.


(cliquer sur l'image...)

Une ligue de broche-à-foin!

Pas très édifiantes, ces images de la bagarre générale entre les Joueurs des Remparts de Québec et des Saguenéens de Chicoutimi. Cependant, on ne peut rester insensibles, devant les gestes posés par le gardien de but des Remparts, Jonathan Roy, fils du coach et propriétaire du même club, l’ancien joueur professionnel Patrick Roy. Comme vous le voyez sur ce vidéo, il s’agit ni plus ni moins d’une agression, sanctionnée par le code criminel. La victime ne voulait pas se battre et a agit de façon civilisée, devant l'illuminé qu’est cet individu.


Si la LJMHQ ne s’emploie pas à punir de pareils gestes, c’est sa crédibilité qui va en prendre un coup. Antichambre de la LNH, cette ligue se doit de serrer la vis aux goons du cru, afin de préserver le lustre toujours précaire de ce sport que j’aime. On peut concevoir que les bagarres ont fait la marque du hockey professionnel et semi-professionnel, mais elles n’ont plus leur place dans le hockey junior.

S’cusez…

J’ai été un peu paresseux ces derniers temps… je tente toujours de conserver la régularité de ma production sur ce blogue, mais quand il fait beau une journée de congé, je ne reste pas à la maison…

Aucun commentaire: