jeudi, mai 08, 2008

C'en est trop!

Vous connaissez déjà mon appréciation pour le moins mitigée de l’ancien numéro 2 de l’Institut de la Vérité Économique révélée (IEDM), le très subtil Maxime Bernier. Le ministre des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie canadienne, celui-là même qu’il a fait honte à son chef à plusieurs reprises, notamment pour son histoire de distribution de Jos Louis aux soldats à Kandahar. Je reviens souvent sur son cas, du seul fait que ce type est probablement le ministre le plus incompétent qu’il m’a été permis de voir sur la scène politique. Du temps où il sévissait à l’IEDM, je lisais déjà ses interventions d’allumé du libre-marché, avec ses prétentions incroyables à l’intelligence, quand il détermine que la hausse du prix du pétrole est tributaire de l’activisme des écologistes et de la gauche en général. Non seulement je le trouvais malhonnête, mais je le considérais comme un crétin. Tant qu’à induire les gens en erreur, aussi bien prendre des arguments plus brillants que ceux-là. Et la spéculation, M. Bernier, qu’est-ce que vous en faites?

Avec cette dernière révélation, s’il ne démissionne pas, c’est qu’il n’a rien compris. Je vous renvoi aux textes d’André Noël et André Cédilot, de même que le commentaire de Vincent Marissal, sur la relation de Bernier avec une dame dont les anciennes relations sentent le souffre. L’ex-femme d’un bras droit d’un shylock relié aux Hell’s Angels puis d’un membre en règle d’un club de motard affilié à ces mêmes Hell’s, madame Julie Couillard a tout un passé derrière elle. Le fait qu’elle ait changé de vie, même sans avoir été accusée d’un crime, n’empêche pas que l’on se pose de sérieuses questions sur la discrétion du ministre, sur la vie de son ex-amie de cœur, dont les relations ont été maintenues, selon toute vraisemblance.


« Qui n’a pas péché lance la première pierre »… ouais, mais là, avec ce ministre et la somme de ses bévues, on peut toujours à nouveau réclamer sa démission. Ça s’impose!

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