mercredi, août 20, 2008

Syndrome de la page blanche.

Je pourrais toujours faire porter ça sur la température, sur mes occupations, sur ma fatigue accumulée, sur le jeu Call of Duty, où je personnifie des soldats de la Seconde Guerre mondiale, etc. Je pourrais en trouver des raisons de mon silence des deux dernières semaines, mais je n’en ai pas trouvé de satisfaisante. Peut être que je n’avais rien à écrire sur l’actualité, ou sur mon quotidien. Ce n’est pourtant pas d’événements qui ont manqué : les Jeux Olympiques et leur couverture, l’émeute dans Montréal-Nord, les coupures budgétaires dans les programmes culturels, la course à la présidence américaine, la quasi-guerre entre la Russie et la Géorgie; plus près de moi, il y a eu des spectacles, dont Judas Priest et Voivod au Centre Bell mardi dernier, mes longues journées au travail, quand la moitié des collègues sont en vacances ou en fin de contrat, mes différentes sorties… ben non, je suis bêtement atteint du syndrome de la page blanche. Je l’avoue, un peu piteusement.

Des chanceux qui n’en sont pas atteints, je les envie, surtout quand ils ont les mots justes pour qualifier des situations m’étant aussi scandaleuses qu’eux-mêmes les jugent. Je pense à ces coupures aux programmes d’exportations culturelles. Alain Dubuc, une fois n’est pas coutume, a écrit un très bon papier à ce sujet. Pour en rajouter, j’ai lu quelque part un commentaire d’un lecteur d’un blog de la Presse, dont la position conservatrice étriquée l’a amené à déclarer quelque chose comme « …si ces artistes sont si bons et représentatifs, y’en n’ont pas besoin, des subventions, gardons l’argent pour notre armée qui en a besoin… ». Si on adaptait cette même vision aux entreprises québécoises comme Bombardier ou Cascade, quelle réponse on aurait obtenu de ces mêmes milieux obscurantistes?

Je me promet donc à reprendre le rythme les prochains jours, beau temps, mauvais temps. Il se passe trop de chose pour me permettre aucun commentaire.

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