samedi, décembre 22, 2007

Ouf! Quelle semaine!

Je n’ai pas fait preuve de constance, ces derniers jours, pour écrire quelques trucs sur ce blogue. Non pas que mes soirées ont été très occupées, loin de là, si on fait exception de jeudi soir. Avec mon nouvel emploi, je reviens très fatigué à chaque soir. Une journée à apprendre et à essayer de retenir telle ou telle fonction n’est pas des plus aisé, de même que le nom d’environs deux cent personnes… Judyth m’impressionne, quand je la vois retenir par cœur le numéro de chaque employé! De mon côté, les différentes façons d’envoyer des paquets de toutes sortes et la procédure qui les accompagne me donne parfois des maux de tête. Hier encore, j’ai réalisé que je ne pouvait pas envoyer une lettre par poste prioritaire, le logiciel me le permettant m’était complètement inconnu… Deux semaines pour apprendre ce que je dois faire, ce n’est certainement pas suffisant, enfin…

Jeudi soir, nous avons eu notre party de Noël des employés. Mon nouvel employeur n’a pas lésiné sur la dépense, ça été une réussite. De plus, il y avait un thème à cette fête, nous étions convié à se déguiser selon l’époque Rockabilly. Nous avons donc adopté sensiblement le look rétro, version Grease. Pour les gars, ça été relativement facile mais pour les filles, il fallait un peu plus que d’arriver en jeans, en t-shirt moulant et en espadrilles Converse. C’est pourquoi nous avions sur place une équipe de coiffeuses, pour mes collègues de travail, de même que des tattoueurs, pour décorer les bras des intéressés de façon temporaire. En apéritif, nous avons eu des bouchées de snack-bar, soit smoked-meat, mini-pizza, croquettes de poulet, etc. Ensuite, nous avons profité d’un excellent buffet, avec vin à volonté. Enfin, pour digérer le tout, nous avons dansé sur du rétro, joué par un orchestre invité pour l’occasion.

J’ai adoré ce party, mais je ne vous dit pas le lendemain de veille pénible que j’ai eu. J’ai bien aimé le vin servi au table, de même que la bière Heineken… Anticipant une journée tranquille, je ne m’attendais pas à en avoir plein les bras, comme hier. Il y avait tellement de choses à envoyer que j’ai tout juste eu le temps de finaliser le travail, avant l’arrivée de l’employée de la Poste. Avec une bonne gueule de bois, je ne vous dit pas la joie que j’ai eu à travailler en cadence accélérée…

Mon employeur ferme ses portes pour les deux prochaines semaines, c’est donc les vacances pour tout le monde… sauf moi. Je pars aujourd’hui pour Lévis, jusqu’au 26 décembre. Ensuite, je dois retourner travailler pour mon ancien employeur, Distagro, à Boucherville. Je me suis offert à travailler encore quelques jours pour cette entreprise, après avoir anticipé que je n’aurai aucun revenu après les Fêtes, si je restais chez moi à attendre le 7 janvier. Je vais donc renouer avec les ventes de produits essentiels, comme la gomme à mâcher, les cigarettes et le liquide lave-vitre…enfin, ça ne sera que six jours de travail. Pour un premier temps des Fêtes sans le travail en librairie, ça me semble quand même plus reposant : cette période de travail en magasin a eu l’effet de me faire haïr la musique de Noël! Mes anciens collègues doivent d’ailleurs se taper cette musique à longueur de journée, avec Radio-Renaud-Bray. Autrefois, au moins, on avait le contrôle sur ce genre difficilement vendable…

Ça me rappelle la première année où j’ai travaillé pour la librairie Garneau, à Place Versailles, en 1998. Dans ce temps-là, les dirigeants du centre commercial avaient décidé de mettre de la musique de Noël dès le mois de novembre…soit la même vingtaine de chansons, diffusées en boucle. Je ne vous dis pas les abominations que j’ai pensé, envers le centre commercial et les auteurs de ces platitudes. En plus, comme nous étions une équipe relativement réduite, nous devions travailler douze heures par jour, sauf les samedi et dimanche, heureusement…Cette année-là, quand je suis allé chez mes parents, je suis allé jusqu’à demander à ma mère qu’elle s’abstienne de mettre des CD de Noël tant que je serais dans la maison…

L’autre fois où je me suis mis à haïr la musique de Noël, c’est la dernière année où nous étions sous la dictature de la directrice avec laquelle j’ai eu tant de problèmes, à la succursale de la rue Sainte-Catherine ouest. J’ignore si elle avait exigé cela pour nous faire suer, mais Martin, notre chef-disquaire, avait eu ordre de mettre uniquement de la musique de Noël les deux dernière semaines avant les Fêtes. J’ai appris très rapidement que nous étions les seuls à avoir eu cette consigne, les autres directeurs n’obligeaient pas leurs employés à entendre ces rengaines. Pas étonnant que la direction de Renaud-Bray l’a remercié de ses services, le mois de janvier suivant, quelle belle ambiance de travail nous avons eu après son départ!

Noël!

Je pars vers la maison familiale tout à l’heure avec Frank, qui est également originaire de Lévis. Cette année, on fête la naissance de Jésus chez ma sœur. Je ne sais pas si je vais faire le Père Noël, pour donner les cadeaux à mes neveux cette année. Mon interprétation du bonhomme rouge m’avait valu les félicitations de tous, l’an dernier, le petit Vincent en avait eu les yeux ronds, quand il m’a vu arriver dans l’entrée, avec un sac poubelle rempli de ses cadeaux.
Pour rire un peu, voici ce que j’avais de l’air, déguisé ainsi…





Un vrai bouffon

Comme notre ami Arthur, s’il y a bien un politicien que je n’apprécie guère, c’est bien Justin Trudeau. Le futur candidat du Parti libéral du Canada, dont certains soulignent l’ambition de devenir calife à la place du calife au PLC, y est allé avec une déclaration imbécile, en refusant de reconnaître le concept de nation québécoise. On peut comprendre de sa part cette recherche de se faire valoir comme un Pierre-Elliott Trudeau bis, à défaut d’être quelqu’un avec des idées originales. Son statut de vedette « people » en Ontario et ailleurs l’oblige aussi à poser en grand défenseur de l’unité canadienne, comme ces bons canadiens-français tels qu’ils les aiment dans les colonnes du National Post et de la Gazette. Mais cette façon de s’opposer à son propre chef, Stéphane Dion, lui-même peut suspect de flirter avec la cause souverainiste, en niant ce que tous les partis fédéralistes ont reconnu, c’est carrément stupide. Quand nous apprenons ensuite qu’il a viré de bord quelques jours après que cette information soit rendue publique, nous voyons quel genre de pauvre type il s’agit, un être sans envergure, qui profite de son nom pour admirer les photos de lui-même dans les journaux et magazines.



Et finalement, pour rire un peu…

Cet excellent monologue d’Yvon Deschamps, sur les « Zethniques », pour souligner la fin de la commission Bouchard-Taylor.

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