mercredi, novembre 07, 2007

30 Days of Night...et Dumont qui s'excite!

C'est hier soir que je me suis finalement déplacé au cinéma Paramount, pour me payer cette sensation rare de se tenir crispé à son siège. Je ne voulais pas être pris au dépourvu, comme lors de la sortie de 28 Weeks Later, déjà paru en format DVD. J'avais déjà indiqué que je voulais aller voir ce film d'horreur, 30 Days of Night, inspiré par une BD qu'on m'avait prêté le mois dernier. Je n'ai pas été déçu, loin de là. Bien que le scénario nous a fait grâce de plusieurs éléments de l'histoire afin d'alléger le tout, le travail a fait preuve d'une bonne représentation de la bande dessinée sur la forme. Cette variante sur le thème des vampires nous a donc paru plutôt originale, à moi et à mon amie Judyth. Malgré les critiques mitigées, pour un film qui sans doute ne refera pas le genre, nous avons été d'accord pour dire que nos dollars ont été investis pour ce que nous désirions, soit plusieurs frissons. N'est-ce pas le but du genre, outre le fait qu'il contribue à enrichir ses artisans?

Le synopsis de ce film a amené les vampires en Alaska, à Barrow pour être précis, la ville la plus au nord des États-Unis, où la population est saisonnière et dépend de l'industrie pétrolière. À cet endroit, durant l'année, la nuit dure trente jours... Il n'en fallait pas plus pour qu'une colonie de suceurs de sang, probablement les plus laids que l'ont ait vu depuis le Nosferatu, personnifié par l'acteur Max Schreck, se pointent dans la toundra. Comme si leur laideur ne suffisait pas, ces vampires voyageurs, insensibles au froid, agissent de façon brutale et barbare, sous l'égide d'un chef dénué de toute sensibilité. On est très loin du raffinement des personnages d'Anne Rice ou de Poppy Z. Bryte. Pour eux, un village aussi isolé et où le soleil est absent si longtemps signifie pour eux un buffet libre-service...

Après quelques indices laissant planer la menace, derrière les agissements d'un marginal arrivé on ne sait comment, c'est sur les épaules du shérif local, en pleine séparation. Devant cette épouvantable épreuve, révélée sous la forme d'un horrible massacre des habitants de Barrow, le policier Eben devra faire preuve d'abnégation en faisant équipe avec son ex-femme Stella, autant d'un sang-froid lui permettant de surmonter une abomination auquelle personne ne peut prétendre affronter sans y laisser une part de son humanité. Accompagnés de quelques survivants, ils vont tenter de passer les jours avant le retour du soleil, en se cachant du mieux qu'il peuvent, sans électricité, sans chauffage et sans moyens de communication avec l'extérieur.

À mon avis, on a repoussé quelques limites dans ce film, surtout sur les images du massacre commis par les vampires, de même que la façon dont les humains se débarrassent d'eux. Dans cette variante, les vampires, pourvus d'une très grande force physique, peuvent être tués par décapitation. C'est pourquoi quelques-uns se feront faire sauter la tête à coup de fusil ou de hache, selon les circonstances. Pour les sensibles qui se risquent à aller voir ces images, certaines pourraient vous troubler un peu. La scène dans le magasin général, en particulier, je n'en raconte pas plus. De plus, l'hémoglobine est très visible sur la neige blanche, on n'a pas lésiné sur le sang de théâtre...

Pour les amateurs du genre, ainsi que les fans de la BD, je ne peux que vous conseiller ce film, pendant qu'il est encore en salle. Malgré bien des défauts, on est quitte pour en parler le restant de la soirée au Foufounes électriques ou ailleurs, devant une petite bière, comme je l'ai fait...



Y'en a qui s'énerve!

J'ai été surpris de l'utilisation qu'a fait l'ADQ de la très faible participation électorale aux élections scolaires. Sensiblement en baisse dans les sondages, avec des difficultés à défendre quelque chose de précis à l'Assemblée nationale, les unionistes-créditistes de Mario Dumont se devaient de faire un coup d'éclat. Comme je l'évoquais dimanche dernier, je pensais bien qu'un d'entre eux aurait une réaction, mais j'avoue que je ne m'attendais pas à ce que ce soit le « cheuf » lui-même, très sûr de lui-même, qui fonce bille en tête et déclare qu'il fera en sorte que le gouvernement tombe sur cette question, suite à une motion de censure de son parti. À mon avis, s'il s'agit là d'un exemple du flair politique de Dumont, je crois qu'il s'est émoussé quelque part. Comme le soulignais le libéral Jean-Marc Fournier, en chambre, voilà l'ADQ et Dumont qui crient au scandale pour des élections scolaires qui auraient coûtés 17 millions de dollars, mais feraient en sorte de retourner en élections en décembre, pour plus de 70 millions. Chercher l'erreur...

Mario Dumont est-il si pressé de devenir premier ministre, à la tête d'un parti aux coffre désormais garnis, dont certains électeurs traditionnels du PLQ lui donnaient sa chance, au point où il prétendrait former le gouvernement? On peut voir ainsi de quelle façon ce vieux politiciens en a assez d'attendre, il s'imagine déjà au pouvoir, sur le coup de l'émotion de l'électorat devenu soudainement hargneux et pressé d'en finir avec les commissions scolaires. D'ailleurs, on ne sait pas toujours très bien quel est le projet qu'ont en tête les adéquistes, mais il me semble que la priorité n'est pas tant de se débarrasser d'une structure soi-disant sclérosée et inefficace, mais surtout de mettre au pas l'éducation au profit de certaines orientation issues directement du milieu des affaires... et c'est bien ça qui m'inquiète. Je lisais encore les commentaires de ceux dont le projet ultime, suite à l'abolition des commissions scolaires, est de désyndicaliser la majorité des enseignants, ces « beatniks pouilleux qui font de nos enfant des gauchistes et des écologistes analphabètes et blablabla »... Ça serait prometteur, une élection sur ce thème! L'ADQ devrait demander à l'autre illuminé qui enseigne à l'Université Laval, Réjean Breton, dont je me demande ce qu'il fait là, de devenir candidat de l'ADQ. Ça serait déjà plus pittoresque que Jean-Pierre Plante ou Christian Raymond, les deux autres candidats que Dumont a viré durant les dernières élections!

Vous aimez les chats?

Vous allez peut être reconnaître le ou les vôtre(s), dans cette animation très rigolote, dont je dois la découverte à mon ami Luc. Comme lui-même est pourvu du célèbre Titigre, un matou dont je ne voudrais même pas si on me payait pour le garder, tant c'est un chat fatigant avec ses miaulements incessant, il y a de quoi sourire...

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