lundi, novembre 19, 2007

Nos amis les chefs d'entreprise.

Mon camarade Bastien, un autre syndicaleux barbu de mon engeance, comme il y en a beaucoup sur ce coin de pays, m’a envoyé ce vidéo-clip, pour essayer de modérer mes opinions de communiste enragé et ainsi faire une genre de rédemption. Une espèce de renaissance, dans laquelle je pourrais peut-être enfin comprendre qui sont les patrons et qu’il est important pour moi de savoir quelle est ma place. Qui sait, peut être deviendrai-je cet employé modèle dont je jalouse toujours la place, partout où j’ai travaillé? Si j’avais connu cette chanson avant, j’aurais peut être pu représenter mon employeur au Salon du livre, en imitant l’accent français, pour avoir l’air intelligent.



Action urgente en appui aux RésistantEs à la guerre
Le 15 novembre, la Cour suprême du Canada a refusé d’entendre la cause de Jeremy Hinzman et Brandon Hughey, les deux premiers soldats étasuniens à avoir officiellement demandé l’asile politique pour leur refus de participer aux guerres en Irak et en Afghanistan.

La question est maintenant dans le camp des législateurs. Olivia Chow, députée du NDP, a déposé une motion au comité de l’Immigration de la Chambre des communes demandant au gouvernement de créer une mesure spéciale permettant aux soldats objecteurs de conscience de demeurer au Canada. Le Bloc Québécois a annoncé récemment son appui à une telle mesure. Quelques députés libéraux sont sympathiques à la cause.

La motion sera débattue en comité ce mardi 20 novembre. Si on peut obtenir l’appui de Stéphane Dion et du caucus libéral, cette motion sera adoptée par le comité et le gouvernement va devoir réagir. Les mesures de déportations auxquelles font face les quelques dizaines de soldats qui ont suivi l’exemple de Brandon et de Jeremy pourraient être bloquées par une telle avancée sur le terrain politique.

Écrivez dès maintenant à votre député à la Chambre des communes (http://www.parl.gc.ca/ ) et à Stéphane Dion (Dion.S@parl.gc.ca ) pour leur demander de laisser les soldats objecteurs de conscience s’établir au Canada.

On vient d’apprendre par le réseau CBS que le taux de suicide chez les jeunes vétérans de la « guerre contre le terrorisme » est quatre fois supérieur à celui du reste de leur génération.

Les soldats qui refusent de participer à cette guerre font face à la possibilité d’une lourde peine de prison pour désertion et à une vie très difficile dans un pays où ils seront considérés comme des parias.

Pour en savoir plus sur la campagne, visitez
www.resisters.ca/index_fr.html
(texte envoyé par mon ami Benoît Renaud, de SI)

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