mercredi, novembre 28, 2007

L'obstination Harper.

Cette persistance de notre premier ministre, à Ottawa, de privilégier le présent économique, plutôt que l’avenir de l’environnement, fera-t-elle de lui un ex-premier ministre, comme son idole australien? Ce dernier, le conservateur John Howard, un des rares politiciens alliés de George W. Bush et inspirateur de Stephen Harper, s’est fait indiquer la sortie par les électeurs de son pays. Son opposition aveuglément doctrinaire envers le protocole de Kyoto, une position semblable à celle de Harper et Bush, n’a pas été suivi par ceux dont on a tenter de berner encore une fois. Onze ans de pouvoir conservateur sur l’Australie se sont terminés sur cette cuisante défaite, aux mains des travaillistes, résolument engagés à adopter le protocole.

Nous le constatons davantage, cette opposition des conservateurs de Stephen Harper envers le protocole de Kyoto, au nom du développement économique, fait du Canada un contre-exemple, parmi les pays occidentaux. Même la commission environnementale de l’ONU s’inquiète de cette obstination du gouvernement canadien. Maintenir ce faux dilemme, entre la création de la richesse et la protection de l’environnement, est une insulte à l’intelligence, dont seuls les tenants de la ligne dure du laissez-faire économique sont capables de perpétuer. Il ne reste qu’à souhaiter que ce sera cet aspect des politiques des conservateurs, qui fera pencher la balance vers un gouvernement plus sensible à la protection de l’environnement. En effet, à quoi sert cette croissance sans fin, grâce à l’apport pétrolier, si celui-ci est directement responsables des coûts astronomiques qu’engendre le dérèglement climatique?

Avec sa visite à Mario Dumont, à Rivière-du-Loup, Harper viens de démontrer encore une fois le manque de sérieux que prennent les conservateurs de toutes sortes envers la protection environnementale. On se rappellera aussi de cela, de la part des adéquistes, dont toute notion d’environnement doit rimer avec « développement durable », comme si ça devait se réduire à la notion de « business ».




En parlant de ceux-là…

Dernièrement, sur Facebook, j’ai posé deux questions concernant l’ADQ. Voici ce que j’ai recueilli comme réponse.

Quel est votre avis sur l'initiative de Mario Dumont et de l'ADQ, qui voulaient renverser le gouvernement et relancer le Québec en élections, sur le thème de l'abolition des commissions scolaires?

« Une perte de temps monumentale. Il se cherche un cheval de bataille après s'être fait damer le pion par Marois sur le terrain de l'identité. » Benoît

« Une grosse pelletée de marde » Julie A.

« Je me demande pourquoi mes impôts servent à payer le salaire de cette bande de clowns. » Sébastien

Partagez-vous la même vision des assistés sociaux que l'ADQ?

« Moi je vois l'ADQ comme ces derniers voient les assistés sociaux. » Alexandre

« L'idée qu'une personne choisirais de vivre avec les sommes ridicules qu'on reçoit à l'aide sociale est ridicule. L'ADQ semble réagir à la stratégie identitaire du PQ en revenant à ses idées néo-libérales fanatiques d'il y a cinq ou six ans. » Benoît

« Nooonnnnn ! J'leurs souhaite d'avoir besoin d'un chèque un jour....juste pour voir » Judyth

« NON!!!!! » Célyne



Aucun commentaire: