samedi, septembre 15, 2007

Bluff

Je suis enfin sorti au cinéma, après plusieurs semaines. J’adore aller voir des films en salle mais aller savoir, je n’y vais plus seul. Je tiens à y aller accompagné. La dernière fois, c’étais avec Frank, pour voir la transposition à l’écran de la nouvelle 1408, de Stephen King. Hier soir, le film était dans un tout autre domaine.

Combien de fois je me suis promis d’encourager davantage le cinéma québécois, en allant voir les films en salle, plutôt que d’attendre leur sortie en DVD? C’est ce que j’ai fait hier, en allant voir Bluff, accompagnée de ma camarade Françoise, qui milite avec moi dans Québec Solidaire. Celle-ci m’avait contacté plus tôt cette semaine, en me proposant cette sortie. J’avais dit oui tout de suite et la suite a prouvé que j’avais eu raison. Le film en vaut amplement le déplacement. Au départ, je me méfiais un peu de cette présence d’autant de comédiens. Pourtant, je devais me rappeler, après quelques images du films, que le scénario est une superposition d’histoires, concernant le même appartement, situé dans un bloc sur le point d’être démoli. Les histoires se situent entre 1991 et 2006, à un moment crucial dont je ne peut rien dire de plus… J’ai beaucoup apprécié le film et je pense que les spectateurs l’ont su, j’ai beaucoup ri durant la projection…

Plus tôt, après avoir rejoint Françoise, nous sommes allé manger dans un petit restaurant, pas trop loin du cinéma Quartier Latin. Situé sur la rue Ontario, la Paryse, ouvert depuis 1981, semble être un endroit très populaire auprès d’une clientèle plutôt jeune et moindrement branchée, si j’en crois la ligne d’attente qu’il y avait dans l’entrée. Françoise m’avait même prévenu que c’étais la norme à cet endroit, d’ailleurs elle appréhendais de ne pouvoir avoir le temps de manger à cet endroit. On y mange la friture habituelle, mais j’ai très bien apprécié mon hamburger. Ça m’a changé de mes bagels à l’humus…

Se lever encore à 5h00, pour autre chose que le travail

Je suis encore levé dès potron-minet, comme toute la semaine. Pourquoi? Hé bien, nous sommes en septembre, mes activité politiques reviennent également. Je pars pour Québec tout à l’heure, afin d’assister à une réunion du PCQ. Je pense qu’on va en parler, de la politique. Pour rire, je disais à mes collègues de Boucherville que j’allais passer la fin de semaine avec des barbus communistes, ceux qui faisaient peur à nos amis les patrons, à une certaine époque. On rigole bien, mais je dois admettre que je suis un tantinet nostalgique de cette époque pas si lointaine, où évoquer des termes comme « le comité central du Parti communiste » évoquait quelque chose de plus important qu’une organisation regroupant un peu plus de cent membres. Enfin, comme vous le savez peut-être, le PCQ est un collectif reconnu d’une autre organisation politique plus important, Québec solidaire. Très minoritaire, mais indispensable, en tant qu’un représentation historique des idéaux progressistes. Si je faisait la nomenclature des membres les plus connus de ce parti, ceux qui ont construit le militantisme au Québec, dans plusieurs domaines d’activité, vous seriez surpris. Je pense à Normand Bethune, Léa Roback, Fred Rose…

ENFIN!!!
J’ai reçu ma convocation à la Régie du logement pour le début octobre (après près de trois ans d’attente), afin de pouvoir récupérer les 640 dollars que mon écoeurant d’ancien proprio m’avait soutiré. J’ai hâte de voir sa sale gueule de rat allonger, quand il devra me faire un chèque à son tour, pour me rembourser. Comme je vois l’heure avancer, je vais réserver cette histoire à la prochaine fois.

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