samedi, septembre 01, 2007

Hey, où est mon site?

Un mauvaise surprise m’attendait jeudi soir, lorsque j’ai voulu ajouter un texte à mon blogue. Le site que j’utilise habituellement, blogue.ca, est disparue… le message a de quoi être inquiétant :
Forbidden
You don't have permission to access /accueil.php on this server.


Heureusement que j’ai archivé tous mes textes sur mon site “back-up”, soit celui de blogg.org. C’est donc là que vous pourrez trouver les autres trucs que j’ai écrits, notamment ceux qui m’ont mené à mon congédiement, ainsi que bien d’autres sur ma petite vie quotidienne de vieux garçon.

Quand même, je pense à tous ceux qui me lisent habituellement sur blogue.ca, je vais essayer de contacter ceux que je connais les adresses, mais pour les autres, il faudra qu’ils cherchent un peu. Éventuellement, quand ça sera revenu à la normale, j’aurais donc TROIS endroits à placer mon texte… le troisième est blogger.com, où j’ai un site que j’ai décidé de réanimer. D’ailleurs, il me semble un peu plus facile à utiliser. Mais si ça ne revient pas, tel que je le crains, je pense que c’est foutu pour plusieurs de mes amis, Miss50Cents, Arthur, Celle, UneFemmeLibre, SaintePaix, Jojo, Torment… j’espère de tout cœur que ce site reviendra.

Que d’excellentes surprises!

Alors que je m’inquiétait un peu de pouvoir payer mes factures, dont le montant s’accumulait sur chacune d’entre elle, j’ai eu coup sur coup des fonds inattendus. D’abord, j’ai eu un autre montant de l’assurance-emploi, alors que je l’attendait la semaine prochaine. Ça me permet de souffler un peu, en attendant mon salaire de mes semaines. Mais ça n’allait pas s’arrêter là. Un chèque m’attendait dans ma boîte à lettre, le remboursement de la TVQ. Et dans sac, je transportait le généreux cadeau de mon nouvel employeur, 100 dollars en chèques, échangeables à mon épicerie du coin. De plus dans la journée, j’ai eu la réponse de Jacques, mon proprio, pour décaler de deux semaines le paiement de mon loyer. Je vais donc pouvoir rembourser une bonne partie de la dette accumulée, auprès des compagnies fournisseuses de mes services et payer ma passe de métro sans trop me priver.

Je reviens sur le boni de mon employeur, reçu à la fin de mon quart de travail. Dans la journée, nous n’avions pas pris de pause dîner, mais on a eu le lunch payé, afin de pouvoir rattraper les importants retards que nous avions depuis le début de la semaine. Ces retards, causés par la réorganisation des services de l’entreprise, nous ont donné beaucoup de soucis et un casse-tête perpétuel, on a tellement reçu d’appels de clients inquiets de ne pouvoir obtenir à temps leurs marchandises que la pression était palpable. Ce boni est une excellente façon de nous remercier de nos efforts. D’après mes collègues, la situation dans laquelle nous sommes actuellement est difficile mais ça devrait revenir à la normale dans deux semaines. Moi qui n’a connu que cette folie depuis lundi, ça m’amène à croire que le retour à la normale va me faire apprécier énormément ce nouvel emploi. Et ça m’aide à supporter l’idée de porter la cravate, des fois où le haut clergé de la clientèle viendrait nous dire un petit bonjour…

Un nouveau truc de Renaud-Bray...

J’ai eu une petite fête chez une collègue d’une autre succursale, Caroline, qui m’a invité à pendre la crémaillère de son nouvel (et très joli) appartement. Plusieurs autres employés de la librairie étaient présents, vous imaginez bien qu’il a été question de la job et de la nouvelle saison littéraire et tout le tralala. Ce que je ne m’attendait pas, c’est lorsque mes ex-collègues m’ont présenté la dernière lubie de mon bon patron. La semaine dernière, il y a eu la distribution d’un code de conduite imposé par la direction de l’entreprise, dans une belle petite brochure verdâtre et drabe, à tous les employés. On y retrouve des choses aussi intéressantes que les interdits vestimentaires (les gougounes, les tites camisoles, les t-shirts avec des inscriptions offensantes…), les interdictions à parler avec ses collègues au travail, les interdiction de manger et boire sur le plancher de travail, les interdictions de péter de travers, etc. Je vais m’arranger pour en obtenir une copie, afin d’être plus précis la prochaine fois que je vais écrire là-dessus. Nul doute que le moron qui sert de Big Brother à mon ex-patron va se jeter là-dessus va tout rapporter à ses maîtres.

Hey, Big, tu me lis toujours? Fuck you!

Une bonne nouvelle!

Le jugement invalidant la loi 104, empêchant aux parents d’enfants envoyés un an à l’école anglaise privée le droit d’obtenir l’éducation en anglais pour eux et leurs descendants, colmatant ainsi une brèche dans la loi 101, a été suspendu par un autre juge de la cour d’appel du Québec. On se rappelle qu’un des juges ayant permis d’invalider cette loi était autrefois un des avocats d’Alliance Quebec, le défunt lobby des anglophones, et avait lui-même participé à la saga des contestations de la loi 101 devant les tribunaux.

J’ai vu la face dépitée de Brent Tyler aux nouvelles, l’avocat qui pilote les attaques contre la Charte depuis des années, au nom du droit à tous de choisir la langue d’enseignement à ses enfants, au mépris de la protection de notre langue, dans cette mer anglo-saxonne qu’est l’Amérique du Nord. Toujours aussi sympathique, l’ex-président D’Alliance Quebec, qui a précipité la chute de cet organisme, lorsque l’ensemble des associations anglophones québécoises l’ont quitté, dégoûtées par l’imbécillité de cet « angryphone » nostalgique du temps où le Québec s’assimilait tranquillement mais sûrement à la langue anglaise. Surtout, Tyler et ses semblables, par leur action juridique, cherche à ramener la langue française à ce qu’elle était autrefois, la langue du pauvre et du sans instruction et la langue anglaise, la langue unique pour faire des affaires.

Quand ils évoquent la tragique disparition de l’anglais au Québec, je me demande bien sur quel drogue ils planent, Tyler et compagnie. Encore aujourd’hui, ça prend un peu de patience à se faire servir en français, même dans mon coin. Remarquez, ça devait être pire autrefois mais justement, je n’ai pas envie de voir la situation se détériorer. Ce jugement inconsidéré de la semaine dernière est un véritable danger pour la survie de la langue et une négation des trente années d’effort à conserver cette langue vivante, en amenant les néo-Québécois à apprendre le français par le biais de nos institutions scolaires. Revenir en arrière, c’est revenir à insulter tous ces gens ayant eu leur éducation en français, ceux que l’on appelle les « enfants de la loi 101 ».

Tyler, me lis-tu? Fuck you too!

Les 25 ans du métal au Québec.

Pour ceux que ça peut intéresser, Radio Canada a réalisé un reportage sur les 25 ans de la musique métal québécoise. Le reportage diffusé mercredi soir raconte brièvement la petite histoire d’un genre méconnu et ayant eu longtemps une très mauvaise réputation. Je me sens concerné, évidemment, en tant que fan et aussi pour avoir gueulé au micro dans un groupe death metal entre 1992 et 1997. Même si ce groupe, Betrayed Legion, n’a eu que le succès des shows qu’il a fait en première partie de groupes comme B.A.R.F. ou Cryptopsy, ça reste longtemps dans la mémoire.

Quand j’y pense, ça ne fait pas loin de ça, 25 ans, que je m’achète des disques et que j’écoute du métal et du punk. Hé ben! Ça passe vite!

J’ai trouvé ce texte sur le site de Radio-Canada:

Métal québécois

Un quart de siècle de rock corrosif
Un texte de Marc-Antoine Ménard

Nous sommes en 1982. Le rock québécois se résume à Corbeau, Offenbach, April Wine et Men Without Hats. Mais est-ce vraiment tout? Non!

Quelque part à Jonquière, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Denis « Snake » Bélanger, Denis « Piggy » D'Amour, Michel « Away » Langevin et Jean-Yves « Blacky » Thériault forment le groupe métal Voïvod. Ces musiciens, gavés de hard rock/métal britannique et de musique progressive des années 70, et créateurs d'un style où l'énergie se marie avec la dissonance, ne se doutent peut-être pas qu'ils changeront le Québec musical souterrain au point d'en élargir les frontières.

En 1984, le promoteur Maurice Richard, qui accompagne le groupe de reprises hard rock/métal Helter Skelter dans sa tournée des bars, entend parler de ce groupe saguenéen: « Il ne parlait pas un mot d'anglais et a décroché un contrat avec l'étiquette Metal Blade Records. Ça m'a jeté sur le dos. » Aujourd'hui, en 2007, Maurice Richard et ses productions Rockatak organisent, vendredi, samedi et dimanche prochains, une célébration des 25 ans du métal québécois, dont il attribue en quelque sorte la paternité à Voïvod.

« Ils ont été le premier groupe à arriver avec des compositions originales. Ç'a été l'élément déclencheur de tout ce qui se passe aujourd'hui dans le métal au Québec. Quand quelqu'un réussit quelque chose, ça motive tout le monde. Ils ont ouvert la route, mais ils ont aussi dit aux groupes qu'il fallait être original. »
— Le promoteur Maurice Richard

L'appel de Voïvod a été entendu. Si les années 80 ont été un « début difficile », selon Maurice Richard, les années 90 ont vu la scène québécoise s'améliorer et se diversifier. D'abord avec Gorguts, groupe inspiré par la vague death métal venue de Floride, et devenu par la suite, avec son mythique album Obscura, « le fer de lance du death québécois ». Puis, avec Obliveon, qui mélangeait le thrash des années 80, ainsi que le death des années 90, avec un côté plus progressif et expérimental.

Toutefois, l'intérêt des maisons de disques pour le métal décline au milieu de la décennie, emportant plusieurs groupes avec lui. « Obliveon est peut-être le groupe le plus talentueux à être sorti du Québec. Mais malheureusement pour eux, après avoir décroché un contrat avec Active Records, au Royaume-Uni, ça n'a jamais levé. Dans le mot show-business, il y a le mot business », résume Maurice Richard.

Les années 2000 amènent une résurgence certaine du style, et une présence de plus en plus affirmée des groupes québécois sur la scène internationale. Les plus visibles sont Cryptopsy et Kataklysm. Après avoir adopté un style brutal et extrême au début de sa carrière, ce dernier quatuor écoule aujourd'hui au moins 30 000 exemplaires de ses albums dans le monde, un exploit lorsque l'on appartient à l'underground musical.

« Depuis 2001, ils ont expérimenté davantage, tout en devenant plus accessibles, ce qui ne veut pas dire commercial », commente Stephan Mellul, président de Brave Concerts International (BCI), principal producteur de spectacles métal au Québec.

L'unique Piggy

Retour à Voïvod, et à son guitariste Piggy, mort d'un cancer en août 2005, auquel un hommage sera rendu samedi soir. Selon Steeve Hurdle, ancien membre de Gorguts et fondateur de Negativa, groupe vedette de dimanche soir, Denis D'Amour n'était pas qu'un bon mélodiste, malgré cette agressivité inhérente au métal.

« C'était un explorateur sonore guitaristique. Il inventait ses accords, des textures de son. Il avait une manière unique d'articuler ses accords, d'attaquer les cordes », explique le musicien. D'après le guitariste de Negativa, les groupes du Québec se caractérisent par leur originalité et leur palette de styles.

« Notre identité ici, ce qui fait que d'autres nous demandent ce qu'il y a dans notre eau, on dirait que c'est parce que les groupes se sont dit qu'il fallait être original comme Voïvod. Moi, dès le départ, j'ai voulu faire différent. Negativa s'éloigne d'ailleurs des voix death pour aller vers quelque chose de plus progressif, de plus atmosphérique.»
— Steeve Hurdle, de Negativa

Aujourd'hui, plusieurs groupes québécois au son distinct, notamment Neuraxis, Despised Icon, Unexpect, Ion Dissonance et Beneath the Massacre, ont de bons contrats de disques leur donnant une distribution à l'étranger. « On va peut-être créer une tendance ici même au Québec », s'enthousiasme Steeve Hurdle.

Pôle d'attraction au Canada

« Sans vouloir faire de politique, nous sommes une société distincte. Le Québec est une plaque tournante. Nous avons une ouverture différente de celle des Américains. Nous sommes du monde cool, à la base », dit Maurice Richard au sujet de la spécificité de la scène québécoise, qui s'étend de Montréal à Rouyn-Noranda, en passant par Québec.

Une scène en santé, si on en croit Stephan Mellul, qui organise des concerts dans des salles parfois aussi grandes que le Medley ou le Metropolis, à Montréal. « Pour une organisation qui fait du métal seulement, on est correct financièrement. Au moins la moitié de nos concerts affichent complet », dit-il.

Après une période un peu plus creuse du milieu à la fin des années 90, l'intérêt des groupes étrangers à venir se produire à Montréal et au Québec a décuplé au tournant du millénaire. « Le boom est survenu en 2002. Les groupes veulent davantage tester leur marché maintenant », explique le président de BCI, entreprise fondée en 1994.

Ainsi, des groupes scandinaves comme Children of Bodom et Dimmu Borgir sont passés en quelques années de l'intimité des Foufounes électriques, haut lieu de la culture parallèle à Montréal, aux 2300 places du Metropolis. De même, des groupes power métal comme Blind Guardian et Gamma Ray se sont produits au Medley, d'une capacité de plus de 1500 personnes.

Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, le Québec est beaucoup plus aligné sur le marché européen du métal que sur celui des États-Unis. « On peut voir à l'avance ce qui va fonctionner dans les prochains mois. Les gens sont plus sélectifs. Les groupes qui font une fusion de deux ou trois styles, lorsque c'est bien fait, auront du succès », ajoute le producteur.
Une bonne nouvelle pour le métal québécois, donc? « Lorsque j'ai la chance de permettre à un groupe d'ici de jouer en ouverture d'un spectacle étranger, je le fais. On en a vraiment de tous les styles, ici, on a beaucoup, beaucoup de qualité. Quand les Canadiens d'autres provinces parlent de la scène métal, il parlent surtout de celle du Québec », conclut Stephan Mellul.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Salut Oktobre !

Plaisant de te retrouver si vite, alors que tous les ex du blogue.ca se sont fait virer sans préavis du jour au lendemain ! Des centaines de bloguistes en désarroi, y compris toi et moi !
Je suis un peu vexé que tu ne m'aies pas nommé parmi ceux du déjà-ex-blo.ca... Mais c'est peut-être mieux comme ça !
L'admini du b.ca a commwencé par me dire qu'il avait "unproblème avec son hébergeur" et qu'il allait me tenir au courant. Mais maintenant il a complètement disparu de la circulation, les messages à lui envoyés reviennent ipso acto.
J'ai été pris par surprise, j'avoue. Mais sais-tu comment passer oytre au satané FORBIDDEN, du moins pour les posts publiés dans le passé ? Te le dirai sur demande , mais probable que tu connais déjà cette astuce ?
Si tu as travaillé à l'ex-Champigny sur la rue St-Denis, en contact avec le public, alors tu m'as sûrement déjà vu, car je fréquente souvent cette librairie, depuis une vingtaine d'années.
Ton contact "Oktobre 7 (MSN)", ça veut dire quoi ? Faudrait se passer nos adresses de courriel, non ?
Présentement, je réfléchis. Peut-être vais-je embarquer dans ce blogger moi aussi. Vu qu'il est "googlé", peut-être a-t-il les reins plus solides que feu b.ca ? Jwe me donne quelques jours pour décider. Ai du travail par-dessus a tête puisque je suis peintre d'abord, "peintre-chercheur" je dirais, puis écrivain, puis chroniqueur pigiste, puis... bloguiste. Et bouquiniste invétéré en plus !
Jwe ne pense pas que tu m'aies déjà oublié. Donc salut pour l'immédiat, on va sûrement se retrouver ! sgstini

Anonyme a dit...

Salut Oktobre,

Moi aussi j’espère que le blogue.ca va ressusciter. Mais ça ne semble pas parti pour ça. Présentement, et depuis déjà trois jours, il est mort et son éventuelle Pâque semble plus qu’aléatoire.
Voilà le 3e commentaire que je fais ici. Je signe tout en cliquant sur « anonyme » parce que je ne suis pas encore membre de ce site. Puis je clique sur PUBLIER UN COMMENTAIRE et... pouf ! Tout disparaît ! Curieuse façon de publier !
Je ré-essaie en cliquant sur APERÇU. Sait-on jamais ? Chaque site a ses « comprenures » qu’il faut apprivoiser...
On va pouvoir probablement se retrouver quelques-un(e)s.
Meilleur salut, à plus tard, sgstini

Oktobre a dit...

Salut Sgstini, je t'ai oublié, honte sur moi...

Je suis un éternel optimiste, je crois bien qu'on va pouvoir récupérer nos blogues bientôt, mais dans quel format, mystère!

Je n'ai pas eu la chance de t'avoir comme client, j'ai travaillé à Place Versailles (fermé depuis), Sainte-Catherine Ouest (fermé depuis) et Fleury.

Tu peux m'ajouter à ta liste de messenger, mais mon lien est avec hotmail...

Oktobre7? Il n'y a pas de message spécial à tirer de ce nickname, hormis le fait que j'aime ce mois, ça me fait un beau surnom...

À+!