mardi, septembre 18, 2007

Les élections partielles.

Je suis quand même resté surpris ce matin, lorsque j’ai appris les résultats des élections partielles d’hier, au moins pour deux comtés. Le premier est évidemment pour l’élection de Thomas Mulcair, dans le comté d’Outremont. Vous connaissez sûrement la boutade voulant qu’un cochon se porte candidat libéral et serait quand même élu dans ce comté. Le candidat néo-démocrate Mulcair a donc fait mentir cet adage, pour la première fois depuis 1984. Je me réjouis quand même de ce résultat, même si pour moi la signification n’est pas vraiment forte. Par contre, je ne suis pas tellement entiché de voir un onzième député conservateur au Québec, suite à l’élection du candidat du PC dans Roberval. Cette élection fait mentir la baisse de la popularité de ce parti, responsable de l’escalade de l’implication militaire canadienne en Afghanistan et de l’orientation nettement pro-impérialiste de ce pays. Surtout, je crains que cela conforte la droite au Québec, dont la baisse constante des appuis aux conservateurs laissait présager que l’effet de lanouveauté ne leur servait plus. La possibilité d’une percée significative des conservateurs, dans le sillage de l’Union nationale créditiste (ADQ) est donc toujours à envisager.
En retour, plusieurs parmi les commentateurs politiques ont souligné que d’une part, les nouveaux députés néo-démocrate et conservateur ont été élus non pas pour la représentation qu’ils font de leur bannière, mais bien grâce à leur personnalité. Thomas Mulcair, ancien ministre dissident dansle cabinet Charest, a rompu avec son parti et rejoint le NPD, créant autour de lui un aspect très attirant auprès des électeurs d’Outremont. Cette capacité de pouvoir se présenter autrement qu’un politicien de carrière est très populaire dans l’électorat. Aussi, il faut donner le crédit que sa candidature a été appuyée par une excellente campagne, le chef du NPD, Jack Layton, a été très présent durant l’été, auprès de Mulcair. Quant au candidat conservateur dans Roberval, il doit sa notoriété au fait qu’il a été maire de la ville du même nom et est demeuré très populaire, après son mandat. Il est à se demander s’il aurait été élu, peu importe la bannière. Enfin, il ne faut pas oublier que ces résultats n’ont pas autant de signification, la participation aux élections partielles est généralement très basse. Aucun parti ne peut donc avoir une véritable image de leur popularité. Sauf peut être le Parti libéral du Canada.
En effet, il est fort probable que le chef du PLC, Stéphane Dion, a eu sûrement du mal à s’endormir la nuit suivant les élections. Outre le faitque son parti a perdu un comté archi-sûr, les miettes que les libéraux ont obtenu auprès des électeurs dans les deux autres comtés n’augure rien de bon. Serait-ce un indice d’un transfert du vote fédéraliste vers le Parti conservateur? Ou bien la campagne électorale s’est plutôt mal passée pour le PLC, avec un chef impopulaire et peu présent au Québec.
Cradle of Filth
C’est officiel, je vais aller voir le spectacle de Cradle of Filth jeudi soir, au Métropolis, grâce encore une fois à Judyth. Pour la première fois, je verrais un groupe plus d’une fois lors de la même tournée. J’étais présent lors du spectacle du 30 janvier dernier et à ce moment, je ne connaissais pas autant l’album Thornography que maintenant. Bien que décrié par plusieurs, pour un supposé «virage commercial», l’album m’a plu autant que les autres, par le fait même de sa différence. Le groupe ne pouvait quand même pas enregistrer les mêmes trucs semblables, si on devait s’attendre à un Midian ou un Damnation and a Day à chaque fois. Il reste à souhaiter que le groupe soit aussi en forme que lors de leur dernier passage. Je n’ai pas vérifié qui fera la première partie, mais je suis certain qu’ilne s’agit pas d’un groupe appelé 69 Eyes… le seul groupe que j’ai vu se faire huer par une salle entière, lorsqu’il a ouvert le spectacle de Cradle en janvier.

Un extrait du spectacle de la dernière tournée...

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