dimanche, octobre 07, 2007

Se changer les idées.

Après une semaine que je qualifierai de Rock’n’Roll, avec mon passage à la Régie du logement et des problèmes récurrent au travail, je me devait de prendre des distances avec mes préoccupations. Un passage aux Foufs s’est donc imposé vendredi soir, à l’invitation de Judyth. Hier, après une journée de quasi-calme plat, hormis un peu de ménage, je suis allé voir un film avec Françoise, ma camarade de QS, au Quartier Latin. Pour ceux que ça peut intéresser, Odette Toutlemonde est le petit film typique, gentil, drôle, un peu iconoclaste. L’auteur du livre et du film, Éric-Emmanuel Schmitt, a réussi une production pas très loin de ce que pouvait nous amener un film comme Le fabuleux destin d’Amélie Poulin. C’est ce que j’avais besoin, pour décrocher de cette semaine.

Il m’arrive encore de penser à cette journée de mercredi, où j’ai fait face à mon ancien proprio. Quand je pense à ce type, Robert C., je ressent de la colère mais aussi une certaine perplexité, devant un tel individu. En dehors de mes fantasmes de violence que j’ai nourri envers lui (là, je ne vous en dit rien, vous n’aimeriez pas ça…), je ne peut que rester sidéré, envers une telle avidité chez une personne. Tout, chez ce type, semble être motivé par l’argent. En repensant aux minutes que j’ai dû passer dans la même pièce, avec cette ordure, j’ai réalisé que non seulement ce type est venu se défendre de m’avoir spolié d’une somme d’argent, mais aussi m’en réclamer. Je verrais plus tard, dans ce mois, si ce type est venu mentir à la RLQ pour s’en mettre un peu plus dans les poches. C’est l’avare qui pense que, même lorsqu’il doit prendre une marche, ça doit lui rapporter du fric… Il est tellement avide qu’il en est devenu très laid, selon une vue personnelle que je qualifie d’objective…

À propos de mon dernier envoi…

Certains on remarqué que le 4 octobre, je n’ai laissé que les mots « FREE BURMA! » afin de souligner mon appui à la révolte populaire en Birmanie. C’est Didier, un camarade dont je n’ai pas eu souvent de nouvelles, qui m’a envoyé un courriel concernant un mouvement des rédacteurs de blogues. Le 4 octobre, nous devions laisser ces mots, pour dénoncer la juntes militaires au pouvoir là-bas, depuis trop longtemps.

On n’entendais parler que très sporadiquement de ce pays, plutôt discret, avant que les moines bouddhistes commencent leur action de masse. En dépit de la restriction de la liberté de parole et de presse là-bas, il apparaît que le pays, appelé aussi Myanmar depuis 1989, n’a pas été inquiété par le Conseil de sécurité de l’ONU. Peut-être que cette junte, aussi liberticide et répressive que l’on puisse imaginer, dérange moins que certaines autres dictatures. On a les tyrans que certains préfèrent, d’autres sont insupportables, mais ils demeurent des despotes, peu importe leur nature. C’est pourquoi je trouve que les États-Unis, en condamnant la clique des généraux birmans, cherchent moins à leur nuire directement qu’à influencer sur la géopolitique de la région. C’est pourquoi la Chine, alliée de ce pays, et la Russie, voisin pas très lointain et observateur attentif dans les circonstances, se sont abstenus de suivre le gouvernement américain dans cette mise au ban du Myanmar, somme toute très symbolique.

En Iran, il n’y a pas de gays…

C’est l’ubuesque président iranien qui l’a dit, Mahmoud Ahmadinejad, lors de son passage aux États-Unis. Vraiment n’importe quoi. En fait, il indiquait clairement que ceux qui restaient encore, selon lui, avaient été pendus…
Mark Fiore a fait une animation là-dessus :
(cliquer sur l'image!)

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